TIK LE MOUSSE
-
Posts
81 -
Joined
-
Last visited
Posts posted by TIK LE MOUSSE
-
-
Il y a 2 heures, Mousse Line a dit :
Maintenant, attendons la fin de cette édition mais les chiffres des années précédentes montre une moyenne de 50% des bateaux neufs à l'arrivée.
Très intéressant, ce tableau ! Merci Mousse Line.
On verra bien pour les nouveaux bateaux.
Pour les autres, il devrait y avoir de plus en plus de bateaux à l'arrivée, car les marins et les bateaux sont de mieux en mieux préparés, avec ces épreuves préparatoires. La maîtrise de la communication, sans cesse meilleure (téléphone satellite, vidéo, Internet...) apporte beaucoup aussi pour la sécurité.
Enfin, plus il y a des marins sur l'eau, plus il y a de sauveteurs potentiels autour. Même si ils ne s'appellent pas tous Jean Le Cam, ils semblent tous de vrais héros...et héroïnes en puissance !
-
il y a 1 minute, franckhamburg a dit :
le problème c' est surtout l' a peu près .... après sans doute un peu de chance ... mais il me semble que Gabart et le Cleach ont démontré que tu pouvais allier nouvelle technologie et fiabilité et surtout victoire .... le reste .... et moi je sais qui va gagner à ce petit jeu ....
Oui, dans leurs cas, la dimensions des foils n'avait pas encore atteint un niveau capable de provoquer autant de dégâts, sans doute. Les évolutions plus récentes, qui ont abouti à des bateaux encore plus rapides, provoquent des chocs plus durs. Il semble qu'on a atteint une limite et il y a eu peu de temps pour éprouver ces navires.
Mais les ingénieurs trouveront la solution, j'en suis certain. Espérons juste que pour ceux qui sont encore en course, ça passe bien. Comme ils vont sans doute un peu limiter la casse dans les tempêtes, j'espère que ça ira.
-
Il y a 2 heures, Florus a dit :
A confirmer par les experts sur la question mais intéressant :
Merci pour cette vidéo ! C'est du langage d'expert et en anglais, mais c'est de l'analyse pointue !
Néanmoins, une fois les réparations faites par Alex Thomson, ce spécialiste semble à moitié convaincu et < croise les doigts pour lui >...
Je reste convaincu, en voyant les dégâts comme les réparations, que la décision de rentrer au Cap (Afrique du Sud) a été la plus sage, même si c'est en raison d'un problème nouveau au safran. Partir dans cet état dans les mers du sud, c'était presque du suicide.
Mieux vaut garder entiers le marin et le bateau. Ils auront d'autres occasions de briller.
-
Il y a 1 heure, franckhamburg a dit :
je suis quand même pas super inquiet à vrai dire .... après ca toujours été comme ca , avec les nouvelles technologies .... faut que ca se règle ...
séquence souvenir souvenir ...
www.www.ina.fr/video/RCC07038768
Merci pour cet exemple vidéo !
En effet, toute nouvelle technologie a besoin d'un temps d'adaptation. Mais mieux vaut que les accidents de cette période transitoire arrivent comme ici près d'un port que seul dans les mers du Sud.
Le Vendée Globe est un contexte extrême. Heureusement que les organisateurs de l'épreuve ont prévu des épreuves préparatoires de validations autant pour les marins que pour les bateaux. Apparemment, il faudra encore élever ce niveau pour faire face à des mers toujours plus fortes, avec le réchauffement climatique et des technologies nouvelles qui contiennent leur part d'inconnu.
-
Il y a 5 heures, tsi-na-pah a dit :
Les monocoques plus ou moins en forme de triangle ont tendance à naviguer en équilibre et tout à coup, ils basculent vers l’avant…
"on se rapproche du multicoque " Quentin Lucet, (cabinet VPLP)
www.www.lequipe.fr/liseuse/249b7c5f-0786-407a-9bbc-ccc23ce5289e
LA PALME D'OR POUR CET ARTICLE de Voiles et voiliers, même si il emploie quelques mots de spécialistes de la mer !
Il semble néanmoins qu'en travaillant sur la largeur du bateau et sur sa coque, Sam Manuard a réussi à rendre le bateau d'Armel Tripon moins exposé aux chocs verticaux, ce dont je parlais ! Bien vu et longtemps avant tous les autres ! Chapeau à cet homme ! On va souhaiter que l'Occitane en Provence aille loin pour qu'on voit comment ce bateau résiste au niveau de la structure et du mât.
