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tsi-na-pah

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  1. « Il va s’en passer des choses ! » 17 mai 2021 Sous spi dans un vent soutenu, les Figaro expriment tout leur potentiel et le rythme s’est franchement accéléré pour les duos de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy. Les leaders aborderont les Canaries dans la nuit de mardi à mercredi. Il va rapidement falloir déterminer le point de passage exact pour « enrouler » le waypoint de La Palma (à laisser à tribord). Le groupe de tête de la Transat en Double commence doucement à se diviser en fonction des choix tactiques des uns et des autres. Ce lundi matin, il y a 60 milles d’écart latéral entre le duo le plus à l’ouest (Éric Péron / Miguel Danet) et ceux décalés dans l’est (Tom Laperche / Loïs Berrehar et Pierre Leboucher / Thomas Rouxel). Les classements sont actuellement à prendre avec des pincettes car ils se font par rapport à la route directe, ce qui favorise les concurrents de l’ouest. Une histoire de recalages Depuis hier, on observe que les duos empannent pour opérer des recalages et cela devrait continuer dans la journée, surtout cet après-midi. « Le décalage dans l’ouest est plus court car il permet un meilleur placement pour la rotation mais il y a moins de pression. Le décalage dans l’est permet d’avoir plus de pression mais rallonge la route. Ces recalages sont sûrement la résultante de petites rotations momentanées du vent à droite que les marins exploitent », explique Yann Chateau, adjoint du directeur de course. « Le choix est encore ouvert sur le passage des Canaries » En plus de gérer ces légères variations du vent et de faire marcher au mieux les bateaux, les duos analysent de manière assidue les fichiers météo pour déterminer comment passer le waypoint de La Palma. « Pour l'instant, le choix est encore ouvert sur le passage des Canaries qu'ils devraient atteindre dans la nuit de mardi à mercredi », souligne Yann Chateau. « Les routages font plutôt passer entre La Palma et Tenerife, mais quand on force le passage plus à l’est, on perd seulement 22 minutes, autant dire rien par rapport à l'imprécision des fichiers météo. » ____________ Les messages du bord reçus cette nuit : Corentin Douguet (Queguiner – Innovéo) : « Le rythme s’accélère, les milles défilent » « On est un peu déçus de notre option le long du Portugal. On pensait qu’il y avait un petit coup à faire pour recoller le paquet de tête. Il n’en a rien été. Un moment on a même pensé que ça allait tourner à la bérézina mais finalement on n’est pas si loin. C’est de la perte mais rien de grave. On a voulu jouer, c’est comme ça… Sinon c’est cool de glisser sous spi. Le rythme s’accélère, les milles défilent. » Guillaume Pirouelle (Région Normandie) : « C'est intense, pas le temps de souffler » « Nous sommes contents d'avoir enfin envoyé le spi ! On n’est pas loin d'être en tête, mais bon la route est encore longue, on reste concentrés sur nous et notre bateau. En tous cas on avance bien au portant. Le bateau est en parfait état, prêt pour une descente ventée vers les Canaries. Pas toujours facile de faire les bons choix entre plus de vent annoncé à terre et une grosse rotation droite à venir, on essaie de bien se placer pour les deux. C'est intense, pas le temps de souffler. On continue d'analyser la situation météo car le choix d'une route nord ou sud se fait assez tôt, soit en passant le waypoint de La Palma, soit en passant dans les Canaries... On verra ce que va choisir la flotte. Une chose est sûre, il va s'en passer des choses ! » Pep Costa et Will Harris (Cybèle Vacances – Team Play to B) : « C’est un grand match » « On pense que tout le monde mérite d’être sous spi après un début de course très difficile. Au niveau bricoles, ça va. Nous avons juste eu un problème avec le génois au passage du cap Finisterre qui nous a fait perdre du terrain. On a bien réparé, tout va bien depuis ! Ça accélère bien, on a essayé de se préparer au mieux au niveau confort, nourriture… On va faire attention à nous et au bateau, mais en y allant toujours à fond pour ne pas avoir de regrets. C’est un grand match, la différence se fera sur des détails et surtout en tenant sur la durée. L’enjeu des prochains jours est de décider par où passer les Canaries. » Jérôme Samuel et Nicolas Salet (Erisma – Groupe SODES – Fondation Tara Océan) : « La magie de cette course est de permettre à des amateurs éclairés de se confronter aux meilleurs marins » « Tout va bien le moral est au top depuis qu'on a enfin balancé le spi, mettant une fin à ces quatre jours un peu galères et très humides. Comme attendu, le début de course au près et dans une mer cassante ne nous a pas laissé beaucoup de répit et nous n'avons pas pu maintenir les vitesses moyennes des cadors de la classe. Néanmoins on ressort devant nos concurrents directs à savoir les seuls équipages 100% amateurs comme nous et plutôt en forme notamment grâce au matelas que nous a prêté Armel (Le Cléac’h). L'objectif de cette transat est en priorité de finir, une première pour nous en course avec si possible quelques pros derrière nous. La magie de cette course est justement de permettre à des amateurs éclairés de se confronter aux meilleurs marins. » Photo à bord de (L'Égoïste) - Cantina St Barth bulletin du 17 mai 2021 17 mai 2021 Situation Générale : Ce Lundi, l’anticyclone 1024 hPa axé du sud-est des Açores jusqu’au cap Finisterre pilote un flux instable modéré à assez fort de secteur nord entre le cap Saint-Vincent et les Canaries. Mardi, l’anticyclone gonfle pour s’étendre désormais des Açores jusqu’aux côtes portugaises et pivote légèrement sur son axe sud-ouest/nord-est. À l’opposé, un système dépressionnaire se maintient sur l’Afrique de l’ouest. Cette configuration favorise un resserrement marqué du gradient de pression au nord des Canaries et l’installation d’un fort flux instable de secteur nord-nord-est. Mercredi, l’anticyclone désormais à 1028 hPa tend à se rétracter tandis que le système dépressionnaire sur l’Afrique persiste. Cette évolution renforce encore davantage le flux général au nord des Canaries avec un avis de coup de vent. Au sud de l’archipel, des petites dépressions mobiles se forment dans un courant soutenu mais très variable de secteur nord-nord-est. Jeudi, l’anticyclone commence à marquer des signes de faiblesse mais le courant modéré à assez fort de secteur nord-nord-est continue de se maintenir au sud des Canaries. Conditions météo en mer : Depuis dimanche, des stratégies se sont nettement développées dans le contournement de l’anticyclone. En effet, le flux modéré et instable de secteur nord au large du Portugal a obligé les concurrents à des choix pour éviter de subir un vent arrière qui aurait fait chuter leur vitesse et rendu leur navigation très instable. Il n’est donc pas surprenant de voir en ce début de matinée des routes parfois différentes, entre ceux qui ont limité les empannages en choisissant des longs bords et d’autres qui ont multiplié les manœuvres. Dans ce contexte majoritairement favorable, les vitesses de progression se sont néanmoins accélérées. Plus de 80 % de la flotte, qui se situe à la latitude de Gibraltar, file ainsi à plus de 10 nœuds plein sud en direction de l’est de Madère. Les trois