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Virtual Regatta Club House

tsi-na-pah

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Posts posted by tsi-na-pah

  1.  

     

    Ari Huusela (STARK) - qui navigue actuellement à 1 800 milles de l'arrivée - était à la vacation de ce mercredi 24 février. 

    Mes dernières 24 heures ont été horribles, puis ça s'est un peu calmé pendant la nuit et j'ai commencé à me reposer parce que je n'ai pas pu dormir pendant environ 30 heures. J’avais 30-35 nœuds de vent, et puis il est tombé à 28 mais les vagues étaient terribles, la mer était horrible car le vent avait tourné de 180 degrés. Le bateau tapait tellement fort que j'ai cru qu'il allait casser. Il est toujours en un seul morceau et moi aussi. Il y a encore des conditions météo difficiles à venir, je dois me concentrer là-dessus. Je suis très fatigué. Il y aura du vent fort au portant et c’est difficile de savoir comment passer les Açores. Je regardais encore mes stats hier et j'étais assez déprimé parce que je n'arrivais pas vraiment à avancer. Je me suis battu avec acharnement mais je n'arrivais pas à parcourir des milles vers la ligne d'arrivée. Je devrais être aux Sables d’Olonne d’ici huit ou neuf jours. Hier j'ai réussi à faire mon café du matin et mon café de l'après-midi. C'était le moment de récupérer ! 

    De la Mini Transat au Vendée Globe

    Pour faire la Mini Transat 2003, j’ai acheté son bateau à Sam Davies et je l'ai ensuite revendu à Isabelle Joschke. Sam a amené le bateau à Locmiquélic et elle l'a préparé avec moi pour la première course. Plus tard, je l'ai vendu à Isa, elle était venue directement des Caraïbes où elle avait navigué. Je suis allé en France et je l'ai aidé à lancer sa campagne Mini, c’était top. Et ce qui est intéressant aussi, c'est qu'en 2001, quand j'ai fait ma première Mini Transat, j’étais avec Yannick Bestaven et Arnaud Boissières et Romain Attanasio et maintenant je me retrouve dans le Vendée Globe en même temps qu'eux tous !

    Ari Huusela / STARK

     

    Voici les dernières ETA établies ce jeudi midi par le consultant météo du Vendée Globe, Christian Dumard. 

    vendredi 26 février vers midi
    - Sam DAVIES (Initiatives-Coeur, hors course) - www.live.initiatives-coeur.fr/vendee-globe/2020/vue-carto

    Dimanche 28 février/Lundi 1er mars
    - Alexia BARRIER (TSE - 4myplanet)

    Vendredi 5 mars/Samedi 6 mars
    - Ari HUUSELA (STARK)

    mini_210225024035203288.png

     

     

  2. Bravo, Grand Bravo au "éviteurs" de Berniques !

    Prendre 1 kg de berniques, les retirer de leur coquille en enlevant l'estomac. Les taper (comme les ormeaux) afin de les attendrir. Les cuire dans de l'eau bouillante pendant 3 minutes. Les sortir de l'eau bouillante. Les faire revenir dans une poêle avec les échalotes, puis incorporer le persil, le poivre, le sel, l'ail et laisser mijoter à feu doux pendant environ 5 minutes. Servir chaud ...

    HokaHey !

     

    Il y a 2 heures, Wrenic Abers29 a dit :

    .../...

    PVI : la prochaine course PDD sera "eNord Stream Race Series #1" le 12 mars.

    Yann/Wrenic

     

    http://nord-stream-race.com/en

    www.www.youtube.com/channel/UCbLa56uqaxTNfBX-A-3tmOQ

     

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  3. Ce mercredi matin, Isabelle Joschke est revenue aux Sables d’Olonne presque 108 jours après avoir quitté le port Vendéen.

    Le Chenal...

     

     La Presse en conférence

     

    Malgré son abandon le 9 janvier dernier et une escale technique de 10 jours à Salvador de Bahia pour consolider la quille de son bateau, la navigatrice franco-allemande tenait à aller au bout de son premier tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance.

    Un parcours qu’elle aura brillamment animé dans le top 10 jusqu’ au grand large de l’Argentine. Et c’est ce que l’on retiendra d’Isabelle : 18 000 milles d’une course magnifiquement menée et une détermination sans faille pour terminer ce voyage.

    Grand soleil, grosse houle… c’est dans ces conditions spectaculaires qu’Isabelle Joschke a franchi symboliquement la ligne d’arrivée puis embouqué le chenal des Sables d’Olonne acclamée par le public. Elle termine son premier Vendée Globe non classée, mais peu importe. « Cette arrivée, c’est une victoire, chaque cap a été une victoire ! » a t-elle déclaré en posant le pied à terre.

