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Virtual Regatta Club House

tsi-na-pah

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Posts posted by tsi-na-pah

  1. Bon, alors, je suis donc au centre de l’Ouest et des Estiennent bien la barre franche… !

    Gast ! au milieu de nulle part en quelque sorte !

    Oh, j’ai bien quelques compagnons (compagnes… ?) de voyage,

    Un bateau qui vient du futur : « AN295622 »  quel siècle déjà ça ?

    Un bateau, jmm38, au sommet d’un pays (38) ou la mer est fort loin ; ou alors c’est le relevé de température normale pour un corps humain normal, un(e) médecin peut-être ?

    Un mystère, chez Ninaf, qui est « naf » …,

    Enfin le plus dangereux « L’Aventurier », oui, oui ! il faut s’en méfier de ces fauves de la « Pampa » prêt à tout pour masquer leur équipement et ainsi te surprendre au petit matin d’un réveil brumeux, car le sieur à tous les coups est équipé d’options de concours lui donnant la puissance de feu d’un croiseur. Alors, j’ai installé un rétroviseur histoire de l’avoir à l’œil et le bon !

    Reste que je suis pris en chasse par un « ACB », il me semble que cela signifie : « Ancien Col Bleu » … Alors là… !!!  Aucun danger...!                                                                                          Le gazier ne m’effroi point, ce n’est plus les flingues de concourt que j’ai à ma disposition, j’ai bien mieux… des avions de chasse à ma pogne...  Ah ! Ah !                                      C'est que, je fut, le temps d'un service Militaire, certe, mais quand même, Timonier sur le porte avion « Foch », oui M'sieur ! et j’y ai gardé quelques amitiés… ! Hé, Hé !              Alors si le gus-gus tente un mouvement de rapprochement façon « ravitaillement en mer », je saurai l’accueillir, en toute "camaraderie" ! afin de déguster un breuvage qui, comment dire… Ben comment dire... En fait, nous avons du arrêter la production, certains clients devenaient aveugles…  Cela faisait désordre...

    Voilà c’est tout…

    Cap sur l’étrave... 

    HokaHey !

    200603122151954591.gif

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  2. Oyez ! Oyez… Gentes Dames et Beau Damoiseaux…

    Pour moi tout roule… dans un roulis infernal, faute de vent…

    ouais, ben moi, je lui mettrai bien un requin Tigre aux fesses au pépère Eole, histoire de le rendre un tantinet plus nerveux… ! M'enfin !

    Tudju !

  3. il y a 58 minutes, Téranga a dit :

    Ou aucune porte puis qu'on peut passer par où  on veut !

    Egalement !

    Il me semble que ce ne sont là que des « marques » pour établir le classement « intermédiaire »,  et non des bouées de validation du parcours... Or nous savons bien que celui-ci ( le classement) est un tantinet « foutraque » voir « cosmique » !...

    La route est libre...!

    il me semble...

  4. Hé ! Hé ! Venez voir…

    Chut ! Chuuut…

    Pas trop fort… Chuut 

    ...
    Bon alors, j’ai emprunté cette vidéo chez les voisins, ouais, chez les Extaz en mer... ou un truc com’ça…

    Bref, ceux d’à côté, là,  tout prés…

    Hé Bé !   R'garde don...!!!

    Un délire c’te Canot’… ta vue son foc ! pour virer il faut l’enrouler… ! Gast !!! 

    Des grands malades ceux-ci !

    T’a bien l’air malin si le petit mécanisme à la "cond'enrouleur" refuse de fonctionner, vu la surface de la toile… gare aux haubans… !               

    Et, Nous… on navigue sur ce truc là…!     

    Alors là ! si on m’avait dit, ... j’aurai embarqué un plus gros couteau, z’au cas z’ou

    Non mais ! une telle toile... Des grands malades

     s'appele Comanche, le canot...!!!

    HokaHey !

    I

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  5. Bon en attendant de croiser « Moby Dick »,

    j’ai sorti mes grigris

    mini_200530035628930145.jpg 

     afin de Marabouter Eole en lui disant « takamba », autrement dit « prend la main » ( la mienne ! bien sûr).       

