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tsi-na-pah

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Posts posted by tsi-na-pah

  1. La consommation de matières par l’essor du numérique va de pair avec son empreinte énergétique.

    Le ratio « matières mobilisées /équipement produit » est en moyenne de 34 kg pour 100 g d’appareil : hydrocarbures, minéraux, matières déplacées lors de la phase d’extraction, métaux et terres rares comme le gallium, l’indium, le tantale, le ruthénium ou le germanium dont les équipements numériques sont les principaux utilisateurs.

    La fabrication d’un smartphone – environ 20 millions sont vendus chaque année en France – nécessite 70 matériaux différents dont des métaux qui représentent 40 % à 60 % du poids de l’appareil.

    Les données du graphiques sont disponibles en téléchargement via le lien Données

     

    Avant d’arriver dans des magasins totalement immaculés et tout de verre vêtus, les smartphones, ordinateurs et autres terminaux numériques ont parcouru des milliers de kilomètres et ont connu un chaîne de fabrication qui « carbure aux énergies fossiles » : l’extraction minière de composants (dont les plus connus sont les métaux rares), l’assemblage du produit fini à des milliers de kilomètres et leur transport vers le lieu de vente. Pas étonnant donc que la fabrication d’un ordinateur portable de 2 kg émet 103 kg de CO2, sur les 156 kg émis sur l’ensemble de son cycle de vie.

    Nous nous connectons aujourd’hui à internet grâce à des câbles sous-marins, enfouis au fond de tous les océans et mers du globe. Et les chiffres donnent le tournis : 406 câbles sous-marins fonctionnaient début 2020, le plus court faisant 131 kilomètres, le plus long près de 20 000 kilomètres, en partant de Malaisie pour arriver en Californie.

     

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    Votre site internet a de très fortes chances d’être hébergé non pas sur un seul serveur qui vous est propre, mais dans le cloud.

    Le Cloud Computing - nom de l’hébergement dans le cloud - ne signifie pas que le fonctionnement soit totalement dématérialisé. Bien au contraire. Ce sont plusieurs serveurs qui sont connectés constamment sur un même réseau pour assurer le fonctionnement de votre site.

    Le leader sur ce marché n’est autre qu’Amazon - Amazon Web Services (AWS) plus précisément. Il détient plus d’un tiers du marché et surtout plus de la moitié des 10 000 sites les plus visités au monde (Netflix, Spotify, Apple, Airbnb…)

    Le numérique représente 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Et ce chiffre risque de doubler d’ici à 2025.

    Début 2018, l’ONG Greenpeace observait que 50 % de l’approvisionnement en électricité d'AWS reposait sur les énergies fossiles, tandis que 17% s'appuyait sur des énergies renouvelables. Alors, même si votre site n’a pas les mêmes besoins que Netflix, chacune de vos actions pour réduire vos émissions compte - surtout pour votre Bilan Carbone.

    Depuis plusieurs années, il est possible de s'appuyer sur de l'hébergement web vert, c’est-à-dire sur des serveurs qui tournent grâce aux énergies renouvelables, éolienne et solaire en majorité. Beaucoup d’acteurs le promettent, mais peu l’appliquent réellement.

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    www.librairie.ademe.fr/consommer-autrement/5226-evaluation-de-l-impact-environnemental-du-numerique-en-france-et-analyse-prospective.html

    www.www.insee.fr/fr/statistiques/4238589?sommaire=4238635

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  2. À propos de N'APache...

    Que l'esprit du vent, arrière, soit avec vous !

    Biz les NAP

    HokaHey !

    Buffy Sainte-Marie auteure-compositrice Cris ( Canada et États-Unis, entre les montagnes Rocheuses et l'océan Atlantique.)

    Tanya Tagaq Gillis chanteuse inuite  du Nunavut (territoire qui s'étend sur une grande partie de l’Arctique canadien )

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  3. Et le vainqueur est...

     

    À la latitude de l’estuaire de la Loire, Edmond de Rothschild et Banque Populaire ont viré à tour de rôle, à une heure d’intervalle entre une et deux heures dans la nuit.  Cap à l’est, toute ! À 8h ce jeudi matin,  le premier, crédité d’une avance de 27 milles pointe désormais à 320 milles de l’arrivée, en route directe. Le sprint final est lancé pour les deux équipages. Ils progressent dans un vent de nord-nord-est d’une quinzaine de nœuds en direction de Concarneau qu’ils devraient rallier en un seul  bord en incurvant progressivement leurs trajectoires vers la ligne d’arrivée à mesure que le vent basculera à gauche.

    Le pied au plancher, une course de vitesse pure à près de 30 nœuds est engagée sur une mer plus lissée. En approche de l’arrivée, ces deux géants, qui dépassent une fois encore leurs prévisions de vitesse dans ces conditions, repoussent les limites du vol au large à une allure proche du vent. Au maximum de leur potentiel, ils” bombardent”, ou plutôt  ils” tartinent” comme le veut le jargon.

