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tsi-na-pah

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Posts posted by tsi-na-pah

  1. « On va vivre un drôle de truc »

    Joint ce jour, Benjamin Ferré (Monnoyeur – Duo For A Job) fait un état des lieux, avec le même sourire qu’au départ après près de cinq jours de mer.

    Carte postale : « J’ai 50 espèces de cétacés autour du bateau. C’est un bonheur. C’est pour me fêter ma venue en Islande ? Cela fait 24 heures que je n’ai pas dormi. Pour l’instant, ça se passe plutôt bien, mais c’est dur, je suis fatigué. Je suis en plein milieu d’une petite dépression secondaire qui s’est calée devant la porte, je suis obligé d’en faire le tour et de bien la négocier. Il faut être dessus, des changements voiles. Je suis à 100 milles de l’arrivée, mais il peut se passer encore plein de choses ».

    Joue-la comme Moitessier : « La décision de neutraliser la course vient de la direction de course, donc je n’ai pas à commenter : je m’exécute. Mais j’ai à bord La longue route, de Bernard Moitessier, et ça me donnerait presque envie de poursuivre et de faire le tour de l’Islande, quand même. Finalement, on va vivre un drôle de truc : il y aura 24 IMOCA dans un fjord, ce qui n’est sans doute jamais arrivé ».

    Toujours aux avant-postes : « Je suis toujours 4e, juste derrière les trois favoris, pour ma deuxième course en IMOCA. C’est un truc de fou, c’est trop bien d’être là, mais il peut se passer des choses. Des faits de course ont fait cette place, et je prends cette info pour ce qu’elle est ».

    Ministe pour toujours : « On n’a pas encore échangé avec le team. J’ai appris à faire du bateau en Mini, et je communique aussi peu en IMOCA que lorsque je faisais du Mini (où c’était impossible, ndlr). Je fais mes routages, mais je ne regarde pas mes mails, je lis à peine mes ‘Whatsapp’. J’ai vraiment des habitudes de ministe ».

    Ouille : « J’ai pris un choc sur le visage. Le 15 juin, je suis parti au tas sous spi, le bateau s’est couché, j’ai chopé les écoutes. J’ai mouliné comme un taré, la tête baissée, et je me suis donné un coup de manivelle dans l’arcade. Rien de grave, mais ça a pissé un peu le sang. J’ai trouvé un truc dans la pharmacie, j’ai mis du scotch et le saignement a arrêté ».

     

     

    Francis Le Goff fait le point
    Après avoir opéré une modification du parcours, renonçant à l’intention première d’envoyer la flotte faire le tour de l’Islande, la direction de course a été contrainte à une deuxième modification : la neutralisation de la course. Les skippers ont pour l’heure pour mission de franchir une porte virtuelle située au point le plus oriental de l’Islande, sur la côte sud-est, donc, pour ensuite se mettre à l’abri de la puissante dépression qui s’enroule autour de l’île.

    Francis Le Goff, directeur de course, éclaire ce choix en partageant les motivations de cette « décision pas simple à prendre. Nous l’avons fait au regard du positionnement de cette dépression, des vents que les marins allaient rencontrer, et surtout des axes sur lesquels ils allaient naviguer, avec un vent de travers dans une mer très formée (cinq mètres). Dans le même temps, on regarde l’arrière de la flotte qui n’était pas encore passée par la porte islandaise, ce qui fait qu’il y aurait deux paquets de flotte à gérer. En termes de sécurité, on a estimé qu’il était préférable d’arrêter tout le monde à la porte, et de prendre le temps de l’analyse, de voir l’état des forces en présence. Les premiers ont été préservés puisqu’ils sont passés dans des conditions faciles jusqu’à la porte. Les autres sont dans le plus fort (de la dépression). À l’issue de leur route vers la porte islandaise, on prendra une décision dans les heures qui suivront ». 