    Hé, hé ! souvenir d’une navigation,  du coté des côtes Africaines où le chant des Griots et leurs mystéres est parvenu jusqu’à mes esgourdes ...! 

    Alors attention bande de furieuses et furieux, de la navigation, mon Maraboutage ne prendra fin qu’a une seule condition 

    Sing a song of freedom write it in the sky

    Cap sur l'étrave...

    Hokahey !

  6. il y a 49 minutes, Wrenic Abers29 a dit :

    Plusieurs choix possibles:

    • voiles légères,
    • voile reaching,
    • winches pro et polish
    • voiles de brise et polish
    • ou SO, à l'ancienne.

    Les foils ne sont pas autorisés et il n'est pas possible de cumuler les choix proposés 🙂

    Il manque l'option "pare-battage" !

    J'ai donc...  prévu, à cette effet, de la toile en"Rab" !

    200527062921135626.jpg

    Pour étanchéifier la coque en cas de big bisou avec Dame Cailloux... 

    Pas pour naviguer, hein !...  histoire de rester dans les clous du réglement 😜

    Tu passes la toile autour de la coque, bien serrée, et hop plus de fuite d'eau ! en théorie...

    (hé,hé ! mieux que les copeaux de bois de Moitessier ! )

    Bref...

    Ce slalom géant, doublé d'une partie de billard à moult bandes, promet de futur "nervous breakdown" comme l'on dit de nos jours 

    Alors...

    Cap sur l'étrave...!

    ps : je pars en C0 🥺  

    Hokahey !

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  7. Il y a 3 heures, la Taverne a dit :

    .... et bravo à Nico, pourThierry, je l'attends encore sur le ponton avec le pack de Guienness, :-))

    Eh bien, la voilà la cause de mon retard...

    200527034223563549.jpg

    Le temps qu'il m'a fallu... pour attraper c'te foutu zozio livreur...!

     

     

    Sauf pour les sieurs : Nico_BHT, tavernierINC et L' Chinwois-62,

    Vous, vous avez eu l'droit au champagne alors...! 

    Hokahey !

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  8. il y a 45 minutes, Cousto-987 a dit :

    Euh c'est la même.pirogue que tu nous mets 🤣

    O.oIl me faut changer de lunettes !!!

    V'la la bonne pirogue...!


     

    200525055215246251.jpg

     

    Donc, cette pirogue à double balancier est équipée de flotteurs dont les fonds plats sont inclinés vers l’extérieur, faisant office de foils !

    :)

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  9. Enfin, le dernier exemple de ces antiques embarcations est un trimaran que l’on trouve sur les côtes africaines, aux Comores ou à Madagascar.

    Celui-ci a été relevé à Zanzibar au début du XXe siècle. Si la voile à bordure libre est d’inspiration arabe, la conception du voilier est issue de l’Indonésie.

    200525044447660979.jpg

    Cette pirogue à double balancier est équipée de flotteurs dont les fonds plats sont inclinés vers l’extérieur, faisant office de "ski" et de foils !

    La voile est maintenue sur un mât court, dans l’axe du bateau, et passe sur l’autre amure au louvoyage. D’une longueur de 7 à 9 mètres, ces engins rivaliseraient de vitesse avec nos modernes multicoques...!

    Hokahey !

  10. Il y a 1 heure, Cousto-987 a dit :

    J'ai eu l'occasion de voir Faafaite (réplique d'une ancienne pirogue dans la baie de Matavai , baie dans laquelle james Cook arriva à Tahiti

    ça c'est du canot !!!

    Alors de l'aut' côté du Pacifique (au Nord de Australie)

    Prao de l’archipel Bismarck, propulsé par des voiles faites de feuilles tressées

    (l’ancêtre des voiles rigides !)

    Le Pacifique magique !

