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Virtual Regatta Club House

tsi-na-pah

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Posts posted by tsi-na-pah

  1.  

    “Je tiens à remercier tous ceux tout au long de mon parcours qui ont contribué à maintenir allumé le feu de la musique. J’ai l’espoir que ceux qui ressentent l’envie de jouer, d’écrire, de se produire en spectacle puissent le faire. Si ce n’est pour eux-mêmes, alors pour nous autres. Pas seulement parce que le monde a besoin de plus d’artistes, mais parce que c’est plus amusant”. 

    Armando ‘Chick’ Corea s’est éteint à l’âge de 79 ans ce 9 février

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  2. Pétole accompagnée...

     

     

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    Voici les dernières ETA établies ce mercredi matin par le consultant météo du Vendée Globe, Christian Dumard. 

    Jeudi 11 février entre 6 h 30 et 11 heures
    - Arnaud BOISSIERES (La Mie Câline - Artisans Artipôle)

    Jeudi 11 février entre 8 h 30 et 12 heures
    - Kojiro SHIRAISHI (DMG MORI - Global One)

     Jeudi 11 février entre 15 heures et 20 heures
    - Alan ROURA (La Fabrique)

     Jeudi 11 février entre 18 heures et 23 heures
    - Stéphane le DIRAISON (Time For Oceans)

    Nuit du jeudi 11 février (22 heures) au vendredi 12 février (6 heures)
    - Pipe HARE (Medallia)

    Samedi 13 février ou dans la nuit du samedi 13 février au dimanche 14 février
    - Didac COSTA (One Planet One Ocean)

    Mardi 16 février
    - Clément GIRAUD (Compagnie du Lit / Jiliti)

    Mercredi 17 février
    - Miranda MERRON (Campagne de France) 

    Jeudi 18 février
    - Manu COUSIN (Groupe SETIN)

    Dimanche 21 février - Lundi 22 février
    - Sam DAVIES (Initiatives Coeur, hors course)
    - Isabelle JOSCHKE (MACSF, hors course)

    Jeudi 25 février - Vendredi 26 février
    - Alexia BARRIER (TSE - 4myplanet)
    - Ari HUUSELA (STARK)

    www.www.vendeeglobe.org/fr

  3. Causerie avec Jérémie

    Samedi 6 février
    - Romain Attanasio (PURE- Best Western) : entre 17h00 et 21h00

    Entrées dans le chenal possibles de 21h50 à 2h50
     

    Nuit du mercredi 10 au jeudi 11 février
    - Kojiro Shiraïshi (DMG Mori Global One)
    - Arnaud Boissières (La Mie Câline - Artisans Artipôle)
    - Alan Roura (La Fabrique)
    - Stéphane Le Diraison (Time for Oceans)

    Jeudi 11 février
    - Pipe Hare (Medallia)

    Vendredi 12 février
    - Didac Costa (One Planet One Ocean)

    Lundi 15 février / Mardi 16 février
    - Manu COUSIN (Groupe SETIN)
    - Clément GIRAUD (Compagnie du Lit / Jiliti)

    Mercredi 17 février
    - Miranda MERRON (Campagne de France) 

    Vendredi 19 février / Samedi 20 février
    - Sam DAVIES (Initiatives Coeur, hors course)
    - Isabelle JOSCKE (MACSF, hors course)

    Mardi 23 février / Vendredi 25 février
    - Alexia BARRIER (TSE - 4myplanet)
    - Ari HUUSELA (STARK)

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    www.www.vendeeglobe.org/fr

  4. Dans un message reçu du bord, Pip Hare (Medallia) revient sur son aventure de Vendée Globe. 

     

    " Je pense que les 2 000 derniers milles qu’il me reste à parcourir me font me sentir petite. Lorsque je passais l’équateur, je me disais que l’arrivée était proche, mais cet énorme détour dans l’Atlantique n’a fait que l’éloigner. Désormais, à une semaine de l’arrivée environ, nous nous attendons à rencontrer un système météorologique énorme et c’est à ce moment-là que mon bateau me semble si petit par rapport à la taille et à la puissance de la nature. Je pense que l'Atlantique est, d'une certaine manière, plus difficile que le Sud. Les systèmes météorologiques semblent moins stables et le rythme qui m'a permis de pousser si fort dans l'océan Austral me manque beaucoup. Il semblait plus uniforme.

    Aujourd'hui, c'est mon premier jour au portant depuis le milieu de l'Atlantique Sud et c'était tellement agréable de sentir Medallia accélérer. Il y a eu beaucoup de travail, mais une fois que tout était en place, c'était comme si tout m’était familier. La brise s'est levée et j'apprécie de sentir le grondement de l'eau sur la coque, d'écouter le bourdonnement joyeux de mon safran de rechange, de voir le pilote nous diriger habilement dans les bouffées de vent. Cela m'avait manqué.

    J'ai enfin commencé à faire des routages jusqu’aux Sables d’Olonne. Il reste 2 100 milles en route directe donc je pense plutôt en faire 2 350. Cela ne semble pas du tout proche car je sais que des défis importants se trouvent entre ici et là. Il y a deux grandes dépressions qui vont se mettre sur ma route. J’espère pouvoir rester devant la première, mais je n’aurai aucun moyen d’éviter la seconde. C'est ce système qui retient toute mon attention. Chaque jour, j'observe et je fais évoluer ma route. J’essaie de comprendre à quoi il ressemblera quand je serai dedans. Pour l'instant, la meilleure chose que je puisse faire est d'avancer le plus vite possible et de continuer à regarder devant. Le plan évoluera au fur et à mesure que les prévisions se préciseront.

    Pour l'instant, la navigation est un bonheur, j’en profite beaucoup. Je me dis que ça sera bientôt fini, que tout cela fera partie “de ma vie d’avant”.  Je fais de mon mieux pour tout donner pendant ces derniers jours en mer. Tout ce projet de Vendée Globe a été court, mais incroyable. Depuis l’achat de Superbigou en janvier 2019, sans avoir jamais navigué en IMOCA auparavant, je suis maintenant 25 mois plus tard à 2 100 milles d'avoir bouclé le tour du monde en solitaire.

    Comme nous entamons la dernière semaine de course, j’ai pensé qu’il serait sympathique de partager avec tout le monde mes souvenirs de cette aventure.

    Premier souvenir : J'ai pris l'avion pour les États-Unis afin de livrer un Class40 aux Açores. C'était un programme serré, je suis arrivée, le bateau était prêt, nous devions partir deux jours plus tard, je descendais aux Açores pour que mon client puisse faire la dernière étape vers la France en solitaire et ainsi se qualifier pour la Route du Rhum. Quand je suis arrivée à Boston, j'ai reçu un e-mail du propriétaire de Superbigou me disant que le bateau était disponible pour la location mais que je devais accepter dans les 10 jours suivants car d'autres personnes étaient intéressées. Je n'avais pas vu le bateau, mais je savais que je devais saisir cette opportunité si je voulais faire le Vendée Globe. J'ai appelé mon ami Paul et lui ai demandé d'aller à Lorient pour inspecter le bateau. J’ai traversé l'Atlantique. Quatre jours plus tard, au milieu de l’Atlantique, j’ai reçu un mail de Paul me disant que le bateau était en bon état. À ce moment-là, sans sponsor, sans expérience en IMOCA et n'ayant jamais vu le bateau, j'ai fait le plus grand saut dans l'inconnu jamais réalisé dans ma vie. J’ai dit oui pour l’achat. " 

    Pip Hare / Medallia 

     

    www.www.vendeeglobe.org/fr

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