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    www.www.vendeearctique.org/

  2. Y'a pas que l'articque...

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    CAUSE DE LA RÉDUCTION DE PARCOURS

    15 JUIN 2022 MANON CLASEN

    A partir de samedi matin, la poussée d’un anticyclone vers la mer Celtique et la remontée d’une zone dépressionnaire pluvio-orageuse du golfe de Gascogne vers la pointe de Bretagne vont engendrer une zone à fort gradient avec des vents moyens de NE dominant 33 à 37 nds du sud de l’Irlande à l’ouvert de La Manche, avec de puissantes rafales supérieures à 45 nds entre les îles Scilly et la pointe bretonne.

    Ce flux rapide accompagné de pluies parfois fortes remontera Nord dimanche alors qu’un minimum de 996 hPa risque de se creuser à l’w immédiat de la Bretagne dimanche. Pas d’amélioration durable des conditions météorologiques attendue avant lundi minimum.

    Cette dégradations très significatives des conditions météo sur la zone de navigation des Mini 6.50 en approche de la pointe bretonne, après avoir enroulé le Fastnet, a conduit la direction de course à réduire le parcours initial afin que la flotte puisse rallier Douarnenez avant le déclenchement du coup de vent.

    Jean-Jacques Quéré

     

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    LES PREMIERS SONT ATTENDUS POUR VENDREDI MIDI

    En cette fin de journée ensoleillée, l’ensemble de la flotte, toujours bien groupé, se trouve à environ 135 milles de Douarnenez et fait face à un vent de sud-est d’environ 12 nœuds  molissant dans la nuit. Le 1067 Bill est en première position des prototypes tandis que c’est le 963 DynaMIPS qui se trouve premier des série et 5ème au scratch, suivi de près par le 1038 Faun. Le 744 n’a pas terminé la course et est arrivé au port de Douarnenez dans la nuit, tandis que le 482, n’ayant pas reçu l’information de modification de parcours à continué en direction du Fastnet. Après avoir était mis au courant et suite à la décision de la direction de course,  il s’est arrêté à Baltimore en début d’après-midi pour éviter de se retrouver dans le coup de vent annoncé pour samedi. D’après le dernier routage, les premiers minis devraient arriver à Douarnenez à la mi-journée vendredi 17 juin. La remise des prix se déroulera le samedi 18 juin , à 17 heures.

    www.minifastnet.winchesclub.org/

  3.  

     

    MÉTÉO : LES RAISONS DE LA NEUTRALISATION

     

    Le choix de l’Organisation, jeudi soir, fait suite à cet épisode dépressionnaire qui secoue actuellement la flotte. Les skippers auraient pu se confronter à des conditions très délicates. L’arrière de la flotte bataille déjà avec parfois des pointes à 60 nœuds. Christian Dumard, le météorologue de la course et Yoann Richomme, consultant pour la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne, reviennent sur cette décision.  

    "Quand on voit une grosse tache rouge qui s’étend sur tout l’écran, on sait que ce ne sera pas facile à gérer". Isabelle Joschke (MACSF) résume à sa manière la préoccupation du moment pour les skippers. Cette "grosse tâche rouge", c’est cette dépression qui s’est formée dans le Sud-Ouest de la flotte et qui se creuse progressivement vers le Nord-Est de l’Islande.

    "Ça peut engendrer des risques conséquents"

    Ses conséquences sont multiples pour la flotte. Pour les hommes de tête, elle aurait obligé à affronter des conditions particulièrement difficiles.

    "La dépression se décale vers le Nord-Est de l’Islande, explique Christian Dumard, le consultant météo de la course. Le vent va ensuite toucher la zone de course dans la journée de samedi". Ainsi, les skippers qui dominent le classement auraient eu à faire face "à des vents très forts sur la journée de vendredi et de samedi matin sur la route direct avec du vent d’Ouest très fort", poursuit Christian. "Avec du vent de travers, la mer vient taper sur les bateaux, ce qui peut engendrer des risques conséquents".