    200525044447660979.jpg

  11. Les pirogues océaniennes. Des bijoux de souplesse et de légèreté qui naviguaient vite et loin ! 


    « Des objets volants !» L’expression convient bien aux futurs AC72 à aile rigide de la 34e Coupe de l’America – surtout qu’ils pourraient bien être munis de foils. Mais c’est aussi, et très exactement, l’expression qu’a employé Pigafetta en… 1521, lors du premier tour du monde à la voile de l’histoire, mené par Magellan, quand il a découvert les pirogues du Pacifique !


    Tirons donc quelques bords dans l’Histoire, remontons aux origines du multicoque – aux pirogues océaniennes. Ce sont, déjà ! des catamarans, des trimarans et des praos. Ce sont des voiliers rapides, qui savent remonter au près et filer au portant. Oui, comme s’exclame Pigafetta, ce sont vraiment « des objets volants !»
    Pour comprendre l’évolution de ces bateaux et leur répartition géographique, de l’océan Indien (Madagascar) aux rivages du continent américain, jetons un oeil sur la carte du peuplement de l’ensemble de ces îles.


    Ces incroyables mouvements migratoires se sont effectués en plusieurs étapes successives, s'étalant sur… plus de 50 000 ans !
     50 000 ans de migrations à la voile, toutes rendues possibles grâce aux multicoques – catamarans, trimarans, praos – et à la science de la navigation de leurs concepteurs.
    La première vague de peuplement de l’Indonésie, de la Nouvelle-Guinée et de l’Australie a lieu lors de la dernière glaciation. Les peuples Sunda et Sahul profitent de la baisse du niveau de la mer de 150 mètres pour progresser vers l’Est et le Sud, entre 50 000 à 35 000 avant notre ère (en vert sur la carte).
    Puis, vers l'an 4 000 avant JC, des peuples venues par la mer de Taïwan se mêlent à eux. À partir de 1 600 avant JC, cette population se disperse en Micronésie (îles Mariannes, îles Marshall…), puis en Mélanésie et jusqu'en Polynésie occidentale (Fidji, Tonga, Samoa) vers l'an 1000 avant JC.


    Il faut attendre cinq siècles pour que les Polynésiens reprennent leurs migrations vers Tahiti et les Marquises. A partir de ces archipels débute une nouvelle vague de migration, on estime ainsi le peuplement des îles Hawaii et de l'île de Pâques aux alentours de l'an 400 après JC. La migration à travers l’océan Indien touche Madagascar et les îles alentour vers l’an 600, alors que la Nouvelle-Zélande est atteinte autour de 700 après JC.

    Toutes ces migrations se sont faites en bateau. En multicoque. Et, dès les premiers tours du monde occidentaux, les explorateurs sont subjugués par la vitesse des embarcations rencontrées dans le Pacifique.
    Si Pigafetta (enbarqué avec Magellan) ne s’attarde pas à une description détaillée des pirogues rencontrées aux îles des Larrons,Thomas Cavendish, en 1588, est impressionné par leur nombre. En 1616, Jacob Le Maire illustre un catamaran des îles Tonga de façon assez pittoresque. Puis Dampier, en 1686, en mesure la vitesse, affirmant :
    « Ces pirogues sont les bateaux les plus rapides du monde, établissant des moyennes de 18 noeuds sur plusieurs centaines de milles !»

    ...

     

    200525023903292413.jpg

    L’incroyable histoire du catamaran, depuis les origines polynésiennes jusqu’aux AC72 de l’America.

    Des pirogues océaniennes aux AC72, quelques millénaires d’une histoire passionnante à remonter au plus près des formes et des innovations

     

    J'ai eu le privilège d'en côtoyer, lors des fêtes maritimes de Douarnenez, ( j'ai zappé l'année...)

    impressionnant de vélocité...

    Rrock'n'roll à tenir à l'endroit....

    Hokahey !

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  12. Désolé pour la confusion !

    Comme tu as utilisé le mot balise dans ton message, cela m’a fait penser aux « Phares et Balises » et à la décision d’éteindre les phares et bouées au prétexte qu’aujourd’hui nous naviguons avec un GPS à bord… Très bien… mais le jour ou celui-ci tombe en panne…

    Personnellement la lumière d’un phare, d’une bouée cardinale ou des fameuses marques latérales « Tricot vert et Deux bas si Rouges » me rassure bien plus que la position donnée par un GPS.