    La course d’Isabelle Joschke

    Finir dans le top 10, telle était l’ambition sportive et le rêve d’Isabelle. A la question « qu’est-ce qui pourrait vous empêcher d’atteindre cet objectif ? » posée quelques jours avant son envol autour de la planète, elle avait répondu : « ne pas naviguer à mon rythme, suivre la cadence des autres et faire des erreurs ».
    C’est en écoutant cette voix qu’elle va débuter sa course,  prudemment, à sa manière. Pour éviter le passage du premier front trois jours après le départ, elle choisit de se recaler dans le Sud au prix de multiples virements de bord. Elle y laisse pas mal de plumes et entame sa descente de l’Atlantique dans le dernier tiers de la flotte. « Ma prudence m’a coûté cher » reconnaît-elle le 17 novembre. « Je me donne à fond et je suis à l’affût de toute opportunité pour revenir dans le match ». Tiraillée entre performance et sureté, elle va passer plusieurs jours à doser, acceptant tant bien que mal ce compromis difficile. Jusqu’à ce que sa propre cadence épouse finalement celle des autres. En Atlantique Sud, elle négocie bien le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène et revient au contact du peloton de tête. Elle est 12e au passage du cap de Bonne Espérance.  Son arrivée dans le Grand Sud, sa découverte parfois éprouvante de l’océan Indien et du Pacifique va se faire dans l’ombre d’une menace. Son bateau (plan Verdier VPLP de 2007) est similaire à PRB. Le naufrage de Kévin Escoffier est dans toutes les têtes. On apprendra plus tard par son directeur de projet Alain Gautier que la question de relâcher en Afrique du Sud s’est posée.

    Cela n’empêche pas Isabelle de trouver son tempo et de mener parfaitement sa monture, rivalisant au sein du top 10. Des petits soucis la contrarient (balcon arraché, aériens HS), mais pas de quoi l’empêcher de jouer sa partition dans le premier orchestre. Elle impressionne son monde ! Mais le 3 janvier, 48 heures avant de passer son premier cap Horn, la tige de son vérin de quille rend l’âme, l’obligeant à immobiliser l’appendice avec un vérin de secours. Six jours plus tard, dans une dépression au grand large de l’Argentine, elle annonce que le faux vérin n’a pas tenu. Son bateau n’est plus sûr et elle doit abandonner. Elle mettra 16 jours à rallier Salvador de Bahia, au Brésil. Après une escale technique d’une dizaine de jours, elle reprend la mer le 5 février, bien décidée à terminer son voyage. Rejointe par Sam Davies, elle aussi hors course, la Franco-allemande réalisera les milles restants sous bonne escorte.

    Cette littéraire qui a commencé la voile de compétition sur le tard en remportant en 2007 la première étape de la Mini Transat, est dotée d’une force de caractère peu commune, doublée d’une grande intelligence humaine. Elle l’a montré tout au long  de la course. « Je voudrais être fière de la manière dont je vais endurer tout ce que je vais rencontrer. Je sais que ce ne sera pas simple » déclarait-elle avant de partir. Classée ou pas, elle est allée au bout du challenge et a prouvé qu’elle faisait partie des grands marins. Alors fière, elle peut l’être !

     

    Les STATS  d’Isabelle Joschke / MACSF

    Les grands passages

    Equateur

    15e le 20/11/2020 à 08h00 UTC après 11j 18h 40min de course,1j 18h 41min derrière le leader HUGO BOSS   

    Cap de Bonne Espérance

    12e le 02/12/2020 15h44 UTC après 24j 02h 24min de course, 1j 16h 33min derrière le leader Apivia

    Cap Leeuwin

    9e le 14/12/2020 11h09 UTC après 35j 21h 49min de course, 23h 43min derrière le leader Apivia

    Cap Horn

    11e le 05/01/2021 04h01 UTC après 57j 14h 41min, 2j 14h 18min après le leader Maître CoQ IV

    Son bateau

    Plan Verdier-VPLP mis à l’eau en juillet 2007 (ex Safran)

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    www.www.vendeeglobe.org/fr

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  4.  

     

    www.live.initiatives-coeur.fr/vendee-globe/2020/vue-carto

    Voici les dernières ETA établies ce mardi matin par le consultant météo du Vendée Globe, Christian Dumard. 