derniers ferment la marche au large du cap Finisterre. Dans l’ensemble, les plus à l’est sont favorisés car ils bénéficient de davantage de vent. Lundi 17 mai Ce n’est pas l’alizé attendu que la flotte va rencontrer au cours de cette journée, mais toujours un vent portant de secteur nord très instable. La concentration des skippers est au maximum car cette situation oblige à préciser constamment la stratégie au gré de sa variation en force et direction. Dans un ciel très changeant, ce vent entre force 4 et 5 beaufort génère des rafales autour de 25 nœuds mais cette situation présente toujours le risque que le flux soit un cran au-dessus….jusqu’à force 6 localement. Ce contexte général devrait engendrer des écarts en latitude, avec probablement des options majoritaires vers un cap au sud-est, là où le gradient de pression est le plus resserré et le vent plus soutenu. Cette option vers un long bord en direction des côtes marocaines les contraindra à choisir l’heure optimale de l’empannage principal pour mettre de nouveau cap vers les Canaries. Les trois derniers, au sud-ouest du cap Saint-Vincent, progresseront eux sous un vent moins fort. Les écarts devraient ainsi encore se creuser avec le reste des bateaux. Pointés à 130 milles en ce début de matinée, cet écart pourrait atteindre 150 milles en soirée. Mardi 18 mai Cette journée s’annonce la plus ventée en raison du resserrement du gradient de pression entre le nord des Canaries et les côtes africaines. Néanmoins, selon la position en longitude des concurrents, les vitesses de progression des bateaux seront différentes entre les partisans d’une option ouest et ceux qui iront vers l’est. Le vent très instable de secteur nord-nord-est en matinée oscillera entre force 5 et 7 beaufort avec des rafales jusqu’à 35 nœuds, mais toujours avec le risque pour les plus à l’est de subir temporairement un coup de vent force 8. Ce vent prendra un peu de gauche vers le nord en fin de matinée avant de revenir au secteur nord-nord-est l’après-midi. Les bateaux progresseront ainsi jusqu’à 15 nœuds, dans une journée qui pourrait être la plus rapide de cette édition. Le vent devrait baisser ensuite d’un cran à l’approche des Canaries avant que La tête de la flotte ne traverse ensuite l’archipel dans la nuit en laissant la marque de passage de La Palma à tribord. Le vent sera alors variable entre 15 et 20 nœuds avec toujours le risque, dans la traversée entre les îles, de subir des baisses sensibles du flux et/ou à l’inverse des accélérations. Ce sera alors le moment de choisir une nouvelle stratégie, en mettant le clignotant sur les Antilles. Mercredi 19 mai Une grande partie de la flotte se situera au sud de l’archipel dans un vent modéré plus alizéen. Il soufflera en moyenne entre force 4 et 5 beaufort, mais sera plus soutenu à l’est. En effet à l’ouest, la circulation de petites dépressionnaires pourrait engendrer des baisses sensibles du vent et une réduction notable de la progression de certains bateaux. Jeudi 20 mai Si la formation d’une dorsale à la latitude de Lisbonne continuera à affaiblir le flux général au sud des Açores, la flotte devrait garder le bénéfice d’un flux modéré très variable de nord à nord-est entre force 4 et 5 beaufort. Dans ces conditions, et avec la menace ultérieure d’une baisse du vent se rapprochant par le nord, la majorité des concurrents devrait opter pour une route au sud de l’orthodromie. Pascal Scaviner, METEO CONSULT Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.figaronautisme.meteoconsult.fr/ Et pour le "Bestiaire" du Sieur Mick61 Cap sur l'étrave !
  2. Mode Roupillon activé... et sans Ronflette ! Tranquille... ...tiens à propos de quille ! Mais... Sont Où, les z'aut' ...? Là ! : (Gaffe à Babord, déboulent, Tribord amure, une bande de furieux, en Régate "Vela"...!) www.www.transatendouble.bzh www.www.youtube.com/channel
  3. Mode large activé www.www.youtube.com/channel/UCzTwCLuHwpEnx_qnl8xNcdA www.mediahouse.transatendouble.bzh/fr/# www.www.transatendouble.bzh www.www.youtube.com/channel/UCzTwCLuHwpEnx_qnl8xNcdA bulletin du 15 mai 2021 15 mai 2021 Situation Générale : Ce Samedi, régime perturbé assez fort et instable de sud-ouest entre une perturbation active à 1012 hPa qui s’étend des Bermudes au sud du golfe de Gascogne et une dorsale à 1022 hPa prolongeant l’anticyclone au sud des Açores jusqu’à Lisbonne. Dimanche, l’anticyclone des Açores s’étend et pivote sur un axe sud-ouest/nord-est jusqu’au cap Finisterre. Il repousse la perturbation au nord et oriente désormais le flux au secteur nord-ouest puis nord au large des côtes portugaises. Lundi, l’anticyclone à 1024 hPa se maintient au sud-est des Açores. Un système dépressionnaire se forme sur l’ouest de l’Afrique. Cette situation favorise la mise en place d’un fort courant instable de secteur nord-nord-est entre le sud du Portugal et les Canaries. Conditions météo en mer : Les conditions instables rencontrées depuis 24 heures par les concurrents, dans un vent faiblissant à l’ouest puis se renforçant au secteur sud-ouest, les ont obligés à des choix tactiques au passage du cap Finisterre entre une navigation au large ou près des côtes espagnoles. La descente ensuite en direction de Vigo a confirmé ses choix. Ainsi ce matin le groupe des skippers est scindé en deux. Un premier composé de 13 bateaux mené par Tom Laperche et Loïs Berrehar est regroupé en moins de 20 milles au sud du Cap Finisterre. Il précède un second groupe un peu plus dispersé, tandis que Nicolas Bertho et Romuald Poirat ferment la course près du cap Finisterre. Cette nuit, la flotte a progressé à l’avant du front chaud de la perturbation. Les conditions étaient très toniques sous des vents de sud-ouest soufflant parfois à plus de 25 nœuds et une mer croisée avec des vagues de près de 3 mètres. Ces vents souvent très instables les ont contraints à tirer de nombreux bords avant de s’en extirper et mettre cap plein sud pour les bateaux du premier groupe. Samedi 15 mai Ce matin, sous un vent de sud-ouest de 15 à 20 nœuds, les skippers débutent un long bord avec un cap au sud le long des côtes nord portugaises. La mer devient progressivement moins houleuse et leur permet de progresser toujours autour de 8 nœuds en moyenne. Les conditions de vent instables et parfois un peu différentes entre la côte et le large vont continuer de guider les choix tactiques des skippers. Cet après-midi, la flotte continue de naviguer au près dans un vent de sud-ouest faiblissant jusqu’à une quinzaine de nœuds. Les premiers atteindront la latitude de Porto en fin de journée. En soirée, le vent commence à faiblir à l’approche de la dorsale. Il prend de la droite pour s’orienter au secteur ouest-sud-ouest. La nuit prochaine, il va continuer de faiblir pour atteindre 10 nœuds en moyenne, et prendre encore un peu de droite vers l’ouest-nord-ouest. Dans ce contexte, les vitesses de navigation ralentiront et il faudra être bien placé pour négocier le passage ultérieur de la dorsale pour éviter le risque de molle. Dimanche 16 mai Les conditions changent dans la progression des concurrents sous l’influence de la dorsale. Cette journée de transition leur permettra néanmoins de progresser dans un vent adonnant en direction du large de Lisbonne. En fin de matinée, ce vent instable de secteur ouest-nord-ouest sera