    En approche de côte, Il est souvent bien plus facile d’arriver de nuit sur côte inconnue, grâce aux feux, que de jour où il est parfois bien difficile de distinguer le fameux "amer remarquable" indiqué sur la carte ou dans l’almanach du marin Breton !

    Alors n’éteignons pas nos phares et nos balises…

     

    Le syndrome du Titanic

    Yann Queffélec
    Ecrivain


                  Des études le prouvent : l’homme actuel ne compte pas plus d’amis qu’il n’a de doigts sur la main, généralement cinq. Et c’est déjà beaucoup. Et les phares, alors ? Ils ne nous veulent pas du bien ? Ne sont-ils pas cent quarante, aux avant-postes du sol national maritime, à veiller sur nous dans l’obscurité, semant de longs clins d’œil cyclopéens la mer aux aguets ? On ne les trouve pas sur Facebook, ces amis-là. Ils ne « partagent » rien si ce n’est la lumière et la nuit, météores volages, voués aux hallucinations du marin cramponné à ses jumelles. Pour ma part, quand on me sauve la vie, j’ai tendance à considérer mon sauveteur comme un ami cher. Et à lui vouloir du bien.

    J’ai la même empathie avec les balises - perches, bouées, tourelles. Vous avez remarqué ? Ces dernières ont tendance à tomber à l’eau. Bon débarras pour les Phares et Balises, service public dédié, en grande souffrance de budget visiblement. Un ouvrage disparaît en mer, de profundis. Mais encore ? On envoie les fées Plastique au chevet du défunt, quatre flotteurs déguisés en points cardinaux thermoformés. Du bricolage, du « mieux que rien » comme aux Plâtresses, bijou non reconstruit du chenal du Four. Le mois dernier, c’est la tourelle du Lieu qui nous a quittés. L’âme à flot du port de l’Aber-Ildut. Sa mort - évoquée dans mon précédent billet - me cause un véritable deuil, et je sais beaucoup d’entre vous dans le même cas. Le Lieu, à l’ouvert du goulet du Crapaud, c’était quelqu’un. Un géant rouge, un bonhomme de mer énigmatique, bienveillant, debout contre vents et marées sur la roche à fleur d’eau. Quels « Ouf ! » reconnaissants n’a-t-il pas entendus, quels signes de croix vus depuis sa naissance au tournant du siècle dernier. Eh oui, un monument vertueux peut s’incarner dans la mémoire humaine, s’y faire havre spirituel. Au large, il s’incarne chaque fois qu’un voileux sur les dents le voit surgir au bon endroit. Et par temps vif, quand ça brasse, mieux vaut avoir l’œil à la manœuvre, à la mer et au cap, que rivé sur son G.P.S ; transhumaniser les visibles voyants sur l’eau par le satellite omniscient, pure folie ! Guerre, éruption solaire, virus, panne, arrogance, la nuit est si vite arrivée sur la science ingénue des hommes, et l’ombre du Titanic si prompte à leur voiler la face.

    On voit bien, aujourd’hui, que l’Etat rechigne à l’entretien des ouvrages en mer. Les rapports sont d’ailleurs alarmants. La Vieille va mal, Ar-Men va mal, la Jument va mal, Corn Carhai n’est plus visité, etc. La chute des corps, voilà ce qu’espèrent en secret les pouvoirs publics, l’effondrement sur pied des vétérans déclarés obsolètes. On serait pleinement désappointé si n’existait pas depuis 2002 - pilotée par Marc Pointud son fondateur - une Société Nationale pour le Patrimoine des Phares et Balises, instaurant le droit des phares à survivre et partant la notion d’urgence patrimoniale en leur faveur. Sauvons les sauveurs, superbe initiative, applaudissons.

    En attendant - devoir d’amitié, de survie corps et âme - il faut redresser la tourelle du Lieu, petit frère de Notre-Dame, lui aussi porteur de lumière et d’espoir.

    www.www.letelegramme.fr/debats/le-syndrome-du-titanic-17-01-2020-12479936.php


     

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