Merci beaucoup pour cet éclairage, TSI-NA-PAH !
-
1
-
-
il y a 4 minutes, LionRacingTeam a dit :
A ce que j'ai appris en cours les Matériaux composites dont la fibre de carbone ont une capacité de torsion, compression et traction mais uniquement dans le sens de la fibre donc de la longueur (x,z sur z).
Par exemple si on prend une feuille de papier, elle est très souple a plat (x,y sur z) mais elle se dechire super facilement latéralement. soit (y,z sur x ou x,z sur y). Et je pense que c'est sur ca que ca pose problème.
A voir dans le futur, hâte de voir comment ca va evolué.Oui, il y a de quoi chercher sur les matériaux, pour la sécurité des marins !
Il semble qu'il y a aussi des possibilités du côté de la forme des bateaux. Sur Voiles et Voiliers, Sam Manuard, l'architecte d'Armel Tripon sur l'Occitane en Provence, semble avoir trouvé des solutions très intéressantes. Je vais suivre ce bateau pour voir si il dure plus longtemps que le reste de la flotte dans les mers du sud. Je mets le lien juste après ce commentaire.
-
Il y a 7 heures, Ranskalainen a dit :
Très intéressante analyse, merci !
Merci à la Finlande ! :-)
Il y a 6 heures, Florus a dit :Analyse intéressante, merci beaucoup !
Une question de béotien : les coques composites sont vantées pour leur légèreté mais qu'en est-il de leur degré "d'élasticité" en cas de chocs répétés (par rapport à des coques en aluminium, par exemple) ?
Bonne question !
Je crois que les chercheurs ont encore du pain sur la planche pour trouver la formule adéquate.
-
Il y a 17 heures, tsi-na-pah a dit :
Déja des foils en 2016...
La principale nouveauté de cette édition consiste dans l'apparition de foils sur les bateaux de la dernière génération. Ces deux appendices porteurs sont destinés à soulager la structure, réduire la traînée et ainsi augmenter la vitesse.
Le premier IMOCA de cette génération 2015 est Safran II de Morgan Lagravière, dessiné par Guillaume Verdier et VPLP.
Cinq autres foilers dessinés par Verdier et VPLP sont mis à l'eau en 2015 : Banque populaire VIII d'Armel Le Cléac'h, StMichel-Virbac de Jean-Pierre Dick, No Way Back de Pieter Heerema, Groupe Edmond de Rothschild de Sébastien Josse et Hugo Boss d'Alex Thomson.
La flotte du Vendée Globe compte un septième bateau équipé de foils, un bateau d'ancienne génération sur lequel ils ont été ajoutés : le Maître Coq de Jérémie Beyou, lancé en 2010
www.www.vendeeglobe.org/fr/la-legende/8/2016-2017
Merci à l'expert pour ce document !
En effet, on a déjà eu un avant-goût de ce que les foils ont apporté dans la navigation.
Il semble que la dernière génération a fortement accentué le phénomène, au point de rendre les bateaux vraiment fragiles, alors qu'en parallèle, l'évolution du climat nous donne des perturbations océaniques de plus en plus puissantes.
Il faudra sûrement en tenir compte, car là, on voit que ça devient limite pour la sécurité des marins.
Il y a 11 heures, Matikem a dit :Bravo Tik le Mouss! Tu as tout écrit avant moi ! Le récit d'Escoffier m'a fait réfléchir... quand le bateau s'ouvre comme une vulgaire boite de conserve par l'étrave et si ce n'est pas un OFNI alors c'est forcément un problème de structure ! ton analyse est pertinente !
Merci Matikem. Je suppose que beaucoup d'observateurs vont également prendre conscience de ce sujet, comme nous.
En attendant, espérons que tous les marins encore en course, surtout les bateaux à foils, arriveront aux Sables d'Olonne !
-
Il y a 16 heures, Loire49 a dit :
Nous sommes d'accord les foils ne sont pas nouveaux et étaient présents au dernier VG.
Mais ils n'avaient rien a voir avec ceux des IMOCA récents, ils étaient beaucoup moins puissant, tous les skippers le disent.
Donc le dernier VG n'est pas une course référence pour ces foils beaucoup plus longs qu'auparavant.
De l'aveu des skippers, avec eux les bateaux tapent beaucoup plus que lors du dernier VG.
Est-ce que les structures des bateaux ont été prévu en cohérence avec cela ?
Je trouve que c'est un peu comme sortir un vaccin après la phase 2, sans attendre les résultats de la phase 3.