entre 7 et 10 nœuds. Les vitesses de progression des bateaux seront ainsi réduites jusqu’à parfois 5 nœuds avant que le vent ne commence à se renforcer en cours d’après-midi. Il atteindra en fin de journée 18 et 20 nœuds près de Lisbonne, possiblement un peu plus. Débutera alors une navigation rapide sous l’alizé portugais qui les propulsera vers les latitudes tropicales sous des conditions nettement plus sèches et moins fraîches que celles humides subit depuis le départ. Lundi 17 mai Durant la nuit, les marins auront bien progressé le long de la côte sud portugaise avec des vitesses autour de 10 nœuds poussés par un vent de nord entre 18 et 25 nœuds. Une véritable course de vitesse se mettra alors en place entre les skippers, qui navigueront au portant à des vitesses moyennes autour de 10 à 12 nœuds et sous des conditions météo beaucoup plus sèches que les jours précédant. Les marins s’extirperont à temps des côtes nord Portugaises où la dorsale anticyclonique s’étendra et donc où les vitesses de vent seront bien inférieures. Après le passage du cap Saint-Vincent, le vent fort et instable de secteur nord-nord-est de 20-25 nœuds permettra des vitesses de progression entre 12 et 13 nœuds en direction des Canaries. Mardi 18 mai Durant la nuit, les skippers auront pu bénéficier d’un renforcement de l’alizé instable soufflant autour de 20 à 30 nœuds en fin de période. Évoluant en marge de la dorsale, ils bénéficieront de conditions idéales pour continuer à filer au plus vite entre Madère et les côtes Marocaines. Ils atteindront ainsi les plus fortes vitesses de progression depuis le début de la course, entre 11 et 15 nœuds. Avec de telles vitesses, il est prévu que les marins atteignent les côtes canariennes mercredi matin pour la tête de course. Cyril BONNEFOY, METEO CONSULT Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site www.figaronautisme.meteoconsult.fr/ © Photo du bord depuis CYBELE VACANCES - TEAM PLAY TO B
  4. « Un bon gros combat ! » 14 mai 2021 Deux jours après le départ, la navigation est toujours bien inconfortable et humide pour les 18 duos de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy. Ce vendredi, ils ont tiré des bords le long de la côte espagnole pour franchir dans la soirée le redouté cap Finisterre. Se profile désormais une nuit compliquée dans un vent soutenu. Les deux leaders, GUYOT Environnement – Ruban Rose et Bretagne – CMB Performance, sont au coude-à-coude, suivis par une meute compacte. Du soleil, de la douceur, des belles glissades sous spi, des vitesses à deux chiffres, une navigation à plat… C’est exactement tout ce que les 36 marins de la Transat en Double - Concarneau - Saint-Barthélemy ne vivent pas actuellement. Mais c’est aussi leur perspective à moyen terme (probablement dimanche matin), et ce qui leur donne du baume au cœur. « C’est fatiguant tous ces virements » S’il fallait décrire les 48 premières heures de course en trois mots, on opterait pour «penchées », « humides » et « inconfortables » – ou des synonymes. Aujourd’hui, les duos ont fait face à un renforcement progressif du vent qui a tourné au secteur sud-ouest, c’est-à-dire pile dans l’axe de leur route pour atteindre le cap Finisterre (au nord-ouest de la péninsule ibérique). Ils ont dû, probablement à regret, affaler le gennaker et repasser sous foc. Les 13 premiers concurrents ont tiré des bords au ras de la côte. « Nous faisons du près sous les falaises, c’est très beau même si ça manque un peu de soleil. Cette navigation demande beaucoup d’énergie », racontait Corentin Douguet (Quéguiner – Innoveo). Le témoignage de Guillaume Pirouelle (Région Normandie) allait dans le même sens : « C’est fatiguant tous ces virements où il faut matosser tous nos sacs à chaque fois. Mais bon c'est pour doubler les petits copains donc ça vaut le coup ! On ne lâche rien pour rester au contact. » L’option « intérieur DST » pour tout le monde ou presque… En cette fin d’après-midi, les Figaro Bénéteau 3 bataillent dans un vent de 25 nœuds, avec des rafales entre 30 et 35 nœuds. Tout le groupe de tête a choisi l’option « intérieur DST », c’est-à-dire un passage entre le DST (Dispositif de Séparation de Trafic, rail des cargos) et la côte. Il y a au moins une exception : Violette Dorange et Alan Roberts (Devenir) passent dans l’ouest de cette zone interdite à la navigation pour, ils l’espèrent, profiter les premiers d’une bascule du vent. Ils rallongent la route par rapport aux concurrents de devant, mais ils vont aussi plus vite. La course au large est toujours une question de compromis… Au pointage de 17h, deux duos emmenaient la flotte, quasiment à égalité parfaite en distance au but : Pierre Leboucher / Thomas Rouxel (GUYOT Environnement – Ruban Rose) et Loïs Berrehar /Tom Laperche (Bretagne – CMB Performance). Dans un message envoyé aujourd’hui, on constate que Tom a la pêche : « On est dans le rythme. On mange bien. Le bateau est nickel. C’est le dernier coup de pression avant le large du Portugal. On attend la glisse, on pourra sûrement choquer les écoutes demain soir », écrit-il. Les écarts restent faibles : seulement 5 milles séparent les leaders du duo Élodie Bonafous / Corentin Horeau (Bretagne - CMB Océane), 12e à 17h. Une nuit tout sauf reposante Ce soir, les duos navigueront dans un flux de sud-ouest encore marqué avec des vagues autour de 2 mètres, annonce Météo Consult. La nuit prochaine, ils poursuivront leur progression le long des côtes portugaises dans des conditions toujours très toniques et instables, dans un vent de sud-sud-ouest d’une vingtaine de nœuds qui les obligera à effectuer des virements de bord dans une mer chaotique. « Ça va être encore un bon gros combat au près dans du vent fort jusqu’à demain », résume Corentin Douguet. Optimiser le timing des manœuvres, choisir la bonne configuration de voiles, prendre garde à l’important trafic maritime sur zone : quand revient la nuit, la vigilance grandit... _______ © Photo du bord depuis Groupe Gilbert LE POINTAGE DE 17H00 : GUYOT Environnement – Ruban Rose (Pierre Leboucher / Thomas Rouxel) Bretagne – CMB Performance (Tom Laperche / Loïs Berrehar) à 0,1 nm Teamwork (Nils Palmieri / Julien Villion) à 1,5 nm Région Normandie (Alexis Loison / Guillaume Pirouelle) à 1,5 nm Gardons la vue (Martin Le Pape / Yann Eliès) à 2,1 nm Skipper Macif (Pierre Quiroga / Erwan Le Draoulec) à 2,4 nm Groupe Gilbert (Fabien Delahaye / Anthony Marchand) à 2,7 nm Queguiner - Innovéo (Tanguy Le Turquais / Corentin Douguet) à 3,9 nm (L’égoiste) - Cantina St Barth (Eric Péron / Miguel Danet) à 4,2 nm CYBELE VACANCES TEAM PLAY TO B (Pep Costa / Will Harris) à 4,3 nm Breizh Cola (Gildas Mahé / Tom Dolan) à 4,4 nm Bretagne – CMB Océane (Elodie Bonafous / Corentin Horeau) à 5 nm MonAtoutEnergie.fr (Arthur HUBERT / Clément Commagnac) à 6,9 nm DEVENIR (Violette dorange / Alan Roberts) à 15 nm RLC Sailing (Estelle Greck / Laurent Givry) à 19,5 nm ERISMA GROUPE SODES – Fondation TARA OCEAN (Jérôme Samuel / Nicolas Salet) à 29,5 nm INTERACTION (Yannig Livory / Erwan Livory) à 36,3 nm KRISS-LAURE (Nicolas Bertho / Romuald Poirat) à 44,2 nm www.www.transatendouble.bzh
  5. Merci pour tout ce boulot de classement. Un vrai plaisir que de naviguer en votre compagnie Acceptez donc ces quelques fleurs, en remerciement de votre dévouement HokaHey !