    Pour l’heure, Charles Caudrelier et les siens possèdent un léger avantage sur l’équipage de Banque Populaire. Mais tout reste à faire à des vitesses au maximum des performances où les écarts se font et se défont en un rien de temps. Les douze marins de ces deux trimarans Ultim sont attendus à partir de 18h30 pour se départager sur la ligne d’arrivée du Finistère Atlantique – Challenge ACTION ENFANCE, en baie de Port-La Forêt.

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    Après une remontée au louvoyage mercredi, qui a vu les trajectoires des deux premiers bateaux se rapprochées après s’être nettement écartées, Maxi Edmond de Rothschild et Banque Populaire XI ont poursuivi leur route au nord cette nuit avant de virer vers 5h, cap à l’est en direction de Concarneau. On les retrouve ainsi, en ce début de matinée, positionnés à la latitude de Nantes et entre le 12ème et 13èmeouest. Ils progressent au reaching (vent de travers) à vive allure, à 30 nds de moyenne sur les 4 dernières heures.
    Après avoir été très proche cette nuit, Maxi Edmond de Rothschild distance désormais Banque Populaire de 27 milles grâce à un virement effectué plus tôt en fin de nuit, lui permettant d’accroitre sa vitesse de progression de 5 nds, pour passer de 25 à 30 nds. Les deux autres bateaux, Sodedo Ultim 3 et Actual Ultim 3 sont toujours distancés, avec 210 milles de retard sur le premier pour Sodebo et près de 300 milles et plus de 12h pour Actual.
    Au cours ce cette journée, les deux premiers vont progresser dans une situation météorologique fiable mais propice à un vent très variable en direction et force. Cela est dû à l’évolution de la dorsale sur les îles britanniques, qui va engendrer un desserrement puis un resserrement du gradient de pression dans leur route vers le sud de la mer d’Iroise jusqu’en fin d’après-midi. Dans ce contexte, les allures pourront ainsi fortement varier sur le plan d’eau, entre le près (vent de face) et le reaching (vent de travers).

    Chronologiquement, ces deux bateaux vont continuer de progresser babord amure à fortes allures jusqu’en fin de matinée, avec des vitesses dépassant les 32 nds jusqu’à 10h avant de baisser vers 25 nds. Ensuite, avec la baisse partielle du vent cette après-midi entre 10 et 15 nds, les vitesses de progression se stabiliseront autour de 25 nds, dans un bord au reaching qui les amènera au large de la pointe sud du Finistère. A ce moment, le vent se renforcera temporairement au nord-nord-ouest à près de 20 nds avec des rafales entre 25 et 30 nds. Passer ce brusque changement, le vent faiblira rapidement derrière pour les derniers 30 milles à l’approche de l’arrivée à Concarneau. Il tournera au nord pour 10 à 15 nds, avec des rafales entre 15 et 20 nds, avant de tomber en fin de soirée au nord-nord-est pour 5 nds. L’arrivée des premiers, envisagée à partir de 21h, s’opérera dans des conditions idéales d’assez petit temps sous une mer belle et un soleil couchant des plus agréable. Compte tenu de l’écart actuel entre les deux premiers, et la prise en compte d’une situation fiable sans véritable risque de dérive, Maxi Edmond de Rothschild devrait franchir la ligne d’arrivée en tête. Mais qui sait, tout événement imprévu peut modifier ce classement.

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    Cap sur l'étrave !

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  4. Une trajectoire tricotée en escalier

    Depuis le passage hier de l’île de Santa Maria aux Açores, la flotte Ultim du Finistère Atlantique – Challenge ACTION ENFANCE poursuit sa remontée vers Concarneau. Au près, au rythme des virements de bords, les routes ont divergé. À commencer par celles empruntées par les deux bateaux de tête, qui pour la première fois depuis le début de la course ont suivi des options différentes pour rejoindre la latitude du cap Finisterre. Un divorce sur l’eau de courte durée, puisqu’à la mi-journée ces deux inséparables avaient déjà repris leurs bonnes habitudes : au contact, en mode course de vitesse pure à plus de 25 nœuds de moyenne. Chassez le naturel, il revient au galop pour attiser le suspense sur cette fin de course qui redouble d’intensité à mesure que ces deux grands animateurs de la tête de flotte progressent vers l’arrivée. Ils sont attendus à Concarneau, demain jeudi, à partir de 20 heures. Dans quel ordre ? Impossible pour l’heure de dire lequel des deux équipages décrochera la victoire.