    "Il y a aussi une dimension géographique à la problématique, poursuit Yoann Richomme, consultant pour la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne. La zone de course est assez isolée et cela rend compliqué toute possibilité de sauvetage en cas d’avaries conséquentes. Il n’y a pas de ‘fuites’ possibles. Ce n’est pas comme s’ils devaient affronter des rafales de 50 nœuds au large de la Bretagne ! " Et le skipper, dont l’IMOCA sera mis à l’eau l’an prochain, d’ajouter : "légalement, c’est la responsabilité du directeur de course et il vaut parfois mieux être un peu trop ‘safe’ que pas assez". C’est également le point de vue de Giancarlo Pedote (Prysmian Group) pour qui la décision de l’Organisation est légitime. "Il y a trop de mer, ça pouvait mettre en danger les skippers, explique-t-il. Tous les choix qui sont liés à la sécurité sont toujours de bons choix".

    Au cœur de la dépression

    À l’arrière de la flotte, la dépression est déjà une réalité. Dans la matinée, Romain Attanasio progressait difficilement à 26-27 nœuds et les alertes sonnaient à bord de Fortinet-Best Western. Fabrice Amedeo (Nexans-Arts & Fenêtre), lui, évoquait 45 nœuds de vent établis et des rafales à 50 nœuds. "J’ai 53 nœuds actuellement et j’ai eu des pointes à 60 nœuds", poursuivait Arnaud Boissières (La Mie Câline). "Ça tartine, ce n’est vraiment pas de tout repos", ajoutait Alan Roura (Hublot). "Si la mer est plutôt correcte – 3 à 4 mètres de creux – le vent pourrait monter jusqu’à 50 nœuds dans la journée en fonction de leur progression", assure Christian Dumard.

    Ce qui rassure, c’est la qualité des bateaux. Yoann Richomme l’atteste : "ce sont des bateaux solides qui ont été éprouvés. Au départ, ils n’auraient pas pu tenir une telle cadence s’ils n’étaient pas parfaitement fiabilisés". Néanmoins, les conditions devraient s’améliorer en fin de journée ce samedi. "La dépression va se combler dès la fin de la nuit et s’évacuer", conclut ainsi Christian Dumard.

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    Charlie Dalin (APIVIA) et Jérémie Beyou (Charal) sont les deux premiers à avoir franchi la porte située au Sud-Est de l’Islande ce matin, là où débute la neutralisation de la course annoncée hier soir.

    Dans le même temps, la fameuse dépression secoue l’arrière de la flotte, bousculée dans plus de 40 nœuds de vent.

    Et de son côté, la direction de course devrait officialiser rapidement les modalités de la reprise de la course.

     

     

     

    MANUEL COUSIN (GROUPE SÉTIN), UN ABANDON DE RAISON

    Le skipper Manuel Cousin a annoncé son abandon ce vendredi 17 juin à 13h45, quelques heures après avoir incurvé sa trajectoire vers le sud-est, en direction des côtes de l’Irlande. « C’est un choix de raison, et je dois l’assumer », résume le finisher du Vendée Globe 2020.

    Face à l’imposante dépression qui fait souffler des vents à plus de 60 nœuds sur une partie de la flotte de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne, Manu Cousin a renoncé à exposer plus longtemps son IMOCA. La décision s’est opérée en deux temps. Dans la soirée de vendredi, le Vendéen d’adoption a commencé par opter pour une route prudente, vers le sud-est, afin de s’éloigner du centre dépressionnaire. La neutralisation de la course avait été annoncée par la direction de course, et le skipper solitaire, résolu à chercher la meilleure solution, a fait tourner de nouveaux routages. Sa situation s’est révélée particulièrement complexe : « J’ai fait des routages toute la nuit et il est apparu que, si je refaisais cap vers la porte de l’Islande, comme la dépression est très grosse, je serais remonté au près et serais arrivé très en retard. Je suis peiné de faire demi-tour, c’est mon premier abandon depuis mon arrivée en IMOCA depuis 2017, mais je ne voulais pas faire prendre de risques à mon bateau ».

