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Lohann la Terreur - BFC

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Posts posted by Lohann la Terreur - BFC

  1. Bonjour,

    Désolé si la question a déjà été posée mais le cas échéant j'ai pas trouvé la réponse.

    Avec les récentes évolutions de l'application VR, notamment le visionnement de la vidéo au moment de l'inscription, il est possible d'avoir accès à de nouvelles combinaisons d'équipements sans toucher à ses jetons permanents : foils, Heavy+Winch Pro et Light+Polish.

    Est-ce qu'il est envisagé de considérer ces nouvelles combinaisons pour le challenge PDD ou est-ce qu'on reste sur l'ancien système "historique" pour 2022 ?

    Merci et bonne journée

  2. il y a 48 minutes, tsi-na-pah a dit :

    Lohann la Terreur - BFC

    C'est bien la première fois qu'elle sert la C0 🤣 !

     

    Extrait Ouest-France .Publié le 08/11/2020 à 11h16

    Quelles sont les voiles disponibles sur un Imoca ?

    Huit voiles seront embarquées sur les Imocas du Vendée Globe, cette année. Deux sont obligatoires, reste au skipper à faire des choix sur les six autres… Et cela peut joueur sur la performance finale, car au final, c’est bien le vent qui fait avancer l’Imoca.

     
    Ici, les trois Imocas présentent une Grand Voile en prenant un ris. En revanche, si L’Occitane et Apivia semblent avoir mis leur J3 (le J2 est enroulé autour de son étai), PRB a mis son J2, le J3 étant lui enroulé. | OUEST-FRANCE Afficher le diaporama
     

    Michel Desjoyeaux, vainqueur du Vendée Globe à deux reprises n’est pas du genre à tourner autour du pot. « Celui qui gagnera ce Vendée Globe, ce sera aussi celui qui aura le mieux réussi à gérer ses voiles. En les utilisant à bon escient, et en évitant de les abîmer. » Car sur les Imocas, les grandes surfaces face au vent sont un peu l’équivalent de la boîte de vitesses d’une voiture de course, ou du braquet sur le vélo. Maîtriser cette partie à la perfection, faire les bons choix avant de partir peut changer la donne sur les plus de soixante jours de course au portant (vent par l’arrière ou de côté), ou au près, (vent arrivant par l’avant).

    • Lire aussi : Les classements et positions des skippers de l’édition 2020 du Vendée Globe

     

    Un choix stratégique

    Et cela risque de se payer dès le début de la course, comme l’explique Samantha Davies : « Clairement, la météo va beaucoup nous occuper dans les dernières 24 heures. C’est primordial car une fois en course, on n’a plus le droit à la moindre assistance. » Logique, le vent dépend de la météo, de même pour les voiles.

     

    Au Vendée Globe, le nombre de voiles est limité. De dix en 2012, on est passé à neuf en 2016, et huit en 2020. Ce qui n’est pas forcément surprenant ni handicapant, explique Michel Desjoyeaux. Aujourd’hui, avec les progrès des bateaux et les vitesses qu’ils atteignent, « comme sur un multicoque, tu n’as plus besoin d’autant de voiles que par le passé. Aujourd’hui, partir avec six voiles n’est pas surprenant. » Et plus forcément avec de grandes voiles de 400 m² comme le Spi : « Avec la vitesse du vent apparent, qui est en fait la vitesse du vent qui arrive sur les voiles quand tu avances, tu n’as plus forcément intérêt à sortir un Spi. Tu vas plutôt sur des voiles plus plates, plus faciles à utiliser. »

    MjAyMDExN2M0OGNkMDk0MWI3ZWEyMDgxODg5ZTYwYWM1YzY4ZWQ?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=cd3cd953f501cad159d6e1166736a70fec279a1571592ab129fd947d6a27997a Même configuration pour Initiative Coeurs et Banque populaire : Grand voile qui prend un ris, et J3. | DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE

    La surface de voile n’est donc pas forcément aussi importante qu’auparavant, et certains choix, comme celui de Samantha Davies de réduire la hauteur de son mat le démontre : « Depuis 2016 où tous les bateaux doivent avoir des mâts identiques. Actuellement, avec nos foils, on commence à arriver aux limites de la structure. On commence à dire que le maillon faible de nos bateaux, c’est le mât. Car on peut pousser tellement avec les foils que l’on arrive aux charges de rupture du mât, parce que mon monotype avait été dessiné pour un bateau sans foils. Sur les bateaux, maintenant, on a des alarmes qui sonnent qui l’on charge trop le mât. » De fait, Samantha Davies a préféré faire un mat plus petit, en partant du principe que « lorsque l’on navigue, on est assez rapidement sous un ris et en moyenne sur le Vendée Globe, je n’ai pas toujours avec la grand-voile, car elle flappe et elle traîne… Et tout ce qui traîne en haut freine le bateau. » Et cette tendance devrait se confirmer dans les prochaines années.