    Une trajectoire tricotée en escalier, rythmée par neuf changements de bord sur les dernières 24 heures pour le Maxi Edmond de Rothschild ; une route plus directe avec un deux virements du côté de Banque Populaire… Et au bout du compte, deux bateaux qui se retrouvent très proches après s’être séparés. Pour de nouveau pointer à quasi égalité dans le travers du cap Finisterre. « On a passé une nuit à tirer des bords, à jouer avec le vent, à faire avancer le bateau face au vent et la mer dans des conditions assez variables. Cela demande de la concentration et cela occupe les quarts. Banque Populaire XI nous mène la vie dure. C’est la première fois depuis deux-trois ans qu’on a un concurrent qui nous pose autant de problèmes. Cela nous a obligés à nous surpasser, mais on est assez ravis de cette confrontation, » témoigne Charles Caudrelier, joint en direct en fin de matinée..

    « C’est loin d’être fini ! »
    Des propos qui font volontiers écho aux mots reçus de Ronan Lucas à bord de Banque Populaire, où l’adrénaline de la compétition au meilleur niveau de performance l’emporte aussi « La remontée vers Concarneau se passe très bien jusqu’à maintenant. Ce matin, on a un peu de mer, on marche entre 25 et 30 nœuds. Cette nuit, on a moins bien dormi, mais le bateau nous apporte beaucoup de satisfaction. Il est nickel, c’est une grande fierté pour toute l’équipe qui a été au top pour le préparer au mieux. Il nous a causé zéro souci depuis le début de la course. Pourvu que ça dure, parce que c’est loin d’être fini ! »  Rien n’est effectivement joué entre ces deux bateaux que les routages ont bien du mal à départager sur la ligne d’arrivée qu’ils devraient rallier à partir de 20 heures demain. Rappelons que 38 secondes séparaient ces protagonistes à la première porte ACTION ENFANCE Canaries.

    À bord de Sodebo Ultim 3, en troisième position, Nicolas Troussel, convient qu’il est difficile d’imaginer revenir sur ces leaders qui bénéficient de l’émulation de leur confrontation pour tirer la course par devant. Pour autant le plaisir de découvrir la régate à bord d’un géant des mers s’apprécie à sa juste mesure. D’autant plus pour ce bizuth qui raconte : « je fais de l’Ultim depuis trois semaines ! Je découvre plein de choses sur le bateau, avec un bel équipage et une super équipe derrière. On est un peu tout seul au milieu entre les deux bateaux de devant et Actual un peu derrière. On essaye de faire notre course au mieux et de grappiller quelques milles sur les premiers. On cherche à trouver du vent et à tirer les bons bords, car il y a des bonnes bascules de vent dont on espère bien profiter. »

    Plus en arrière, le challenge est de taille aussi pour Actual Ultim 3 où l’alchimie du collectif fonctionne à bord d’un bateau qui progresse aujourd’hui dans des vents moins soutenus. Bien entouré par un équipage aux compétences complémentaires, Yves le Blevec continue de s’enrichir des talents qui l’accompagnent, à l’image d’Anthony Marchand, d’Alex Pella, et de Jean-Baptiste Le Vaillant. Autant de valeurs ajoutées pour progresser en solitaire dans une logique de transmission et de partage d’expérience. L’humour légendaire du mediaman Ronan Gladu et la fraîcheur de la jeune Amélie Grassi font le reste pour rappeler que la course Finistère Atlantique – Challenge ACTION ENFANCE dont le niveau sportif n’a jamais été démenti, réunit aussi tous les ingrédients d’une formidable aventure humaine à bord de bateaux d’exception. Après Sodebo Ultim 3, attendu en fin de matinée de vendredi à Concarneau, le quatrième bateau devrait couper la ligne vendredi en fin d’après-midi.

     

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  5. « ... LES BRIOCHETTES PÉPITES DE RONUS »

     

    Amélie Grassi - la skipper du Class40 La Boulangère bio - dispute la Finistère Atlantique - Challenge ACTION ENFANCE à bord d'Actual Ultim 3. Elle répond aux questions de l'organisation.
    Les paysages aux Açores
    C’était top les Açores de jour hier. Sur ce genre de parcours, c’est toujours un bonus sympa de pouvoir admirer les îles au passage. J’y reviens dans 3 semaines en vacances… belle mise en bouche !

    Les conditions 
    Nous débutons une longue remontée au près vers Concarneau. Pour l’instant les conditions sont clémentes nous évoluons dans 12-20 noeuds de vent environ et la mer est plutôt plate. C’est très instable, il faut réguler en permanence en fonction des nuages. Demain le vent se renforcera un peu et la mer sera sûrement moins agréable mais rien de trop fort en perspective.

    La gestion de la fatigue
    Entre les vitesses élevées du bateau et le rythme soutenu à bord, forcément nous tirons sur les organismes. Mais en équipage, on parvient quand même à bien gérer le repos de chacun donc nous ne sommes pas cramés !

    Le rire de Ronan Gladu, on en redemande ! 
    Nous allons faire de notre mieux pour vous envoyer un peu du rire légendaire de Ronus (même si sa spontanéité ne permet pas toujours de choper l’enregistreur à temps !!!)