    Ce vendredi, la situation météo semblait en effet musclée dans le sud de l’Islande, comme le raconte le skipper de Groupe Sétin : « On a été plusieurs à se poser la question de savoir s’il fallait aller dans cette grosse dépression. Les copains qui y sont essuient des vents à plus de 60 nœuds. Quant à moi, même en m’éloignant par le sud, j’endure des vents de 47 nœuds, c’est très chaud. Il pourrait s’en passer, des choses, au centre de la dépression… ».

    Les messages qu’il a reçus des autres concurrents qu’il a tenus au courant de son choix ont rassuré Manuel Cousin : « J’ai reçu des messages de réconfort de leur part, et ça fait du bien. J’assume mon choix, même si j’ai plein de regrets. Je suis bien entouré, et c’est une chance : je vais en avoir besoin ». À trois jours et demi de mer des Sables d’Olonne, il sera de retour entre la fin d’après-midi de lundi et la matinée de mardi prochain.

     

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  4. Il y a 1 heure, willadi a dit :

    .../...

    1.      Préservez vos forces. Désormais les manœuvres sont fatigantes, surtout si vous dépensez toute votre énergie à fixer des yeux la jauge en haut à gauche de votre écran. Evitez le burn-out.

    .../...

    😉

    Cap sur l'étrave... "A bloc !"

    quand les deux poulies d’un palan se touchent, on dit que le palan est à Bloc ; quand une voile est bordée si bien que le point d’écoute touche la poulie où passe l’écoute, elle est bordée à Bloc, etc...

  5. L’AVENTURE TOUJOURS, L’ISLANDE EN MOINS

    L'organisation de la Vendée Arctique a décidé ce vendredi de modifier le parcours en annulant le contournement prévu de l’Islande. En cause ? Des rafales attendues à plus de 50 nœuds, une mer croisée et la difficulté d’intervenir en cas d’avarie. Si le waypoint a été rapproché des côtes islandaises, la flotte devra néanmoins faire face à une forte dépression, de quoi susciter de l’appréhension chez les skippers.

    À près de 900 milles des côtes hexagonales, la réalité de la flotte n’a pas vraiment de similitude avec celle de la terre ferme. Là-haut, dans ce no man’s land au cœur de l’Atlantique nord, pas de canicule, de coup de chaud et de recherche désespérée de fraicheur. Le mercure culmine à peine à 12°C pour la flotte, celle de l’eau également et elle va continuer à chuter à l’approche de l’Islande. "Il fait froid, la pluie est froide et l’humidité prégnante… J’ai dû fermer ma véranda", s’amuse Arnaud Boissières (La Mie Câline). "C’est une ambiance humide avec de la brume, comme à Cherbourg au mois de janvier", poursuit Louis Duc (Fives - Lantana Environnement).

    De fortes turbulences attendues
    À cette baisse du mercure s’ajoute un autre paramètre : une dépression très active qui devrait atteindre le nord-est de l’île, avec 40 nœuds fichiers et des rafales à 50 nœuds. Mer croisée, côte sous le vent et difficulté d’intervention en cas d’avarie… Pour la direction de course, envisager le contournement de l’Islande dans ces conditions était "délicat et dangereux" d’où la décision d’y renoncer. Un nouveau waypoint (point de passage) a donc été placé à 124 milles plus à l’Ouest.

    Président de la SAEM Vendée et du Département de la Vendée, Alain Leboeuf évoque "un choix de raison" : "nous ne ferons pas prendre de risques démesurés aux skippers". "Les modèles météo ne cessent de s’aggraver", confirme Francis Le Goff, le directeur de course. Christian Dumard, consultant météo, explique : "la dépression se forme dans le Sud-Ouest de la flotte et va se creuser progressivement vers le Nord-Est de l’Islande".

    Malgré cette décision empreinte de prudence, la flotte s’apprête donc à faire face à de fortes turbulences dans les prochains jours. "Dans un premier temps, des vents forts dans la partie Sud de la dépression pourraient atteindre 45 à 50 nœuds, poursuit Christian Dumard. Dans la journée de samedi, un courant de vent de Nord-Ouest va se renforcer avec des rafales entre 40 à 45 nœuds, le long du relief, entre l’Islande et la dépression".