  6. « Ça va être rock ‘n’ roll ! » 12 mai 2021 Ce mercredi 12 mai, à 19h, les 18 duos de la 15e Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy ont pris un superbe départ dans un bon vent de nord-ouest, et sous le soleil breton. La première nuit en mer s’annonce sportive et humide pour les marins qui doivent vite se mettre dans le rythme. Un maître-mot guidera leur navigation nocturne : l’anticipation. Ce départ, donné trois jours après la date initialement prévue, a marqué une sorte de libération, de soulagement pour les 36 marins qui ne cachaient pas leur envie de prendre le large… enfin. Les dernières heures qui précèdent une grande échéance sont toujours les plus stressantes. C’est finalement à 19h que les 18 duos se sont élancés en baie de Concarneau, dans de très belles conditions avec un vent de nord-ouest d’une quinzaine de nœuds et sous un beau soleil de fin de journée. Violette Dorange et Alan Roberts (Devenir) ont volé le départ. Ils ont donc dû faire demi-tour pour repasser la ligne. Rien de bien grave à l’échelle d’une transatlantique de 3 890 milles à destination de Saint-Barthélemy… Vers une nuit intense nécessitant une grande vigilance En soirée et en première partie de nuit, les duos progresseront sur la partie nord du golfe de Gascogne dans un vent d’ouest de l’ordre de 25 nœuds, d’après les prévisions de Météo Consult. Ils navigueront à vivre allure au près débridé dans une houle d’environ 3 mètres qui rendra la vie à bord bien inconfortable. L’humidité sera maximale avec aussi des grains pouvant générer d’importantes précipitations et de possibles rafales de 35 à 40 nœuds. En seconde partie de nuit, le vent d’ouest perdra en intensité, les marins pourront souffler un peu et vérifier que tout va bien à bord. De l’importance de se mettre tout de suite dans le rythme Dans ces conditions, les duos n’ont pas le temps de tergiverser mais doivent à l’inverse se mettre d’emblée dans le rythme sous peine de se faire décrocher d’entrée ou pire, de casser. Il est probable que le sommeil se fasse rare jusqu’à demain matin, mais le fait de s’allonger à l’intérieur, au sec, ne serait-ce que quelques minutes sera déjà grandement apprécié. Quelle que soit l’organisation du bord, l’enjeu est simple sur le papier mais beaucoup plus difficile dans les faits : maintenir une vitesse optimale et préserver le matériel, tout en faisant les bons choix tactiques. Vaste programme ! ------------------------- Dernières réactions des marins à Concarneau : Yann Eliès (Gardons La Vue / 3e participation) : « Avec Martin, on aime quand c’est engagé » « Les périodes d’attente ne sont jamais évidentes. On gagne du temps de préparation mais on subit aussi plus de pression. Mais il ne faut pas partir sur un faux rythme. Nous devons avoir un minimum le couteau entre les dents. Cette nuit, il va y avoir de l’air, ça va être viril mais on ne va pas non plus se faire découper. On va se rappeler les entraînements qu’on a faits cet hiver dans la baston. On a pris du plaisir, c’était sympa. Avec Martin (Le Pape), on aime quand c’est engagé. » Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr / 1ère participation) : « Ne pas se retrouver K.O. dans deux jours » « Le schéma pour le début de course semble un peu plus clair qu’il y a deux jours. En gros, nous allons tous viser La Corogne et après il y aura un choix à faire entre l’intérieur et l’extérieur du DST (Dispositif de Séparation de Trafic) du cap Finisterre. Il va falloir allier vitesse et gestion des bonshommes pour ne pas se retrouver K.O. dans deux jours. Avec Clément (Commagnac) nous avons déjà connu des transatlantiques avec de telles conditions au départ. On a appris de certaines de nos erreurs. L’objectif reste d’aller le plus vite possible vers Madère et les Canaries car là-bas on pourra commencer à enlever les cirés. » Tom Dolan (Breizh Cola / 2e participation) : « On va peut-être subir le vent le plus fort de la course pendant la première nuit » « Il y a toujours un peu de stress avant de prendre le départ d’une telle course. Les dernières heures avant de partir, c’est le pire ! On va peut-être subir le vent le plus fort de la course pendant la première nuit donc il faut être direct dedans. Ça va être rock ‘n’ roll ! On va vite s’amariner et être dans le rythme. Gildas (Mahé) sera de quart pendant la première nuit et je gèrerai quand ça se calmera à 6h du matin (rires). » Jérôme Samuel (Erisma – Groupe Sodes – Fondation Tara Océan / 1ère participation) : « Cela fait plus de 20 ans qu’on attend ce moment ! » « Cela fait plus de 20 ans qu’on attend ce moment ! On n’était pas à trois jours ou à deux heures près. Nous ressentons un peu d’appréhension et surtout de l’envie d’aller vers des contrées plus chaudes et d’envoyer le spi. Ça va secouer la première nuit et surtout il y aura une transition à gérer au petit matin. Il faudra être vigilant pour choisir les bonnes voiles et chercher une éventuelle bascule dans l’ouest. On va essayer de tenir la cadence même si notre objectif premier est de terminer. » www.www.transatendouble.bzh Cap sur l'étrave !
  7. En attendant Eole... C’est un départ tonique qui s’annonce mercredi en fin d’après-midi en baie de Port-la-Forêt avec un vent de nord-ouest de l’ordre de 20 nœuds et des rafales de 30 à 35 nœuds. La mer sera agitée et désordonnée avec des vagues de 1,5 m à 2 m. Après le passage d’une perturbation accompagnée de pluie jusqu’en milieu d’après-midi, on devrait retrouver un temps sec pour le départ mais sous un ciel encore nuageux avant l’arrivée des éclaircies par l’ouest. Dans la soirée et première partie de nuit de mercredi à jeudi, dans le sillage de la dépression, les marins progresseront à bonne allure sur la partie nord du golfe de Gascogne sous un vent d’ouest de l’ordre de 25 nœuds de moyenne. Ils navigueront au près avec un cap au sud-sud-ouest et leur avancée sera un peu contrariée par une houle d’ouest de l’ordre de 3 mètres. Le temps sera instable avec le passage de grains accompagnés de rafales qui pourront atteindre 35 à 40 nœuds. Un début de course dans des conditions très sportives. En seconde partie de nuit, le vent d’ouest baissera d’intensité pour se situer entre 17 et 20 nœuds. L’instabilité diminuera et les averses s’espaceront. Bulletin météo 10 mai 2021 Situation Générale : Lundi, régime de sud-ouest instable sous l’influence d’un vaste système dépressionnaire centré par 983hPa dans l’ouest de l’Irlande. Mardi, flux d’ouest-sud-ouest fort et instable sous l’influence d’une dépression centrée par 999hPa sur la Cornouaille anglaise. Mercredi, régime de sud perturbé à l’avant d’une dépression centrée par 1006 hPa en mer d’Iroise. Jeudi, flux d’ouest modéré sous l’influence d’une dépression centrée par 1001 hPa sur le sud de l’Angleterre. Conditions météo à Concarneau : Mardi 11 mai Temps perturbé et agité. Les nuages dominent et s’accompagnent par moments de pluie ou d’averses. Le vent souffle fort à la mi-journée. Vent de sud-ouest puis ouest-sud-ouest 30 à 40 km/h, rafales à 70 km/h (20 à 25 nœuds, rafales 40 nœuds) Températures : 8° à 15°C Risque de précipitations : 90% Mercredi 12 mai Ciel chargé avec de la pluie en matinée. Amélioration dans l’après-midi avec le retour d’éclaircies en alternance avec des passages nuageux pouvant s’accompagner d’averses. Vent de sud 20 à 35 km/h, rafales 70 km/h (15 à 25 nœuds, rafales 40 nœuds), virant nord-ouest en cours d’après-midi. Températures : 9° à 15°C Risque de précipitations : 90% Conditions météo pour le départ de la Transat mercredi à 17h : C’est un départ tonique qui s’annonce mercredi en fin d’après-midi en baie de Port-la-Forêt avec un vent d’ouest-nord-ouest