    La musique à bord
    Pas de playlist collective à bord même si nous sommes 2 ou 3 à écouter de la musique dans nos oreillettes. Quelques titres qui m’accompagne en mer en ce moment : Per due che come noi (Brunori Sas), La Quête (Orelsan), La canzone di Marinella (De André), Candide Crush (Therapie Taxi)… variable en fonction des conditions météo !

    Côté anecdotes de vie à bord
    ~ Jean-Bapt (Jean-Baptiste Le Vaillant) s’amuse à cacher les briochettes pépites de Ronus, briochettes généralement mangées avant que ce dernier ne parvienne à les retrouver (je pense avoir deviné par qui mais je n’ose pas balancer avant l’arrivée, il reste quand même 3 jours de près il faut maintenir la bonne ambiance à bord 😄). Ronus est persuadé de ne savoir ni ranger ni chercher, c’est moche !
    ~ Antho (Anthony Marchand) a essayé de se doucher aux Açores mais apparemment l’eau était trop froide. Il a crié très fort et s’est rhabillé encore savonné. Pour nous c’est chouette il sent bon, de son côté ça a l’air de gratter un peu !
    ~ Au passage des Açores c’était sympa, 3 petits bateaux à moteurs sont venus à notre rencontre

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    « Ont-ils fait le pari de jouer un routage optimal  pour aller chercher la bordure forte de la dépression espagnole ? Ont-ils volontairement appuyé dans des conditions légèrement plus engagées pour tester le bateau dans des conditions plus fortes ? Les questions sont nombreuses et les deux options restent proches en termes de résultat, » analyse Gildas Morvan. Au-delà, il explique que deux options se distinguent : l’ascension en escalier du Maxi Edmond de Rothschild et une montée plus directe pour Banque Populaire, les deux géants progressant dorénavant tribord amures, cap au nord. « Ils vont chacun chercher leur dernier  point de virement pour rejoindre Concarneau, » ajoute le directeur de course. Les prochaines heures en diront plus sur le dénouement de ce scénario qui préserve le suspense. Rien n’est joué et la régate redouble d’intensité alors qu’il reste moins de 800 milles à courir en route directe pour rejoindre l’arrivée

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  6.  le près peut être « plaisant »

    Si les jours se suivent et ne se ressemblent pas sur la Finistère Atlantique - Challenge ACTION ENFANCE, une constante persiste avec deux bateaux qui ne se lâchent pas et progressent à quasi égalité dans toutes les conditions rencontrées et sous toutes les allures. Ce mardi à la mi-journée, le Maxi Edmond de Rothschild et Banque Populaire se tiennent toujours en une poignée de milles. « Nos petits camarades de Gitana ne sont pas très loin. La bagarre version match race au milieu de l’Atlantique continue de plus belle, » confirme ce mardi midi Armel Le Cléac’h. À bord de Banque Populaire, il a mis le clignotant à droite pour enrouler, la nuit dernière, l’île de Santa Maria. Il progresse depuis, bâbord amures, en direction de la pointe sud-ouest de la péninsule ibérique dans un vent de nord-est d’une douzaine de nœuds.
    Après Actual Ultim 3 qui s’est acquitté à son tour à 13h56 ce mardi – une douzaine d’heures après le leader le Maxi Edmond de Rothschild -, du passage de la porte ACTION ENFANCE Açores, toute la flotte progresse désormais sur la route retour vers Concarneau. Cela pourrait être la dernière ligne droite. Mais comme annoncé depuis le départ, c’est bien au louvoyage dans des vents contraires, que se poursuit désormais la course qui prend au quatrième jour une toute autre tournure. « Après avoir navigué avec une mer belle, les marins vont subir progressivement des conditions beaucoup plus inconfortables. Avec un vent très instable en force et direction, piloté par l’anticyclone au sud-ouest de l’Irlande et une dépression orageuse au sud de l’Espagne, les conditions seront de plus en plus fortes en direction du cap Finisterre, » explique de son côté Pascal Scaviner de Météo Consult.

    Du plaisir dans le près ?

    Place donc au près, encore du près et toujours du près jusqu’à l’arrivée. Pour autant, à bord des équipages qui repoussent les limites du vol, la course pourrait néanmoins donner lieu à une remontée dans des vents contraires propices encore et toujours à de belles et franches accélérations. « Ces bateaux sont capables aujourd’hui de naviguer jusqu’à 30 nœuds à une allure proche du vent. Ils abattent un tout petit peu et ils se calent sur un près océanique très rapide qui leur permet de décoller. On voit que cet après-midi, ils progressent déjà à 25 nœuds de moyenne sur quatre heures, c’est dire que les pointes à 30 ne sont pas exclues. Dans le cadre de cette course en équipage, ils peaufinent tellement les réglages qu’ils vont tirer le maximum de ces 48 heures de course au près pour pousser très loin les bateaux dans le vol, » analyse le directeur de course, Gildas Morvan.