    "L’expérience n’empêche pas d’avoir peur"
    Pour les skippers, l’appréhension est palpable. Isabelle Joschke, qui a retrouvé du vent au cœur de la flotte, assure avoir les yeux "rivés sur les fichiers météos depuis trois jours". "Il va bien falloir redescendre après avoir passé le waypoint et ce sera difficile à gérer", confie la navigatrice de MACSF. Et elle ajoute : "si l’expérience aide, ça n’empêche pas d’avoir peur".

    Pendant ce temps-là, la course continue et les équilibres s’affinent, d’autant que pour une grande majorité d’entre eux, la pétole n’est plus qu’un lointain – et mauvais – souvenir. En tête, Charlie Dalin (APIVIA) a pris la poudre d’escampette. Il compte désormais un peu plus

    de 77 milles d’avance sur Jérémie Beyou (Charal), 105 milles sur Thomas Ruyant (LinkedOut) et 131 milles sur Benjamin Ferré (Monnoyeur - Duo For A Job) qui s’accroche encore au podium.

    Le reste de la flotte s’étire sur 370 milles. Plus à l’ouest, trois concurrents sont à la latitude des côtes écossaises : Antoine Cornic (EBAC Litterie, 6e), Louis Duc (Fives - Lantana Environnement, 7e) et Denis Van Weynbergh (Laboratoires de Biarritz, 4e). La zone de molle dans laquelle ils sont englués devrait progressivement se résorber, leur permettant de revenir sur leurs camarades de l’Ouest. "Il y a un petit labyrinthe à trouver jusqu’à l’Islande", résume Louis Duc qui assure "s’éclater à bord". Ainsi va le quotidien à la Vendée Arctique - Les Sables d’Olonne avec la conviction, plus forte de jour en jour, que les certitudes n’existent décidément jamais au large.

    Toutes les réactions des skippers à retrouver dans le fil info de la Vendée Arctique

     

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  6.  

    16.06.2022
    PARCOURS MODIFIÉ : LES SKIPPERS NE FERONT PAS LE TOUR DE L’ISLANDE
     
    Compte-tenu des conditions météorologiques très difficiles annoncées, les 24 coureurs ne pourront finalement pas faire le tour de l’Islande.

    Un nouveau parcours de 3300 miles est redessiné !

    Réaction d’Alain Leboeuf, Président de la SAEM et du Département de la Vendée :

    "Sur cette 2e édition de la Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne, nous voulions que les skippers puissent pour la première fois contourner l’Islande en coupant le cercle polaire arctique. Nous savions que ce parcours innovant et extrême était susceptible d’évoluer jusqu’au dernier moment en fonction des conditions météorologiques autour de l’Islande. Après une étude approfondie de la situation de ces dernières heures avec la direction de course et notre expert météorologue, nous décidons une modification de parcours. C’est de notre responsabilité et le choix de la raison. Le devoir premier de tout organisateur est d’assurer la sécurité des marins. Comme je l’avais dit, nous ne ferons pas prendre de risques démesurés aux skippers."

     

     LES JOIES DE LA GLISSE RETROUVÉE

     

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    Une météo "a little wicked"... 

    HokaHey !

  7. Hé, hé !

     

     

    Une veille histoire entre les décibels et moi...

    Ma grand-mère était professeur de piano, alors forcément, tout jeune, j'ai eu le droit à l'apprentissage de l'instrument, puis ce fut la batterie. D'abord avec la fanfare de l'école dirigée par le prof de musique. Il y avait là, élèves et profs qui souhaitaient y participer, un répertoire de Bobby Lapointe à Gainsbourg ! ouais, ouais !. Nous sommes même allés jouer sous les fenêtres de Jacque Lang alors ministre de la Culture...! Place des Vosges (Paname)... un grand moment !!!