    Mercredi 24 février (entre midi et 20h) - Isabelle JOSCHKE (MACSF, hors course)

    Jeudi 25 février (entre midi et minuit) - Sam DAVIES (Initiatives-Coeur, hors course)

    Dimanche 28 février/Lundi 1er mars - Alexia BARRIER (TSE - 4myplanet)

    Vendredi 5 mars/Samedi 6 mars - Ari HUUSELA (STARK)

    Les premiers concurrents de ce 9e Vendée Globe sont arrivés il y a déjà 25 jours ! Presqu’un mois que Yannick Bestaven, Charlie Dalin, Louis Burton et les autres tentent de reprendre le cours d’une vie normale. Le temps semble être passé si vite ! Mais pour les quatre marins encore en mer, au grand large des Canaries ou dans les parages des Açores, le temps dure longtemps et cette fin de course prend des airs de longue route…

    « Je ne suis plus qu'à 1386 milles de l’arrivée, et il n’y a que ça qui compte ! » lance la navigatrice de TSE – 4myplanet qui coche tous les jours les milles gagnés vers la ligne d’arrivée.  Blessée au dos depuis un choc subi il y a 6 jours, Alexia souffre en silence et fait bonne figure, malgré son incapacité à tenir debout sur le pont ou à renvoyer de la toile.  « Je me déplace à quatre pattes ou en rampant »  avoue t-elle. Seuls la station allongée, les antidouleurs et la perspective de pouvoir déboucher le champagne sur le ponton de port Olona dans une semaine lui permettent de supporter le mal. Mais elle ne se plaint pas, fidèle à cet optimisme indéfectible qui lui a donné l’élan, il y a trois ans, de se lancer dans l’aventure de sa vie avec très peu de moyens et un bon vieux bateau.

    La méditerranéenne de 41 ans, devrait boucler sa première circumnavigation en solitaire autour du 27/28 février, en 24e et avant-dernière position. Avant cela, il lui faudra traverser une dernière épreuve : les vents forts qui sévissent depuis le début de l’hiver au large du golfe de Gascogne et qui rendent difficile l’approche des côtes françaises.

    Pendant ce temps, le dernier skipper en course, Ari Huusela, semble faire durer le plaisir. Empêtré depuis plus de 48 heures dans un champ anticyclonique qui s’étend au large des Canaries, le pilote de ligne finlandais prévoit un atterrissage autour du 5 mars. Si cela se confirme, cet amateur éclairé de 58 ans aura passé 117 jours en mer, soit 46 % de temps en plus que les premiers … Pas étonnant que le nordique se sente un peu entamé physiquement. Mais son moral, lui, ne faiblit pas, et c’est avec philosophie qu’il poursuit son long périple vers la Vendée.

    Isabelle Joschke et Sam Davies qui terminent leur boucle planétaire après avoir abandonné- la première en Afrique du Sud, la deuxième au large de l'Argentine – arriveront avant ces deux concurrents. A bord de MACSF,  dans le Nord-Est des Açores, « Isa » a pris les devants et devrait toucher terre une petite journée avant sa compagne de route, le 24 février. Après le passage d’un front hier et une navigation agitée dans les rafales et les grains, la Franco-allemande reprend des forces. Il lui en faudra pour affronter dès ce soir un nouvel épisode de vent fort : une  énorme dépression se déploie de la latitude de l’Islande aux Açores. Elle va accompagner MACSF pratiquement jusqu’au finish.

    La rédaction du Vendée Globe / C.El

     

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    www.www.vendeeglobe.org/fr

  5. il y a 25 minutes, ElBecko a dit :

    que dalle...me suis reco et tout semblait être rentré dans l'ordre sauf que........après la prochaine bouée impossible de programmer un empannage mon bateau s'arrête à 0.7 neouds à 80 degrés du vent.

    ça se confirme : il y a un problème avec cette course je n'en ai pas du tout avec les autres.

    voilà.

    je ne râle pas je constate.

    et effectivement n'étant pas obligé de jouer je vais quand même réclamer mes 10 euros et vous laisser vous amuser avec les mystères de VR

    Peut-être pas la bonne voile pour ce nouveau cap... (passage de spi à foc, par exemple...)

  6. Manuel Cousin

    samedi 20 février à 08 heures 35 minutes et 40 secondes

    L’ambiance

    Dans la lumière féérique du petit matin, sous un ciel orangé, une grosse houle, Groupe SÉTIN est apparu au large des Sables-d'Olonne sous grand-voile arisée et petite voile d'avant, poussé par 25 nœuds de vent. Manu Cousin a offert une arrivée magique, lui qui n'a jamais cessé de partager les ciels et les mers qu'il a recontrés tout au long de sa circumnavigation... 