de l’ordre de 20 nœuds et des rafales de 30 à 35 nœuds. La mer sera agitée avec une houle de sud-ouest de 1,5m à 2m. Après le passage d’une perturbation accompagnée de pluie en début d’après-midi, le ciel devrait se dégager en cette fin d’après-midi avec l’arrivée de belles éclaircies en baie de Concarneau. Dans la soirée et la nuit de mercredi à jeudi, les marins progresseront rapidement sur la partie nord du golfe de Gascogne sous l’effet du vent d’ouest-nord-ouest d’une vingtaine de nœuds. Ils navigueront au travers avec un cap au sud-sud-ouest et leur avancée sera un peu ralentie par les vagues de 2,5m à 3m qui viendront de l’ouest. Le temps sera instable avec quelques grains passagers et des rafales qui pourront atteindre une trentaine de nœuds. Jeudi 13 mai En matinée de jeudi, les vitesses de progression ralentiront nettement sous l’influence d’une zone de vent faible dans la partie nord d’une nouvelle dépression circulant très au sud du golfe de Gascogne. Il faudra attendre son décalage vers l’est en début d’après-midi pour retrouver un régime de nord à nord-ouest qui rentrera dans les voiles en s’intensifiant assez vite. En fin d’après-midi, les skippers retrouveront une allure rapide au travers pour poursuivre leur descente vers le Cap Finisterre. La mer sera agitée à forte avec une houle de l’ordre de 2,5 m. Vendredi 14 mai Le vent sera revenu à l’ouest-nord-ouest et baissera d’intensité à l’approche d’une dorsale arrivant par l’ouest. Les premiers navigateurs approcheront le Cap Finisterre et devraient le contourner à la mi-journée dans de bonnes conditions de vent avec 10 à 15 nœuds de secteur ouest. Dans l’après-midi, le vent reviendra au secteur sud-ouest avec une navigation au près dans une mer agitée avec une houle d’ouest de 2,5 m. Avec l’axe du vent qui sera proche de la route directe, il leur faudra effectuer quelques virements de bords. Ce vent de sud-ouest se renforcera en fin de journée pour atteindre 15 à 20 nœuds au passage du front chaud d’une perturbation. Cyrille DUCHESNE, METEO CONSULT www.www.transatendouble.bzh
  8. Extrait de "l'aide" Assistance VR Offshore Premiers pas Les bases pour commencer Articles dans cette section Comment signaler un problème ? Comment jouer à Virtual Regatta Offshore ? Peut on jouer gratuitement ? Comment contacter le support utilisateur ? L'interface de jeu A t-on besoin d'un compte pour jouer ? Peut-on jouer sans ordinateur ? Peut on jouer sans connexion internet ? Comment diriger mon bateau ? Quelles sont les limites d'âge pour jouer ? Comment signaler un problème ? [VR] Virtual Regatta il y a 7 heures Mise à jour Le système de "signalement de bug" vous permettra de faire des retours sur le jeu de manière rapide et facile. Cela se fait directement dans le jeu en passant par le bouton "?" dans le menu principal : Puis vous pourrez cliquer sur "Signaler un bug" : Une fenêtre apparaîtra alors dans le jeu vous permettant d'écrire un message concis. Vous n'aurez pas de réponse de notre part en envoyant un signalement par ce canal, mais nous vous assurons que tous les signalements seront traités avec attention et contribuent à l'optimisation du jeu et à la résolution de problèmes pour améliorer votre expérience sur Virtual Regatta Offshore. ⚠️ L'accès au support personnalisé est réservé aux abonnés VIP et aux clients. www.forum.virtualregatta.com/topic/16611-impossible-de-signaler-un-bug/?do=findComment&comment=322741
  9. En attendant Eole... Le départ de la Transat en Double sera donné mercredi à 17h 10 mai 2021 Initialement prévu le dimanche 9 mai à 15h30, le départ de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy avait été reporté en raison des conditions météo très difficiles annoncées durant les premiers jours de course. Face à l’évolution favorable de la situation dans le golfe de Gascogne et au cap Finisterre, la direction de course a tranché : le départ sera donné à Concarneau mercredi 12 mai à 17h. . Les dix-huit duos de la 15e édition de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy sont désormais fixés. Depuis hier soir, les marins savaient que le départ ne serait pas donné lundi ou mardi. Ce matin, ils ont appris la date et l’heure du coup d’envoi de cette course d’une longueur de 3 890 milles. En collaboration avec Météo Consult, la direction de course de l’épreuve a déterminé le moment le plus opportun pour lancer la flotte : ce sera mercredi à 17h. Il reste donc un peu moins de deux jours à patienter pour les navigateurs qui ont désormais un calendrier précis en tête. Ils peuvent se projeter, travailler aux derniers préparatifs et analyser en détail la situation météo pour l’entame de cette transatlantique qui les mènera jusqu’à Saint-Barthélemy. Explications de Francis Le Goff, directeur de course de la Transat en Double – Concarneau – Saint-Barthélemy : « Il va y avoir un peu de vent pour le départ mais après les conditions s’améliorent. Le départ sera tonique. Mercredi matin, il reste d’ailleurs beaucoup de vent, 30-35 nœuds de sud ouest, c’est pour cela que nous faisons partir la flotte qu’à 17 heures. Après le passage de front, les bateaux évolueront dans du vent d’ouest-nord ouest aux alentours de 25 nœuds moyen. Les premières heures de course seront engagées, il va falloir que les marins s’échauffent bien au ponton car il va falloir wincher ! Il y a eu plusieurs coups de vent successifs donc il reste encore de la mer avec des creux de trois mètres. Mais les conditions sont maniables et offrent un bon créneau pour passer le cap Finisterre. C’est cela qui nous avait posé problème pour un départ dimanche. Mais aujourd’hui, compte tenu des derniers fichiers, il n’y a plus de raison de maintenir la flotte au port. Ce ne sera pas tout à fait la croisière au soleil pour les premiers jours de course mais la bagarre sera belle. » www.www.transatendouble.bzh
  10. En attendant Eole... Le « girl power » à l’assaut de l’Atlantique 04 mai 2021 Elles sont trois femmes à tenter l’aventure cette année : Elodie Bonafous, Violette Dorange et Estelle Greck. Les trois navigatrices, pleines d’enthousiasme et de détermination, s’apprêtent à s’élancer dans l’aventure avec l’envie de bien faire et non sans ambition. Et si une femme inscrivait de nouveau son nom au palmarès de la Transat en Double ? C’était en 2000, dix ans après la victoire de Florence Arthaud à la Route du Rhum. Karine Fauconnier, associée à Lionel Lemonchois, remportait la Transat en Double dans une course particulièrement disputée, devant les duos Gildas Morvan-Bertrand de Broc et Jérémie Beyou-Pascal Bidegorry. Vingt-et-un ans plus tard, aucune femme n’a réussi à imiter Karine Fauconnier. Et si c’était pour maintenant ? Elles sont trois à figurer parmi les concurrents : Elodie Bonafous, associée à Corentin Horeau (Bretagne-CMB Océane), Violette Dorange qui part avec Alan Roberts (Devenir) et Estelle Greck qui fait équipe avec Laurent Givry (RLC Sailing). Elodie Bonafous, une première en fanfare Chez Bretagne - CMB Océane, on sait que le duo est régulièrement cité pour s’offrir une belle place d’honneur. Elodie Bonafous s’en amuse : « on ne se considère pas comme favoris mais comme outsiders. On va tout faire pour bien figurer sans se donner de pression de résultat. »Si elle tient à faire cette précision, c’est que la Transat aura pour la navigatrice de 25 ans valeur de découverte : « je n’ai jamais fait plus de cinq jours en mer. Là, ce sera 20 jours. C’est une nouvelle découverte, un autre défi et une belle expérience. Il y a forcément un peu d’appréhension lié à l’inconnu mais je vais essayer de trouver le bon rythme à bord ». Afin de s’y préparer au mieux, Elodie s’est entourée