    Des propos qui trouvent un large écho dans les rangs de la flotte, comme l’illustre Thomas Rouxel, à bord de Sodebo Ultim 3. « On découvre énormément de choses dans les réglages. Il s’agit de nous adapter aux nouveaux foils qu’on a installés cet hiver. Avec ces nouveaux appendices, on arrive à décoller plus tôt. Ça nous permet de mieux traverser les transitions. On espère aussi en profiter sur la remontée vers la Bretagne. C’est hyper intéressant, on progresse de jour en jour, » confiait ce matin ce barreur-régleur engagé aux côtés de Thomas Coville, qui trouve désormais que le près peut être « plaisant ». Preuve s’il en est que ces géants de mer n’ont sans doute pas fini de révolutionner la navigation à la voile.

    À la recherche des bons bords sur une route nord

    Dans ce contexte, pas étonnant que les équipages privilégient très tôt une route nord, à l’image du Maxi Edmond de Rothschild qui vient d’enclencher, sur les coups de 16h, un premier virement. « Compte tenu du coup de vent et de la mer forte prévus demain mercredi près du cap Finisterre, les marins devraient opter dès ce mardi pour une route nord moins risquée, dans des conditions plus maniables, » justifie de son côté le prévisionniste de Météo Consult.

    À bord d’Actual Ultim 3, le jeu reste ouvert sur la route retour vers l’arrivée. « Notre objectif va être de soigner le plus possible notre trajectoire et de trouver le bon compromis au regard des différentes options qui nous emmènent dans du vent plus ou moins fort. La discussion va se placer à ce niveau-là : à savoir jusqu’où se placer dans les jours de près qui nous attendent entre Santa Maria et Concarneau. On a l’avantage d’avoir un bateau qui marche bien au près. On va essayer de trouver les bons bords sans pour autant se positionner par rapport à nos petits camarades, » déclare Yves Le Blevec.  Vol ascensionnel ou louvoyage sensationnel ? Une chose est sûre, un nouvel épisode de la course débute aujourd’hui, à 48 heures d’une première arrivée estimée à partir de 16h jeudi… Là-haut à Concarneau.

     

     

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  7. "C’EST COMME À LA MONTAGNE ! "

     

    « Nous terminons la deuxième portion du parcours, en approche des Açores que nous allons contourner dans les heures qui viennent. Nous n’avons pas beaucoup de vent pour le moment. Il fait nuit, il n’y a pas du tout de lune, c’est une vraie grosse nuit noire. On a mis en gros 24h pour traverser entre les Canaries et les Açores, on n’avait pas vu un bateau depuis les Canaries mais là, en approchant des Açores, on voit des feux de pêcheurs apparaître. Donc il y a encore de la vie sur terre, c’est une bonne nouvelle ! En approchant des Açores, on est tombé dans la molle, il n’y a que 8-10 nœuds actuellement alors qu’on avait fait le début de la traversée rapidement à plus de 30 nœuds de moyenne. On vient de changer de voile pour en mettre une plus grande. Il y a de l’activité sur le pont pour essayer de rester rapide malgré tout. Il y a quatre personnes sur le pont. Moi, je vais bientôt aller me coucher.

    Les troupes sont en forme, l’ensemble de l’équipage a bien respecté ses rythmes de quart, sauf Thomas et moi, on a un peu dérogé à nos règles de fonctionnement depuis la nuit dernière. Thomas est resté éveillé longtemps au passage des Canaries pour contourner Lanzarote avec les accélérations de vent fort, les manœuvres etc. Je l’ai laissé dormir ensuite ; et maintenant, nous allons reprendre notre rythme de quart. Nous sommes concentrés, on essaye de faire avancer le bateau. On découvre énormément de choses avec tous les réglages qu’on doit adapter avec les nouveaux foils. On a beaucoup profité de ces améliorations sur la descente vers les Canaries car le vent était assez léger. Avec ces nouveaux foils, on arrive à décoller plus tôt. Ça nous permet de mieux traverser les transitions, comme le dévent de Madères. On va beaucoup en profiter sur la remontée vers la Bretagne puisque ce sera au louvoyage, au près, et on a vu qu’on était capable de décoller et de voler à ces allures, ce que l’on était pas capable de faire l’année dernière. C’est hyper intéressant, on progresse de jour en jour et l’ambiance est très bonne. Sur ces 24h de reaching, on a mis beaucoup le pilote automatique parce qu’il barre très bien à ces allures. Ça nous a permis de bien nous reposer aussi. Pour le moment, tout va bien. 