    MjAyMDExOTkzMjc1ODg2MDU1Yjc5Nzc1NmIwM2IyMjJiMzJiNjI?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=c74a190d790ec2171dc72b5241b69deb74901831a29325ba57535a3505a95329 Ici, Maxime Sorel (V & B Mayenne) n’a pas pris de ris sur sa Grand voile. À l’avant, il semble plutôt être sur son J2. | CAPTURE D’ÉCRAN YOUTUBE

    Si huit voiles sont autorisées, dans les faits, les choix des skippers se portent sur six voiles. Le règlement impose en effet deux voiles : la Grand voile et le Tourmentin (J4). La Grand Voile est bien connue car étant celle prenant place sur la bôme, et remontant le long du mat. C’est une voile qui est arisable. C’est-à-dire qu’on peut réduire sa hauteur de 1, 2 ou 3 ris. On appelle cela « prendre un, deux ou trois ris ». Cela permet de réguler la vitesse du bateau, mais également sa gîte. La seconde voile obligatoire, le Tourmentin dite voile de tempête, n’est que très rarement sorti. C’est une voile orange, de sécurité. Elle ne dépasse pas les 20 m2. Elle prend place à l’avant du mat, très bas et très proche de celui-ci.

     

     

    Les voiles d’avant

    Ensuite, le skipper dispose de toute une gamme existante. Avec néanmoins quelques choix incontournables, comme le J2 ou Solent. Enroulée autour d’un étai, et enroulable autour de ce dernier, c’est la voile la plus polyvalente à l’avant du bateau, qu’on essayera néanmoins de préserver au mieux. Ici, on entre dans les voiles dites gennois (Jib, en anglais, d’où le J) qui se situent à l’avant du mat. Elles sont suivies d’un chiffre qui détaille la hauteur sur le mat : ainsi la J4 est plus basse que la J3, avec le J0 ou Code 0 situé au plus haut.

     

    Dans cette gamme, on peut ajouter le Code 0 fractionné, ou FR0. Le FR0 est une voile de portant utilisé dans la brise (quand l’A3 devient trop grand). C’est une voile de portant, mais qui peut aussi servir de gennois. « Aujourd’hui, avec les mats monotypes et les foils, tu as des bateaux très raides en voile. Les mats monotypes ne sont pas assez solides, et tu peux les casser en faisant une bêtise si tu torches trop de voile. Pour atteindre la même puissance de voile, tout en limitant les efforts, on descend la fixation des voiles sur le mat. Ce qui nous donne ce FR0, qui est comme un gennaker placé un peu plus bas. »

    MjAyMDExYzM5OGRiNDEwZTIzNGI2YWQ0ZGNmMTQ0ZDg3ZWRmZmI?width=630&focuspoint=50%2C25&cropresize=1&client_id=bpeditorial&sign=5ae19b0d2a05dbce9dd32cbc59fb1ccf0324282917639ce01eed08d6e3aafdfe Ici, Stéphane Le Diraison a associé son gennaker avec un J3. | OUEST-FRANCE
     

    Enfin, des gennakers feront aussi partie de l’inventaire des voiles utilisées. Ce sont des voiles plus large, elles aussi vers l’avant du bateau, on parle plutôt de voile de portant. En général, elles sont fixées du haut du mât, jusqu’au bout-dehors, et ne sont pas plates comme peuvent l’être les génois. L‘A3 (gennaker) et l’A7 (gennaker de brise) paraissent probables. Dans le portant jusqu’à 25 nœuds pour le premier, le second dans le portant fort.

    Plus compliqué, moins efficace, le spinnaker, l’A2, qui fait plus de 400 m² de surface semble avoir moins la cote chez les skippers. C’est l’énorme voile que l’on peut voir à l’avant des bateaux, au portant. Il faut dire que cette voile, plus volage et plus fragile, est plus longue à mettre en place (rangée dans une chaussette, a déjà disparu des multicoques. En 2016, certains ne l’ont envoyé que quelques heures. Et selon l’organisation du Vendée Globe, seulement une vingtaine de spinnakers au total sont embarqués sur 33 bateaux…

    Ma remarque faisait référence à cette course en particulier, sur 24 jours de course le C0 a dû servir 5 jours si c'est pas moins, tout le reste du temps on était sous Spi ou Jib. C'est pas du tout ce que j'avais imaginé au départ !!! En suivant la route "classique" les choses auraient sans doute été différentes.
    Bravo au podium et merci à @Franckfort pour ses commentaires

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