Après je ne suis pas spécialiste, mais ce sont des questions que l'on peut se poser.
Il faut continuer à innover, le VG refuse les monotype pour encourager les innovations il me semble.
C'est important pour ne pas s'empater et garder une dynamique, mais il faut sécuriser au max ces innovations avant de s'engager dans une telle course.
Mais j'imagine que ce n'est pas évident, que faire si la bateau casse à quelques mois du VG lors de tests ...
Je pense que les constructeurs vont mettre le paquet sur la robustesse pour le prochain VG ou autres courses IMOCA, et que l'on aura pas beaucoup plus d'innovations que ce qu'il y a actuellement sur Hugo Boss.
Analyse très lucide ! Merci !
-
il y a 5 minutes, Mousse Line a dit :
1995
IMPRESSIONNANT !!!
-
Il y a 18 heures, Loire49 a dit :
Entièrement d'accord avec ton analyse.
Je me suis fait descendre sur Twitter hier lorsque j'ai fait part du même constat.
Je trouve surtout osé, voir inconscient de partir pour un tour du monde sur ces bateaux sans qu'ils aient été plus éprouvés sur des distances plus longue qu'une transat.
La prudence n'a pas toujours la cote auprès ds aventuriers, mais si l'on regarde ce Vendée Globe, celui qui a été prudent et a contourné Théta est en tête de course !
Le verdict de l'océan est très clair ! Nous restons de petites choses devant lui. Il est important de rester réaliste et humble devant l'immensité et la force des éléments.
il y a 2 minutes, Mousse Line a dit :1995
IMPRESSIONNANT !!!!!
-
Il y a 23 heures, ADONFATOR a dit :
Oui, il s'agit d'une excellente analyse ! Autant ces foils sont efficients sur mer plate, autant ils deviennent un handicap dans les mers cassantes et mal formées de l'Atlantique Sud et des zones australes. Ne pourrait on pas imaginer des foils "rétractables" à l'avenir ?... .
C'est une excellente suggestion ! Des foils rétractables seraient beaucoup moins vulnérables dans les mers creusées.
Néanmoins, des normes plus élevées sur les structures des bateaux dans les courses, je crois que ce serait bien pour la sécurité des marins.
Les deux mesures seraient utiles.
Il y a 23 heures, RogStar a dit :Merci pour l'excellente explication, effectivement la contrainte sur la structure doit être très forte, et ce n'est pas normal qu'un bateau casse comme ça.
Pour revenir à la course, et pour la petite histoire, c'est aussi Eole qui décide, et cette année on ne devrait pas battre le record, car au Cap le leader a presque 5 jours de retard sur le temps de passage d'il y a 4 ans (22j 9h 51' et en 2016 17j 22h 58'), idem pour les virtuels qui ont presque 500 miles de retard au Cap.
Bonne nav à tous
Rog
En effet, le vent a été très fort cette année en atlantique nord, donc cela a joué aussi !
-
- Popular Post
- Popular Post
Dans le Vendée Globe réel, on s'est réjoui de voir arriver une nouvelle classe de bateaux à foils, toujours plus innovants et toujours plus rapides. Nous avons tous admiré le spectacle fascinant de ces bateaux qui < volent littéralement au-dessus de l'eau >. Du coup, pas de frottement avec l'eau, des vitesses qui grimpent furieusement et des records de traversée qui explosent.
Oui, mais il y a un revers à cette médaille : ces bateaux ne volent pas en permanence, comme des avions. Ils s'envolent quelques secondes, PUIS ILS RETOMBENT LOURDEMENT SUR L'EAU, avec tout le poids du bateau. Ce choc vertical se produit toutes les 3 à 5 secondes, donc entre 12 et 20 fois par minute. Or, dans une journée, il y a 24 X 60 = 1440 minutes ! Et nous sommes au 24e jour de course ! Sur ces bases, il y a donc déjà eu 12 à 20 x 1440 = 17.280 à 28.800 chocs violents de ce type, pour chacune de ces formule un des mers.
Lorsque le bateau retombe, quelles parties du navire sont les plus touchées ?
- la proue (l'avant du bateau), qui retombe de plus haut et qui donc frappe plus fort sur l'eau.
- la base du mât, qui à chaque retombée, reçoit le poids d'un mât de 30 mètres de haut sur une zone très petite, comme si la pointe d'un couteau appuyait sur un point précis.