    J'avais même décidé de prendre ; enfin, des cours de batterie, afin d'améliorer ma "technique", mais je suis parti à Douarnenez pour y suivre une formation de charpentier de marine, et la batterie fut ranger dans un coin pendant de longues années...

    Une autre "musique" que j'ai appris à jouer à Douarn'... celle du rabot électrique, avec comme instrument de « percussion » la masse !!!

    Bref, la partition du copeau de bois en scie majeur !

    "La musique, c’est comme la vie, ça se respire..." Françis Zegut

     

     

    HokaHey !

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  8. L’INCROYABLE RÉSISTANCE DES BATEAUX À DÉRIVES

    La flotte quitte progressivement cette zone de vents légers qui l’a considérablement ralentie ces dernières heures. Le groupe de bateaux à dérives qui s’est élancé vers l’Est résiste en tête de classement (Ferré, Soudée, Cousin) et cela pourrait durer dans les prochaines heures. Les foilers situés plus à l’Ouest, menés par Charlie Dalin, sortent progressivement de la dorsale et mettent le pied sur l’accélérateur.

     

    Il est 19h, c'est l'heure...!

    Manuel Cousin à bord de Groupe Sétin

    Mouais... enfin presque... 19h !

     

     

     

     

     

     

     

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  9. ROUTE BARRÉE et dorsale anticyclonique

     

    “Dans la dorsale ça va faire un peu l’accordéon. Les premiers vont entrer dedans et ralentir. Cela va me permettre de revenir mais ils sortiront les premiers et l’écart va à nouveau se creuser.” expliquait Nicolas Lunven (Banque Populaire) ce matin à la vacation. Dans cette zone de vent très faible, les marins devront saisir la moindre petite risée et porter une attention toute particulière à chaque réglage. Les concurrents ont choisi leur positionnement, globalement plus au sud pour les foilers et plus au nord pour les bateaux à dérives, mais une part d'incertitude persiste “J’ai choisi mon positionnement sud, mais la dorsale évolue vite, les prévisions ne sont jamais parfaites et les modèles météo ne sont pas trop d’accord. Certains voient la dorsale plus gonflée que d’autres. Ce sera la surprise !” note Giancarlo Pedote. Pour que cette partition d’accordéon soit mélodieuse, il faudra donc aussi un peu de réussite…

     

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    www.www.vendeearctique.org/linfo-en-continu

     

    "Pour que cette partition d’accordéon soit mélodieuse..."

    Cap sur l'étrave !

     

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  10. Clarisse Crémer : C’était ma première course en solitaire en IMOCA. J’avais pas mal d’appréhension mais j’en garde un super souvenir. On avait eu une météo un peu difficile au début avec le passage de deux fronts. C’est assez fou d’aller aussi nord, c’est engagé sportivement. Sur cette course, on a la sensation de se faire passer dessus par les dépressions et les anticyclones, on subit davantage les systèmes météo que sur une transatlantique. La météo est hyper changeante, c’est vraiment intense, engagé. Il faut réguler en permanence, ce qui n’est pas simple en IMOCA.

     

     

     

     

    Cap sur l'étrave !

  11. Il y a 10 heures, Jdi Minia a dit :

    @papi.michel Merci pour ce premier classement tout beau. Et quelle abnégation de te classer avant dernier...🤭

    Mouais, Mouais...

    "tout beau"..."tout beau"... faut voir... J'aimerai m'y voir choir...🙄

    En attendant, p'tit Zic, pour nos , valeureuses et valeureux "classeurs" 

    Biz

    "Je suis dans un monde de rêve et de doux enchantement"

    Cap sur l'étrave !

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  12. Oyez ! Oyez !

    Gentes Dames et beaux Damoiseaux...

    Dans la Série... "déjà-entendu".  

    Ou, peut-on encore écrire des chansons originales ?

    Prêtons l'oreille...

    L'Original (1971) : écoutez bien les 2 premiéres minutes...

     

    Et voici ces 2 minutes version

     

    Et plus fort... La reprise de la reprise de Portishead...!

    Étonnant, non ?

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    HokaHey !

     

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