    La remontée s’annonce moins drôle que la descente, c’est comme à la montagne ! Et comme souvent en bateau, c’est plus sympa de faire du portant que du près. On va quand même prendre du plaisir, on va quand même voler. Stratégiquement, il va y avoir des coups à jouer, c’est sûr, il y en a tout le temps ! Maintenant, il n’y a pas de grosse option à prendre, il y a un couloir de vent qui accélère au cap Finisterre et une dorsale sur la gauche, dans le Nord-Ouest du cap Finisterre. On va remonter entre ces deux zones-là. Il y aura pas mal de manœuvres. On devrait mettre environ deux jours pour atteindre la Bretagne. On pense avoir un peu de vent, ça ne va pas être “que” les vacances non plus ! »

    Thomas Rouxel, équipier à bord de Sodebo Ultim 3

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  8. « LE PASSAGE DES ÎLES, C’ÉTAIT SPORTIF ! »

     

    Franck Cammas : “C’était sportif il y avait quand même du vent jusqu’à 24/25 nœuds dans l’accélération. Il fallait arriver au portant avec le J0, empanner, rouler et repartir au reaching sous J3 donc il y a eu pas mal de changements de voiles, de transitions. Par contre ça s’est fait vite, il n’y a pas eu de zone de dévent trop marquée. On était bord à bord avec Banque Populaire, c’était une vraie régate au contact même si c’était la nuit et qu’on ne voyait que ses feux. On n’a pas vu l’île non plus, mais c’était un beau passage ! 

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    Morgan Lagravière : “C’était tonique, des conditions bien engagées, assez variables avec l’accélération du relief, c’était plutôt intense ! Après ça j’ai bien dormi. C’est quand même assez exceptionnel sur ces bateaux-là d’avoir autant de proximité avec un concurrent au bout de trois jours de course. Un passage comme ça, c’est un moment assez unique. On s’est relayés à la barre avec Franck, on a fait des pointes à plus de 40 nœuds, avec peu de lune, peu de repères visuels, c’est toujours un peu stressant et engagé. Mais c’est du bon stress et du bon engagement ! Il y a une petite frustration de ne pas être ressorti devant Banque Populaire mais ils ont été meilleurs que nous sur la trajectoire. Ça restera un bon moment, un bon souvenir et la course est encore assez longue ! » 

     

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  9. MATCH RACE LE LONG DU PORTUGAL

     

    Avec des vents portants, les marins ont pu descendre l’Atlantique à vive allure dans la journée de samedi avec des pointes à 40 nœuds de vitesse dans une mer pas encore trop formée. Après un empannage samedi après-midi pour se rapprocher des côtes ibériques, le vent a forci la nuit dernière au large des côtes portugaises. Avec une mer agitée à forte, les marins ont perdu un peu de vitesse mais la progression restait rapide avec des vitesses proches des 30 nœuds. Au petit matin, les 3 premiers Ultim se livraient à une véritable bataille à la latitude du détroit de Gibraltar. Charles Caudrelier et son équipage sur Maxi Edmond de Rothschild ne devançait Banque Populaire XI que de 6 milles et Sodébo Ultim de 22 milles à 9h00 ce matin

     

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    "Depuis qu’on a quitté le Finistère, sous un soleil radieux (évidemment!), il fait gris.
    Mais un vrai gris, bien austère, plombant, limite oppressant… Et en tant que Brestois, je m’y connais en nuance de gris ! Je croyais que c’était la canicule en Europe ? Ici c’est surtout la « caniPULL » !!
    Depuis hier et surtout cette nuit, nous sommes dans la « brise » comme disent les professionnels : ya du vent quoi !  Toute l’équipe est à bloc pour tirer le meilleur profit de l’Ultim Actual et ça envoie, avec le compteur qui s’affiche régulièrement en rouge écarlate, au-dessus de 40 nds !
    C’est grisant, hallucinant mème d’enchaîner les heures à cette vitesse ! Mais la tension augmente d’autant plus sur le bateau et les marins : la dérive centrale chante, siffle en continu, voire elle hurle à la mort en fin de surf… ça tombe bien, nous dormons autour d’elle entres deux quarts ! (2 poufs de repos sont carrément adossés au puit de dérive : un oreiller siffleur en gros).

    Franchement, le niveau sonore à l’intérieur de la coque est à la limite du supportable. Et puis, il y a cet incessant « coup de raquette » : le bateau vole sur ses foils, qui ont tendance à «déraper » (glisser de travers en gros) et les safrans corrigent ça instantanément, ce qui donne des acoups gauche/droite permanents: on ne tient pas debout !
    Forcément nos 2 chefs de quart, Yves et Antho, dorment très peu. Ils sont là, de tous les instants, pour distiller conseils et technique pour tirer le maximum du bateau. Et on est à la limite… Par exemple, pour choquer l’énorme gennaker, il faut être trois, pour soulager le winch qui est clairement sous-dimensionné à ce moment là
    C’est un peu décevant, à chaque pointage, de voir le match se jouer juste devant nous, alors que l’on donne tout. Mais le moral et la cohésion d’équipe sont au top, on ne lâchera rien ! Bientôt les Canaries, et peut-être le retour du soleil et de l’Ultim Actual ?"

    Ronan Gladu, à bord d’Actual, le 3 juillet 2022

     

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    Franck CAMMAS – Maxi Edmond de Rothschild : « Ce début de course, était une course de vitesse le long du Portugal et de placement dans les empannages. On voit que les 3 premiers bateaux vont à des vitesses très similaires. Cette nuit, on peut dire qu’on a eu des vents forts par rapport à la voilure que nous avions à ce moment-là.