Ces deux zones sont donc très exposées sur ces bateaux. Or, il semble que sur la plupart des IMOCA de dernière génération, on a gardé la même structure de base, le même type d'architecture. On a juste amélioré les foils. Pourtant, ces nouveaux foils sont plus puissants, donc les chocs occasionnés sont forcément plus violents. On n'a sans doute pas imaginé que la différence serait aussi nette au niveau de l'impact.
3 AVARIES EN MER
Mais en course, que peut-on constater ?
- Nicolas Troussel a abandonné, car le câble qui arrimait son mât au bateau s'est rompu d'un coup et le mât est tombé. Nous sommes bien dans une zone impactée parc ces chocs verticaux.
- Alex Thomson, qui a cru pouvoir traverser sans dommage la tempête Théta en plein coeur, avec des vents à jusqu'à 40 noeuds de moyenne et des rafales à 60 noeuds, s'est rendu compte quelques jours plus tard, en zone calme, que la structure avant de son bateau était à la limite de se couper en deux ! Quand on regarde bien la longue faille qui parcoure son bateau, on voit clairement qu'elle vient de chocs verticaux. Le bateau était proche de rompre. Il a voulu remplacer la structure avant, qui faisait 6 à 10 cm de large, par deux plaques de quelques millimètres de large, de chaque côté. Mais comment une structure si fine aurait-elle pu résister, si déjà la structure d'origine, bien plus épaisse, a déjà cédé ? Personne n'a osé le décourager, mais cela semblait mission impossible. On ne peut pas affronter les mers du sud avec une telle faiblesse.
- Avec Kevin Escoffier, miraculé la nuit dernière, on a pu avoir un témoin vivant de la fin de ce processus : à force de taper sur l'avant, le bateau finit tout simplement par se casser en deux. C'est une logique mécanique incontournable.
DES LECONS A TIRER DE CES AVARIES
- Il reste encore beaucoup de bateaux à foils en course, dont environ 5 de < dernière génération >. Il faut espérer qu'il prennent vite conscience du danger et adaptent leur façon de naviguer.
- Quant aux constructeurs de bateaux, ils devront impérativement revoir leurs barêmes de solidité pour absorber ces chocs verticaux très nombreux et d'une force supérieure, dans la structure et la zone d'ancrage du mât.
- Enfin, la direction de la course pourrait se saisir aussi du sujet : elle a déjà eu l'intelligence d'organiser des stages de sécurité et des courses préparatoires, pour valider la résistance des bateaux comme des marins. Pourquoi ne pas exiger un certain niveau de résistance mécanique aux chocs verticaux ? Si cela arrive à nouveau avec un marin esseulé en mer et moins agile que Kévin Escoffier, nous savons tous ce que cela voudrait dire pour lui, de voir son bateau soudainement se couper en deux dans une mer déchaînée, avec des vagues de 5 mètres.
Merci pour votre attention et bon jeu malgré tout ! Sur VR, on ne risque rien ! :-)
-
4
-
7
-
Merci Mimil pour la musique d'Alain Souchon, qui en effet, convient bien à ces loooooogues traversées ! 😏
-
Oui, Your Mom SA a fait un superbe < passage du nord-ouest > expéditif, avant la clôture de la course et surtout en passant par le terrible détroit de BELLOT, qu'on peut retrouver en photo, en carte sur Internet et sur la carte de VR : c'est vraiment très très étroit !!
Il n'a fait aucun échouage, ce qui n'est pas évident à réaliser.
Bonne fin de parcours aux derniers joueurs qui essaient de le terminer ! Il ne reste que quelques heures, jusqu'à 2h du matin heure française !
-
Le 24/11/2019 à 14:06, mimil 88 a dit :
J'ai attendu de terminer une tentative sur ce difficile parcours et pour terminer je fais le poireau congelé comme toi qui es en orbite ....
Te voilà Diplômé de la confrérie des Poireaux congelés.
déjà échoué 2 fois dont une louche Terre Neuvienne involotaire, j'attaque le passage du NW, pas sur que j'arrive à SF avant la fermeture à ce rythme.
Pas trop le temps de poireauter avec toutes ces courses...
Merci pour ce magnifique diplôme ! Je l'encadrerai chez moi !
En effet, je suis tout près du pôle nord, à la limite offerte par le jeu : 89,5 ° nord. Et je tourne autour, en faisant un à plusieurs tours de terre par jour quand ça souffle : c'est assez grisant...
A l'endroit où tu es actuellement, tu peux encore atteindre le bout du passage du nord-ouest avant la clôture : il ne te reste qu'un détroit à franchir. Si tu es assez dispo, bien sûr. Sinon, tant pis.