de « personnes-ressources » qui ont l’expérience et les automatismes de ce type de courses en double. Et puis il y a son co-skipper de cinq ans son aîné, Corentin Horeau. Le marin de la Trinité-sur-Mer dispose d’une solide expérience : 2ede la Solitaire du Figaro (2014), vainqueur de la Solo Concarneau (2015) et du Tour de France à la voile (2018). « Je suis très content de faire équipe avec Élodie,explique-t-il. J’aime beaucoup son approche, elle est posée et barre extrêmement bien ».Et ensemble, ça marche : le duo a terminé récemment deuxième de la Sardinha Cup. Violette Dorange, un apprentissage à grande vitesse Des compliments, il y en a aussi chez Alan Roberts lorsqu’il décrit Violette Dorange avec qui il fait équipe à bord de Devenir. « Violette est très forte, elle a déjà traversé l’Atlantique en Mini et a fait la Solitaire du Figaro l’an passé. Elle navigue très bien, ses idées sont intéressantes et nous avons bien progressé depuis le début de nos entraînements. »Violette, elle, fait preuve de confiance et de quiétude avant le départ : « lorsque j’ai fait la Mini-Transat, j’avais la pression alors que là, on se prépare sereinement. » À l’écouter, on oublierait presque qu’elle n’a que 20 ans. Or, son histoire est celui d’un talent précoce et d’exploits en pagaille : à 15 ans, elle traverse la Manche en Optimist, puis le détroit de Gibraltar l’année suivante avant une Mini-Transat, l’arrivée sur le circuit Figaro et l’envie permanente de progresser. « J’apprends encore beaucoup de choses sur le bateau, sur la tactique »,explique-t-elle. Violette, qui soutient avec conviction la Fondation des Apprentis d’Auteuil, a décidé de s’associer avec Alan Roberts. « Il est génial, communique beaucoup, est respectueux et toujours à l’écoute. Nous sommes très complémentaires. » Estelle Greck, la grande aventure L’enthousiasme est également de mise chez Estelle Greck. À bord de RCL Sailing, celle qui est tout juste trentenaire va disputer également sa première transatlantique : « la Transat, c’est hyper formateur et on se frotte à un très haut niveau. »Ses aventures marines l’ont menée dans le circuit Mini avant une succession de courses en Class40. Et avec Laurent Givry, elle décide récemment de lancer un projet en Figaro. « On a eu la chance de faire les deux premières courses de la saison et j’ai pris confiance, je me sens plus à l’aise »,explique-t-elle. Estelle ne néglige aucun détail. Elle qui apprécie préparer son bateau et peaufiner le moindre détail a d’ailleurs installé une casquette pour se protéger de l’humidité. « Nous sommes des compétiteurs donc on fera tout pour donner le meilleur, confie-t-elle.Mais on veut aussi et surtout aller au bout, que ça se passe bien à bord et qu’on arrive à avoir les bonnes trajectoires. » Une vague de fraicheur Si les trois concurrentes se connaissent peu, elles partagent la volonté de développer la mixité dans la course au large. « Certes, c’est physique et parfois dur mais les femmes ont toute leur place sur le circuit », souligne Violette. « En course au large, on sait que tout le monde peut avoir la capacité et les compétences pour faire une belle course, poursuit Estelle. Ce n’est pas la force physique qui prime et chacun peut performer. » Et elle conclut : « il y a plus de femmes en Mini, en Class40 et en Figaro. C’est une évolution qui est plus que positive ». Pourvu que ça dure ! Les anciens vainqueurs racontent 01 mai 2021 Un coup d’œil au palmarès de la Transat en double Concarneau-Saint Barthélémy suffit à comprendre à quel point cette course est autant prisée que prestigieuse. De Michel Desjoyeaux et Jacques Caraës en 1992 à Adrien Hardy et Thomas Ruyant il y a trois ans, nombreux sont les marins à y avoir brillé avant de multiplier les succès ensuite. À qui le tour ? Dimanche prochain, ils seront dix-huit duos à s’élancer depuis Concarneau en rêvant d’inscrire leur nom au palmarès de la Transat en double. L’équipage qui y parviendra une vingtaine de jours plus tard en franchissant la ligne d’arrivée en tête, à Gustavia, s’inscrira dans le club très fermé – et très prestigieux - des anciens vainqueurs. En quatorze éditions, 27 skippers différents se sont imposés et un seul a réussi à s’y imposer à deux reprises (Armel Le Cléac’h). Revenir sur leurs souvenirs est une façon de comprendre à quel point l’abnégation, le dépassement de soi et le souci du détail sont des clés pour tous ceux qui aspirent à les imiter. Michel Desjoyeaux : « tous sur le même pied d’égalité » Premier vainqueur avec Jacques Caraës en 1992 en 24 jours, 8 heures, 40 minutes « Il fallait bien un vainqueur !1 » s’amuse Michel Desjoyeaux quand il évoque la première édition de la Transat en double. Celui qui deviendra bien plus tard double vainqueur du Vendée Globe évoque ses souvenirs : « nous étions tous sur le même pied d’égalité. C’était la première fois que les Figaro Bénéteau 1 faisaient un parcours aussi long. Certes, on avait éprouvé les bateaux. Il n’y avait donc pas beaucoup d’inconnus mais il y avait beaucoup d’incertitudes ». ‘Mich Desj' fait référence aux nombreuses avaries de mâts lors des deux saisons précédentes sur ce bateau lancé en 1990. « Nous ne savions pas très bien si nous arriverions à traverser sans souci les alizés et si nous pourrions nous permettre de pousser les bateaux à fond jusqu’au bout ». Pourtant, ce sera le cas, au prix d’un sacré effort avec Jacques Caraës. « L’accueil à Saint-Barth avait été extraordinaire, souligne ce dernier. Il y avait un monde de fou ! » Armel Le Cléac’h : « l’un de mes meilleurs souvenirs de mer » Vainqueur avec Nicolas Troussel en 2004 (20 jours, 8 heures, 49 minutes) et en 2012 avec Fabien Delahaye en 2010 (en 22 jours, 16 heures, 59 minutes) Seul double vainqueur, en 2004 et en 2010 Il est le seul à s’être imposé à deux reprises. « Avant d’y participer, cela me paraissait être un challenge énorme mais passionnant », a confié Armel Le Cléac’h2. Pourtant, lors de sa première participation en 2002, avec Nicolas Troussel, une avarie dans le golfe de Gascogne les oblige à faire demi-tour. Deux ans plus tard, le duo est de retour et il est revanchard, d’autant qu’ils ont tardé à trouver un sponsor. « Ces petites frustrations ont alimenté notre motivation », confie Armel. Ils résistent à la pression du duo Pascal Bidegorry-Sidney Gavignet et s’imposent le jour de leurs anniversaires, le 11 mai. « On les croyait plus proches alors on n’a rien lâché. Notre histoire en commun et nos heures d’entraînement ensemble ont porté leur fruit. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs de mer ». Six ans plus tard, Armel est de retour avec Fabien Delahaye. « Notre duo a surpris mais nous étions très complémentaires. Sur la Transat, la victoire se joue sur des détails et la symbiose entre le duo est primordiale. Et puis, il faut avoir envie d’aller la chercher, de puiser en soi des ressources nécessaires pour amener ce petit plus qui pourrait faire la différence. » Fabien Delahaye : « nous étions à fond tout le temps » Vainqueur en 2010 (en 22 jours, 16 heures, 59 minutes) Seul ex-vainqueur (en 2010) sur la ligne de départ cette année Il repart pour un tour et n’est plus vraiment le bizuth qu’il était il y a 11 ans. Pourtant, c’est bien lors de sa première participation, en 2010, que Fabien Delahaye a remporté la Transat en double. Le skipper aime répéter qu’il n’a « que des bons souvenirs sur cette course ». Et forcément, « il reste plein de moments forts et intenses dans ma mémoire ». Comme lors de cette grande première, au côté d’Armel Le Cléac’h. « Partir avec un marin qui a autant d’expérience, c’était une chance énorme et ça a été un bon catalyseur pour apprendre vite. J’avais tout à apprendre et ça a bien fonctionné à bord, on s’est bien compris ». L’une des clés de leur réussite ? Le fait de ne jamais rien lâcher. « On a dû utiliser le pilote automatique qu’une heure en 22 jours de course ! Nous étions à fond tout le temps ». Fabien souligne aussi « l’entière confiance » entre eux deux, Armel était davantage focalisé sur les trajectoires et la météo quand lui s’attachait davantage à « ce que le bateau soit toujours optimisé pour aller vite ». L’actuel skipper de Groupe Gilbert, associé cette année à Anthony Marchand, détaille les clés de la victoire : « il faut une bonne préparation, savoir prendre les bonnes décisions et avoir beaucoup de réussite, car ça se joue souvent dans un mouchoir de poche ». Charlie Dalin : « j’ai appris qu’il ne fallait rien lâcher » Vainqueur en 2012 avec Gildas Morvan en 22 jours, 8 heures et 55 minutes C’était il y a neuf ans et Charlie Dalin n’était encore qu’un espoir. Mais le bizuth impressionnait déjà : alors qu’il dispute sa première transatlantique en double, il s’impose brillamment avec Gildas Morvan. Au côté d’un skipper qui participait à sa 8e transat, Charlie Dalin a appris, beaucoup appris. C’est ce qu’il confiait après l’arrivée au Télégramme3 : « j’avais tendance à trop regarder nos adversaires. Gildas m’a permis de sortir la tête de ça, des classements, des écarts. Il fallait avoir confiance dans nos choix ». Son co-skipper saluait à l’époque un marin « rigoureux et pertinent ». En matière de choix météo, Charlie « avait toujours des réponses à apporter, c’était parfait. » Charlie Dalin, lui, voyait déjà plus loin : « j’espère que cette victoire va m’ouvrir des portes pour la suite de ma carrière ». Thomas Ruyant et Adrien Hardy : « on avait les crocs » Les tenants du titre (en 2018) en 18 jours, 11 heures, 48 minutes Avant de se congratuler et de sabrer le champagne sur le ponton de Gustavia, ils avaient passé de longues minutes à boire de l’eau. S’hydrater avant d’exulter et pour cause : le sprint avait été serré jusqu’au bout. Thomas Ruyant et Adrien Hardy avaient devancé d’une heure et neuf minutes leurs rivaux, la paire Sébastien Simon-Morgan Lagravière. « Jusqu’au bout, il y a des paramètres à gérer, confiait Thomas Ruyant4. Mais on avait vraiment envie de gagner. On avait les crocs pour aller chercher cette victoire, ne rien lâcher, faire les coups qu’il fallait ». Adrien Hardy ajoute : « nous avons été hyper-exigeants l’un vis-à-vis de l’autre. Quand tu gagnes, ça se passe toujours bien mais c’est une souffrance, tu as mal aux fesses, au dos, tu te relaies sans cesse… » « On a dû mettre le pilote deux heures en tout sur cette transat », aime rappeler Thomas Ruyant. Un sens de l’abnégation et de l’engagement qui a fini par payer. Trois ans plus tard, qui leur succéderont ? 1Extrait d’une interview au Point, le 05/04/2014 2Extrait de « Voile, les courses de légende » aux éditions Amphora, publié en 2021 3Extrait d’une interview publiée dans Le Télégramme, le 14/05/2012 4Extrait d’une interview publiée dans Ouest France, le 11/05/2018
  11. Ce n'est pas : "En attendant Godo"... mais "en attendant Eole"... Qu'il passe donc en coup de vent fissa, afin que nous puissions "vagabonder" le golfe de Gascogne....! En attendant : images animées et site officiel pour d'étendre nos ligaments zygomatiques tendus à un vent capable de décorner les bœufs ! www.www.transatendouble.bzh Ça décoiffe d'énergies...
  12. Trugarez ! (Merci) pour tout ce boulot de classements Kenavo « à la revoyure » et... Cap sur l'étrave ! (J'ai une étrave ... d'Optimist ...) Ben v'la qu'j'cause Breton maint'nant... Gast !
  13. J'ai un 4 h de retard, sur le Sieur Lourlourmiche, alors me v'là partis re-prendre ce goûter de retard « quatre heures » signifiant, un repas léger pris en fin d'après-midi... Cette collation se nommait, à la Renaissance, le reciner (moteur...! Action...!) Cap sur l'étrave !
  14. C'est un véritable inventaire à la Prévert, les équipements... Ce n'est plus là le club des PDD mais un Véritable Capharnaüm d'appareillage, Un attirail de barda... : une Laisse neuve (?), une Boule de cristal, une Épuisette, un pare-battage, un "coucou me revoilou", un trèfle à 4 feuilles, des cacahuètes et autres "peinture neuve" couplée à une "alarme sondeur"... une véritable Rubrique-à-brac Cap sur l'étrave ! 🙃
  15. Une trajectoire des plus folles ! évidemment cela n'est pas fidèle à ma programmation....
  16. Les trolls ... Mais ils sont partout ! Regarde à l'Assemblée nationale dès qu'une ou un député prend la parole, l'opposition à son groupe, braille, tape du pied... Regarde à la télé les soi-disant débats, ce n'est qu'invectives et prises de parole par-dessus celle de son débateur et ce ne sont pas des idées qui s'y échangent mais bien souvent de pauvres mômeries ... alors forcément les ruisseaux, euh..., réseaux "sociaux" ne peuvent être que le reflet de ce pauvre spectacle... Alors rendons justice aux Trolls ; Car un troll est un être de la mythologie nordique, incarnant les forces naturelles ou la magie, caractérisé principalement par son opposition aux hommes et aux dieux. Ce troll est souvent assimilé aux Jötunns, les « Géants » de cette mythologie. À partir du Moyen Âge, le troll apparait comme une créature surnaturelle des légendes et croyances scandinaves. Peu amical ou dangereux pour l'homme, le troll reste lié aux milieux naturels hostiles comme les mers, les montagnes et les forêts. Diabolisée par le christianisme, la croyance du troll perdure néanmoins dans le folklore scandinave jusqu'au XIXe siècle. Il est parfois confondu avec d'autres créatures du Petit peuple, tels que les elfes. Et méfiance, nous sommes chez eux, dans leur contrée, avec nos jolis youyou et la Nord stream Race, à savoir la Scandinavie (en danois : Skandinavien ; en norvégien : Skandinavia ; en suédois : Skandinavien) région historique et culturelle d'Europe du Nord constituée de trois monarchies constitutionnelles, Danemark, Norvège, Suède... l'antre des Trolls... Mitakuye Oyasin (tout est connecté) Lakota (Sioux), Elle reflète la croyance intrinsèque de la plupart des Indiens d'Amérique, où « tout est connecté. »
  17. Les nouveaux salons où l'on cause... Mais ! c'est Versailles, en numérique, votre discord ! Louis XIV y avait rassemblé tous les courtisans, en de merveilleux salons de discussion, afin de les avoir, plus facilement, à sa pogne... Lui permettant, ainsi, de savoir ce qui se murmure dans le "landernau*" des gens "éclairés"... Mais..., ce n'est là que mon point de vue, n'allez point prendre ombrage ! Seuls les poissons morts vont avec le courant... Régnez, plaisirs et jeux! * Le « landerneau politique » est une expression courante pour qualifier un « petit monde » fermé, où tout le monde se connait et discute. Elle est née sous la plume d’Alexandre Duval, comédien puis auteur de pièces à succès. En 1793, sous la Terreur, ce jeune acteur de la Comédie-Française, soupçonné de sympathies monarchistes, est arrêté. Il échappe à la guillotine à la faveur de la chute de Robespierre. Il crée en 1796 une comédie : Les Héritiers ou le Naufrage. Un officier de marine possédant un château à Landerneau, dans le Finistère, est porté disparu. Ses héritiers se disputent l’héritage. Lorsqu’il réapparaît à la fin de la pièce, un domestique s’exclame : « Oh ! le bon tour ! Je ne dirai rien mais cela fera du bruit dans Landerneau. » L’allusion à la situation politique sous le Directoire (1795-1799) est limpide : certains exilés pourraient bien revenir et réclamer leurs biens confisqués. Dès lors, le « landerneau politique » désigne un petit monde où chacun se guette.