    Dans les vents un petit peu plus faible, on voit que Banque Populaire arrive à bien tirer son épingle du jeu et Sodebo Ultim 3 qui malgré une première nuit un peu en sous-régime est très au contact maintenant. C’est sympa, on a fait du match race le long du Portugal. Banque Populaire vient de réapparaitre à l’AIS, il est à 6mn à vol d’oiseau. On va finir par se voir quand le jour va se lever.

    Aujourd’hui, on sera toujours au portant, mais dans un vent plus faible autour de 15 noeuds. On est en direction de Madère, avec un long bord tribord dans des vents plutôt faibles. »

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    Corentin Horeau  – Sodebo Ultim 3 :  « Depuis le départ, il y a beaucoup de manœuvres et surtout beaucoup de changements de voiles. On vient d’empanner il y a 2h. On est souvent 4 sur le pont (2 équipiers de quart et 2 équipiers en stand-by) pour aider à régler les voiles et nous passons beaucoup de temps à barrer.
    Il y a une bonne ambiance et chacun a trouvé son rythme. Cette nuit, c’était un peu plus dur de barrer, il y avait de la mer dans une nuit noire, mais la houle vient de s’aplatir, c’est quand même plus agréable.

    Avec Banque Populaire dans notre axe, nous avons un bon lièvre devant nous. On essaye de grappiller les moindres mètres, mais ce n’est pas facile, on a des bateaux qui ont des vitesses très similaires.

    Je suis en quart avec Thomas Rouxel la première heure et Thierry Douillard la deuxième, à ce moment-là les hommes de stand by sont Thomas Coville et Nicolas Troussel. Cela permet de voir un petit peu tout le monde. On est bien dans le rythme et on essaye d’avoir tout le monde sur le pont lors des manoeuvres.

    La suite du programme, c’est un long bord tribord et un petit empannage avant de rejoindre les Canaries.
    Le vent est plus mou. On a eu du vent fort hier soir et après minuit jusqu’à 30 noeuds. C’était compliqué d’être régulier en vitesse mais maintenant le vent vient de mollir.
    C’est une belle journée qui s’annonce ! »

    Dimanche 3 juillet

    Ce dimanche, dans un flux de nord qui perd de sa vigueur pour souffler entre 12 et 15 nœuds, les skippers continuent de se livrer à un match très serré pour rejoindre les latitudes tropicales. Ils profitent de conditions de mer moins fortes qu’au cours de la nuit, ce qui permet aux marins de relâcher un peu la tension.  Au cours de cette journée de dimanche, l’objectif est de trouver la meilleure trajectoire possible pour avoir un angle au vent suffisant pour optimiser sa vitesse sans trop rallonger la route. Ils vont progresser sur un long bord en direction de Madère qu’ils devraient atteindre en fin d’après-midi. Ils auront ensuite un empannage à effectuer pour remettre de la gauche dans leur route, en direction de l’île de Lanzarote.

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  10. 34 nœuds !

    Depuis plus de 24 heures, les 25 équipiers de la Finistère Atlantique Challenge ACTION ENFANCE mènent leurs machines à vive allure. En témoignent les vitesses moyennes des Ultim sur les dernières heures de course : près de 34 nœuds ! Après un premier passage de front cette nuit nécessitant de nombreuses manœuvres et changements de voiles, les géants des mers filent au portant en direction de Porto.

    Après un départ dans de petits airs, les 4 Ultim ont réalisé des trajectoires vers l’Ouest afin de toucher du vent plus soutenu. Suite à un long bord allant de la pointe de Penmarc’h à environ 200 milles au large, ils ont effectué un empannage en milieu de nuit avant de démarrer la descente au portant. Au petit matin, Anthony Marchand, équipier à bord d’Actual Ultim 3 se réjouit : “les grandes glissades vers les Canaries ont démarré”, sur une mer relativement plate. “C’est une course de vitesse » indique Armel Le Cléac’h, skipper de Banque Populaire, alors qu’il file à 35 nœuds, à seulement 5 milles du leader en début d’après-midi, le Maxi Edmond de Rothschild qui tient sa position depuis les premières heures de course. Le skipper, Charles Caudrelier témoigne : “C’est des conditions de rêve, on a un peu de vent et la mer est plate. On se tire la bourre avec nos camarades qui ne sont pas très loin. On voit leur vitesse, c’est intéressant pour comparer les performances des Ultim. On passe beaucoup de temps à régler le bateau.”