Merci pour ces belles images !
-
Ce voyage ne rapporte que le plaisir gratuit de découvrir à la < voile virtuelle > une nouvelles région du monde.
Avec de nombreux détroits et d'innombrables îles, le passage du nord-ouest canadien est une très belle expérience de navigation et c'est déjà beaucoup !
J'espère que nous pourrons y faire à nouveau une belle course officielle VR et y gagner aussi des points VSR, pour ceux que ça intéresse.
-
PASSAGE DU NORD-OUEST : IL EST ENCORE TEMPS !
Si vous pensez que votre tentative de record New-York San Francisco ne va pas améliorer votre meilleur chrono, il vous est possible d'essayer de traverser les terribles détroits du mythique passage du nord-ouest canadien en environ 10 jours. Je vous suggère de passer par la voie historique et la plus navigable en général, par le sud de l'île Victoria, la grande île carrée qui borde la côte nord du Canada. Bonne course aux aventuriers !
-
A titre d'info, pour ceux qui ont vécu ces derniers jours un passage du nord-ouest avec leur bateau ou qui ont suivi de loin le parcours du mien, je change la suite de mon voyage, initialement prévu de San Francisco à New-York par le passage du nord ouest en sens inverse. L'idée était de faire des repérages pour une proposition de course. Mais il est possible d'observer les vents dominants simplement en regardant la carte. Il n'est pas nécessaire d'y passer en bateau.
Donc plutôt que de repasser dans cette zone, après les multiples passages de détroits difficiles de l'aller, je m'offre un peu de détente vers d'autres directions, sur un mode tranquille. Mais cela ne change rien à mon projet, bien entendu. Je le ferai tranquillement en examinant les cartes.
A titre d'info, j'envoie mon bateau dans l'océan arctique jusqu'au pôle nord. C'est une expérience de navigation très spéciale, puisque le bateau passe, sur la carte du jeu, mais de façon invisible au-delà de 85° nord, ou j'arrive bientôt. Si ça vous intéresse, vous pourrez lire le sujet que je vais créer là-dessus. Bonnes courses !
-
Bonjour Sfreds !
Merci pour ta remarque. Je la comprends et la partage. Un des buts des courses poireaux est en effet de voyager sans pression. Or, la longueur du voyage peut être une forme de pression, effectivement.
Mais ma proposition actuelle n'est pas tout à fait une course poireau classique. Elle répond à certains objectifs particuliers :
- elle se veut la course symétrique de New York - San Francisco, par le nord. Je reprends donc simplement les deux villes départ et arrivée de la version < sud >, par le cap Horn. J'ai appris plus haut dans cette rubrique que ce record a d'ailleurs déjà été proposé par VR il y a quelques années. Il a été réalisé en 17 jours par Cervantes9 à l'époque (voir sa contribution au début des commentaires) même si le parcours passait apparemment par le nord des îles canadiennes.
- même si ce n'est pas le but premier, c'est aussi l'occasion de finir en tête du < NEW YORK SAN FRANCISCO TOUTES CATEGORIES > devant la < catégorie cap Horn > !
- elle passe au sud de l'île Victoria :
---> pour retrouver la voie historique des pionniers du mythique < passage du nord-ouest > canadien,
---> pour emprunter la voie la plus navigable réellement : celle qui est dégagée des glaces le plus longtemps, entre juin et octobre, qu'empruntent les bateaux de croisière de nos jours < quand ça passe >.
---> en outre, pour l'intérêt du jeu, c'est elle qui offre le parcours avec le plus d'options possibles les plus techniques (voir le fameux détroit de Bellot sur la carte VR et sur Internet en carte et photos), le plus d'options, ce qui permet beaucoup de rebondissements dans une course.
- elle est avant tout une expérimentation des conditions de voyage, afin d'y faire des observations utiles pour proposer à VR une belle course officielle, plus tard. Sur ce point, mon propre parcours est déjà plein d'enseignements !
Les occasions sont rares d'avoir du temps disponible (après une première tentative de record validée par le cap Horn) et d'avoir son bateau dans cette zone nord américaine. Donc j'ai saisi l'opportunité et je l'ai ouverte aux autres. Mais je sais bien que l'agenda de VR est très chargé en ce moment. J'ai eu beaucoup d'encouragements dans mon projet mais je ne m'attends pas à ce que beaucoup de joueurs puissent se libérer, même si...
le seul passage du nord-ouest canadien, en s'arrêtant un peu après l'île Victoria, reste possible en 10 jours d'ici fin novembre !