    La course de Manu

    Fort d’un bagage technique qualitatif après avoir passé une vingtaine d’années dans l’industrie automobile, Manuel Cousin, passionné de voile depuis sa tendre enfance, a choisi de se reconvertir sur le tard pour réaliser son rêve, celui de devenir marin professionnel. « Je l’ai tellement voulu d’être ici aujourd’hui. Lorsque je regarde les routages et la cartographie, je trouve ça dingue. J’ai encore du mal à réaliser », disait-il à mi-parcours. Depuis le départ, le Sablais d’adoption n’a eu de cesse de répéter que son but serait de terminer cette course mythique dont il rêvait tant. Et c’est chose faite. Déterminé plus que tout, le skipper de Groupe SÉTIN a toujours crié haut et fort sa détermination et sa persérance dans chaque difficulté rencontrée.

    Parti dès le 8 novembre des Sables d’Olonne sur un rythme soutenu comme s’il partait sur une transatlantique (beaucoup de matossage, mais toujours beaucoup de bonne humeur !), le marin choisit de partager son quotidien en mer. Après un pot-au-noir peu coopérant, le marin s’engage dans la descente de l’Atlantique Sud avec, comme à son habitude, un sourire jusqu’aux oreilles. « Le temps était une vraie appréhension avant le départ, mais en réalité ça passe très vite ». Il entame alors les premières dépressions des mers du Sud avec enthousiasme et un regard d’enfant face aux premiers albatros. S’ensuivent des semaines à une cadence quasi insoutenable et des premiers gros soucis qui le forceront à appuyer sur la pédale du frein.

    « On passe du bien-être à une situation où tout vous tombe sur la tête ». Beaucoup de choses sont tombées sur la tête de Manu. Le 11 décembre, après avoir passé le cap de Bonne-Espérance, Manu Cousin remarque une importante fissure sur le casque de son safran bâbord le forçant à effectuer des réparations toute la nuit durant. Il ne baisse pas les bras, et repart au plus vite avec prudence. Idem début janvier lorsque son pilote automatique se rebelle et fait partir le bateau à l’abattée entraînant des dommages, notamment sur sa grand-voile. Le 8 février, c’est au tour de la tige de vérin de quille (servant à faire penduler la quille) de faire des siennes. Il passe alors 48 heures, jour et nuit, à réparer, motivé par la remontée du chenal qui se rapproche et dont il rêve tant. Face à autant d’adversité, Manu aura toujours été combatif afin d’atteindre son objectif.

    Le skipper de Groupe SÉTIN, toujours étonné de ce qu’il vient d’accomplir, n’aura cessé de partager sa joie et son bonheur d’être sur cette course. Il était loin d’imaginer son Vendée Globe comme cela, mais il revient avec des souvenirs d’une aventure extraordinaire. « Dans les moments durs on se demande ce qu’on fait là et dès qu’on rentre on a déjà envie d’y retourner. J’ai pris tellement de plaisir. Jamais je n’ai pensé à arrêter, j’ai toujours réfléchi aux solutions pour aller jusqu’au bout.”

    Bravo Manu !

    Les stats de Manu Cousin / Groupe SÉTIN

    Il a parcouru les 24 365.74 milles du parcours théorique à la vitesse moyenne de 9.78 nœuds. 
    Distance réellement parcourue sur l’eau : 29 115.69 milles à 11.69 nœuds de moyenne.

    LES GRANDS PASSAGES

    Equateur (aller)
    23e le 23/11/2020 à 18h04 UTC, après 15j 4h 44min de course, à 5j 04h 45min du leader (HUGO BOSS)
    Cap de Bonne-Espérance
    20e le 7/12/2020 à 18h12 UTC, après 29j 04h 37min de course, à 6j 19h 01min après le leader (APIVIA)
    Cap Leeuwin
    21e le 23/12/2021 à 19h35 UTC, après 45j 6h 15min de course, à 10j 08h 10min après le leader (APIVIA)
    Cap Horn
    22e le 14/01/2021 à 23h38 UTC, après 67 jours 10h 18min de course, 12j 09h 55min après le kleader (Maître CoQ IV)  
    Equateur (retour)
    21e le 01/02/2021 à 13h57 UTC, après 85j 00h 37min de course, 15j 18h 45min après le leader (Bureau Vallée 2)

    Son bateau
    Architecte : Farr Yacht Design
    Chantier : 2007, Southern Ocean Marine, Nouvelle-Zélande
    Mise à l'eau : février 2007  

     

     

  7. Miranda Merron

    Ce mercredi 17 février à 23 heures 16 minutes et 51 secondes (heure française), a franchi la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne après 101 jours, 08 heures, 56 minutes et 51 secondes de course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Son temps de course le place à la 22e place. La skipper de Campagne de France a réalisé une grande et belle boucle sur un bateau de 2006, et un formidable voyage qu’elle aura pris soin de raconter.