  18. Baobab, l'Arbre à palabre ou l'Arbre bouteille. Nom latin : Adansonia digitata L. famille : Bombaceae catégorie : arbre port : large, étalé sur un énorme tronc court à l'écorce est grise et lisse. feuillage : caduc, durant la saison sèche. Grande feuille (12 cm) divisées à plusieurs folioles autour d'un pétiole. floraison : été (mai à août), parfumée, nectarifère visitées par les abeilles, au bout d'une longue tige. Grosse fleur nocturne, pendante à 5 pétales. couleur : blanc porcelaine, étamines parfois violacées. fruits : fruit dur oblong, velu de 30 cm. Sa pollinisation est assurée par les chauves-souris. croissance : lente au démarrage. hauteur : 20 à 24 m, diamètre du tronc pouvant atteindre 8 - 9 m. multiplication : par semis ou bouturage. sol : aime le calcaire, sol alcalin ou neutre ou faiblement acide, plutôt sec, fertile, pauvre en phosphates. emplacement : soleil. origine : Afrique centrale, mais se retrouve du Sahel au Transvaal, en zone de savane sèche. entretien : s'adapte très bien à la culture en pot, et sous forme de bonzaï. Son nom de Baobab, vient de l'arabe " bu hibab" fruit à nombreuses graines. Figure dans les récits de voyage d'Ibn Battuta (1352) puis en en 1445 par des navigateurs portugais (Gomes Pires) sur l'île de Gorée (Sénégal). En 1749, lors de son séjour à Saint-Louis du Sénégal et au Cap Vert, Michel Adanson en fit la description et en rapporta. Jussieu le lui dédia en 1757. Ce genre comprend 8 espèces dont six sont endémiques à Madagascar, et le dernier est endémique à l'Australie. Adansonia digitata est le seul à avoir des fleurs pendantes, les autres espèces ont des fleurs érigées. Le tronc au bois spongieux, peut contenir 90 000 litres d'eau, c'est un véritable réservoir. Des graines est extraite une huile alimentaire, elles sont consommées grillées, elles peuvent remplacer le café. D'autre part étant riche en phosphate, elles sont utilisées pour la fabrication d’engrais et de savons. L'écorce fibreuse sert à confectionner cordes et cordages. Le Baobab à la particularité de pouvoir régénérer cette dernière. La sève, rentre dans la fabrication du papier. la feuille de baobab riche en protéines et minéraux (calcium, de fer, du potassium, du magnésium, du manganèse, du phosphore, et du zinc) se consomme bouillie. Elle sert de fourrage pour le bétail durant la saison sèche. La pulpe des fruits frais ou séchée est utilisée pour la confection de boissons, riches en vitamines B1 et C. Les jeunes pousses et les racines des jeunes plants, sont consommées comme des asperges. En Afrique, l'Arbre à palabre est un arbre sacré, il est l'emblème du Sénégal. Le plus vieux et célèbre du genre se trouve à Shiramba, le long du Zambèze, il serait âgé de 2 000 ans, il a été vu par Livingstone. Dans la médecine traditionnelle africaine, les feuilles sont utilisées comme antidiarrhéique, fébrifuge, anti-inflammatoire et antifilarien. La poudre de feuilles desséchées est antianémique, antirachitique, tonique, émolliente, antiasthmatique et antirhumatismal. La pulpe peut combattre la diarrhée, la dysenterie, la variole et la rougeole. L’écorce est fébrifuge et anti-inflammatoire pour le tube digestif. La fibre du fruit (en décoction) est emménagogue et antidiarrhéique. HokaHey !
  19. Avez vous planté un... Baobab ...? Sacré pour plusieurs cultures, c'est aussi un arbre à palabres qu'il est malvenu ou sacrilège de couper. Lieu traditionnel de rassemblement, à l'ombre duquel on s'exprime sur la vie en société, les problèmes du village, la politique. C'est aussi un lieu où les enfants viennent écouter conter des histoires par un ancien du village. Un Baobab bien plus sexy qu'un compte twiter, facebook, instragram pique et pique et je ne sais quoi d'autre...
  20. Alors sans complot : Le sondage... L'outil ultime pour faire croire que son opinion va être pris en compte... Ah ! Ah! ... Les réponses individuelles sont noyées dans la masse... il en sort donc une boue informe là où il faudrait de la terre glaise... Un géant au pied d'argile... Allez vote ! "Les sondages, c'est pour que les gens sachent ce qu'ils pensent". Coluche L'argile est une matière rocheuse naturelle à la fois meuble ou plastique (souvent après addition d'eau) ou à pouvoir desséchant, absorbant ou dégraissant, voire à propriétés collantes ou encore réfractaires, pour servir par exemple autrefois selon des usages spécifiques, souvent anciens, au potier et au briquetier, au maçon et au peintre, au teinturier et au drapier, au verrier et à l'ouvrier céramiste.
  21. Salut les PDD, Je me suis pris la pointe d'Oléron sous le pont. Alors je tente une explication... C'est peut-être une histoire de "Corde" et de segment de cercle, En géométrie, une corde est un segment reliant deux points d’un cercle ou d’une courbe. Comme la corde d'un arc sert à joindre les deux extrémités d'un arc et à propulser la flèche. La corde d'un cercle est donc un segment de droite qui relie deux points sur la circonférence du cercle. (Le diamètre, par ex, est une corde qui passe par le centre du cercle.) Alors, si avec ton bateau, à l'approche d'une côte, tu changes de cap toutes les minutes afin de décrire un arc de cercle et ainsi éviter les cailloux,ou en TWA et là aussi tu décris un arc de cercle. Le serveur de Vr pour actualiser ta position au bout de 10 Mm, lui, calcule la corde ainsi créer entre le point A (début de la manoeuvre) et le point B (la fin de la manoeuvre), et si sur la trajectoire de cette fameuse corde il y a la Terre, c'est ... BOUM dans les cailloux... alors que "visuellement" sur ton écran, tu as décris un arc de cercle pour éviter ces foutus pavetons... Bon, je ne suis pas sur de mon histoire, concernant VR, parce que question géométrie, c'est sur... j'aimerais comprendre... Donc, VR (le serveur), calcul-t-il la corde ou l'arc de cercle, pour "actualiser" notre position...? En pleine Mer cela ne se perçoit pas, mais en rase cailloux... J'arrive... tout... chiffonné...
  22. Qu'entendez-vous par "balises" ? Way-point ou Programmation...?
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