-
Histoire d'avoir un temps de référence, je viens de réaliser le parcours New York- San Francisco par le passage du nord-ouest canadien, via le sud de l'île Victoria (seul point obligatoire) en :
16 JOURS 15 HEURES 06 MINUTES... et 3 échouages, qui m'ont coûté environ 3h.
On peut voir ce temps en cliquant sur mon bateau (même pseudo) puis sur le 6e point en partant de la gauche, même si le temps a passé depuis 16h14, mon heure d'arrivée.
C'est en effet, un temps très proche des 17 jours qu'avait réalisé Cervantes9 (voir son commentaire en 1ère page de cette rubrique). Cela valide la durée moyenne de ce parcours.
SAN FRANCISCO ---> NEW YORK
Je suis déjà reparti en sens inverse pour essayer ce nouvel itinéraire, avec des vents forcément différents.
J'espère rallier New York avant le 30/11, soit en 25 jours maximum, ce qui semble jouable, même si on peut toujours se faire piéger dans des anticyclones dans ces détroits canadiens. Nous verrons bien !
Désolé de glisser ce message au milieu de nos multiples courses du moment, mais il s'agit simplement d'alimenter cette rubrique avec les infos qui la concernent. Cela ne s'adresse bien sûr qu'à ceux qui s'intéressent à cette petite aventure.
Bonnes courses à tous !
-
2
-
-
Merci pour l'info, Mimil. Dès que les fonctions seront rétablies, je chercherai à nouveau.
-
Salut 911911 ! Très intéressant, ton message !
J'ai regardé tes voyages et fait quelques découvertes, grâce à toi :
- l'île WRANGEL. Pr ceux que ça intéresserait, C île russe de 150 Km de longueur, au nord de la Sibérie, près du détroit de Béring.
- pour ta virée par les Dardanelles, je suppose que tu t'es arrêté à la mer Noire, parce que la mer Caspienne est une mer intérieure. Pas d'accès sur VR. En revanche, dans la réalité, à l'extrémité nord-est de la mer Noire, j'ai vu que les bateaux de taille compatible peuvent relier ces deux mers par deux grands fleuves russes, le Don, puis la Volga, qui sont reliés par un canal à hauteur de Volgograd. Ton affirmation est donc techniquement réalisable dans la vie physique !
On ne va pas trop développer ici, puisque le contenu est consacré au projet New York San Francisco par l'Arctique, mais si nécessaire, réponds moi sur tes voyages par MP ou crée stp un sujet sur le forum autour tes voyages, si ce n'est déjà fait. Je le regarderai avec intérêt.
Je vais suivre vos bateaux. J'ai trouvé celui de VOGAZO mais pas le tien.
911911 est bien ton pseudo ?
A bientôt.
-
Salut à tous.
Merci beaucoup pour les différents messages sympas que j'ai lus sur ce sujet. Désolé si je ne réponds pas individuellement, mais j'ai lu chaque contribution avec attention et c'est plutôt un signe de bonne vitalité sur ce forum, je trouve.
Gwened, pas de souci : un malentendu, nous en faisons tous et tous les jours, moi compris. Ce n'est pas bien grave.
Si tu es arrivé au niveau expert, c'est que tu as beaucoup contribué à ce forum, donc respect à toi, sincèrement.
Revenons à notre passion de la voile virtuelle, avec tant de courses actuelles ou imminentes !
Dans la course New York San Francisco, certains vont réussir leur nouvelle tentative et bravo à eux, même si ça n'arrange pas mon classement...
Mais pour tous ceux qui voient qu'ils ne vont pas pouvoir améliorer leur record, mon offre reste disponible, pour utiliser de façon distrayante leur temps restant.
Même avec seulement 10 jours de courses disponibles, jusqu'au 17 novembre, on peut rejoindre ce parcours en se concentrant juste sur le < passage du nord-ouest >, pour ceux qui veulent tester cette expérience ou la revivre.
Attention, l'itinéraire est assez technique : il faut soit de la disponibilité pour surveiller son bateau, soit beaucoup de programmations et beaucoup de waypoints !
A bientôt !
THOMSON, TROUSSEL, ESCOFFIER : LE PROBLEME DES CHOCS VERTICAUX SUR LES BATEAUX A FOILS
in Vendée Globe
Posted
TRES BONNE REMARQUE !!!
Merci Pierrot !