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    À 16h, les Ultim Maxi Edmond de Rothschild, Banque Populaire et Sodebo Ultim 3 ont effectué un nouvel empannage dans un timing millimétré. L’objectif : trouver le moment parfait qui leur permettra de réaliser un long bord vers Porto afin de toucher du vent soutenu. Gildas Morvan, directeur de course explique : “Le timing de l’empannage est important, Il faut chercher l’accélération de vent en trouvant le bon dosage car en fin de journée la mer sera croisée, avec une houle de 2 à 3 mètres”. Selon les trajectoires, les bateaux pourraient rencontrer des vents d’une trentaine de nœuds dans la nuit avec des rafales pouvant atteindre 40 nœuds. “Ça va être plus sportif, il faudra être vigilant sur les manœuvres » déclare Armel Le Cléac’h. Des conditions intéressantes selon le skipper du Maxi Edmond de Rothschild : “C’est le début de saison, on ne connaît pas bien le potentiel des bateaux, on se découvre. C’est plutôt excitant que stressant d’avoir ces conditions. Ça va aller vite, on va frôler les 40 nœuds voire les dépasser ”. Au premier jour de course, la confrontation tient toutes ses promesses !

     

     

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  11.  

    Un triangle en Atlantique !

    « C’EST JUSTE MAGNIFIQUE »

     

     

    Premiers mots du bord reçus de Thierry Douillard (Sodebo Ultim 3) ce samedi matin à 7:22 (heure locale).
     

    « Nous sommes en fin de première nuit de course, tribord amure, juste derrière le front. On a eu un début de course erratique avec très peu de vent au départ. On s’est retrouvé sur une position un peu sous le vent de nos adversaires, ça n’a pas été facile à gérer, c’est parti par devant. Nous n’avons pas pu prendre l’option qu’on souhaitait prendre à l’intérieur des Glénan comme l’ont fait Gitana (Maxi Edmond de Rothschild) et Actual (Actual Ultim 3). C’est une option qu’on souhaitait prendre mais quand on a enroulé la bouée, Banque Populaire avait pris l’intérieur et nous empêchait de virer. Eux n’avaient pas l’intention d’y aller puisqu’ils n’avaient pas descendu leur safran, nous oui. Nous n’avons pas réussi à placer le virement comme on voulait alors on est un peu parti par défaut de l’autre côté. On est un peu en “chasseur” maintenant. On a retrouvé de l’air derrière le front. On a Banque Populaire entre 8 et 9 milles devant, mais tout va bien. Je vais bientôt finir mes deux heures de quart, j’avais une heure de standby avant mon quart, il me reste une heure de standby maintenant. En général on est 4 sur le pont à la manœuvre, à régler les voiles, barrer et régler les appendices. Tout l’équipage a bien trouvé  son rythme. La route est longue ! On vit des moments de glisse incroyables entre 34 et 40 nœuds, c’est juste magnifique ! »

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    Cap sur l'étrave !

     

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  12. Un triangle en Atlantique ! 

    Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild) : « Ce parcours en grand triangle sera très intéressant, avec des coups à faire, plus dans le détail que dans les grandes options.

    DÉPART PIANO, DESCENTE CRESCENDO

    Yves Le Blevec (Actual Ultim 3) : « Sur le départ, dans 10 nœuds de vent, les bateaux vont naviguer à 100% de leur potentiel toutes voiles dehors. Les conditions ne permettront sans doute pas de voler, mais ça va régater. C’est clair qu’on va aller vite dans la grande descente. On devrait rejoindre les Canaries dans deux jours et demi. En revanche, la remontée au près sera plus laborieuse, c’est le jeu ! On est tous en forme et très pressés de partir. »

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  13. Il y a 3 heures, papi.michel a dit :

    Bonsoir,

     ..., repas festif chez des amis

    🥳   Les nuits se passent à danser, tandis que le sommeil et le jeu se partagent les parties du jour non employées au travail en cours. 🛏️

    Prompt rétablissement  🙃

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  14. "on va y aller tranquille"

    Si la course est officiellement terminée, l’aventure ne l’est pas encore.

    Photo du bord - Romain Attanasio

    "Ce n’est pas fini, on est encore en mer et il faut revenir", rappelle Arnaud Boissières. "Je n’ai pas hésité à reprendre la route directe vers les Sables", poursuit Louis Duc.

    À propos de ce convoyage, Jérémie Beyou conclut, à l’unisson de la flotte : "on va y aller tranquille".

     

     

     

    Une reprise musclée comme Éole...

     

    www.www.vendeearctique.org/

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    17.06.2022
    TROIS SKIPPERS ONT FRANCHI LA PORTE, LES AUTRES VISENT L’ABRI

    La flotte de la 2e Vendée Arctique – Les Sables d’Olonne est aux prises avec l’imposante dépression qui s’enroule autour de l’Islande qui a contraint la direction de course à neutraliser les débats afin de permettre à tous les skippers de se mettre à l’abri du danger. À des degrés divers, les solitaires endurent le fort coup de vent. Cette nuit, Charlie Dalin (APIVIA) a été le premier à franchir la porte et à passer en mode conservatoire, suivi par Jérémie Beyou (Charal) et Thomas Ruyant (LinkedOut). Manuel Cousin (Groupe SÉTIN), mu par « un choix de raison », a abandonné.

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