    LA COURSE DE MIRANDA

    Il y a une part de magie, indéniablement, dans le Vendée Globe de Miranda Merron. Juchée sur son Campagne de France de 2006, un plan Owen Clarke que Dominique Wavre a fini par mener autour du monde en 2012-2013 après un abandon en 2008 (quille), que Rich Wilson a également piloté en 2016-2017 (13e), Miranda Merron n’a pas à rougir de sa 22e place, bien au contraire ! Avec son compagnon à la ville comme à la mer, Halvard Mabire, la navigatrice a préparé son Vendée Globe avec autant de méticulosité que son budget était riquiqui. Pourvu qu’il soit fiable et qu’il permette à la Britannique de s’éviter les situations les plus scabreuses, tout en l’armant pour jouer les matches qu’elle aurait à jouer, c’était bien là l’essentiel.

    Miranda aura, pendant 101 jours et quelques poussières, tricoté une histoire qui lui ressemble : investie, entière et éclairée. L’ancienne « pubarde », l’ex-étudiante en Langues O’ (option japonais) a partagé son aventure d’un bout à l’autre, très souvent par ses écrits inspirés. S’y sont mêlés les problèmes techniques véniels mais contrariants (ah, ce hook de gennak qui reste bloqué quelques jours à peine après le départ, parce que le boat captain n’avait pas démêlé les drisses…), les vraies galères, comme cette fuite du système hydraulique de quille qui, fort heureusement, n’envahira que le compartiment du moteur, ces pannes d’hydrogénérateurs qui obèrent sa progression dans le grand Sud et de pilotes automatiques qui complexifient sa remontée après le cap Horn et les contrariétés météo, avec par exemple un pot au noir grand comme un puits sans fond à l’aller, les grands méchants mous de Sainte-Hélène ou ce Pacifique où auront alterné les séquences velues et les pannes de vent.

    Et puis il y aura eu la littérature, les découvertes et les extases. Compter quelques années de plus que la moyenne d’âge (Miranda a 51 ans) et avoir voyagé dans différents univers sociaux donnent peut-être une appétence plus forte à profiter ce que la vie offre. Et l’océan fur riche d’images, de situations, de rencontres, avec par exemple ce petit oiseau venu se nicher sur le pont et qu’il a fallu du temps pour l’identifier (c’était un Oceanis Tempête), ou encore ce drôle d’animal venu se coller au pont après que celui-ci a été traversé par une vague immense, dans le grand Sud. Le voici en photo. Si vous le savez, n’hésitez pas à partager avec Miranda, qui en a terminé avec cette grande aventure qu’elle a rendue pop et cérébrale à la fois. 

     

    Elle a parcouru les 24 365 milles du parcours théorique à la vitesse moyenne de 10,01

    Distance réellement parcourue sur l’eau : 27656 milles à 11,37 nœuds de moyenne

    LES GRANDS PASSAGES

    Equateur (aller)
    27e le 25/11/2020 à 22h40 UTC après 17j 09h 20min de course, 7j 09h 21min après Alex Thomson (HUGO BOSS)

    Cap de Bonne-Espérance
    24e le 11/12/2020 à 06h29 UTC après 32j 17h 09min de course, 10j 07h 18min après Charlie Dalin (Apivia)

    Cap Leeuwin
    23e le 26/12/2020 à 03h38 UTC après 47j 14h 18min de course, 12j 16h 12min après Charlie Dalin (Apivia)

    Cap Horn
    23e le 17/01/2021 à 09h23 UTC après 69j 20h 03min de course, 14j 19h 40min après Yannick Bestaven (Maître CoQ IV)

    Équateur (retour)
    23e 02/02/2021 à 10h11 UTC après 85j 20h 51min de course, 16j 14h 59min après Louis Burton (Bureau Vallée 2)

     

    Son bateau

    Architecte : Owen Clarke
    Chantier : Southern Ocean Marine, Tauranga
    Mise à l'eau : 2006

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  8. Keep Yourself Alive...

     

     

    Voici les dernières ETA établies par le consultant météo du Vendée Globe, Christian Dumard. 

    Entre mercredi 17 février 22h et jeudi 18 février 01h
    - Miranda MERRON (Campagne de France) 

    Entre vendredi 19 février 20h et samedi 20 février 10h
    - Manu COUSIN (Groupe SETIN)

    Mardi 23 février
    - Sam DAVIES (Initiatives-Coeur, hors course)
    - Isabelle JOSCHKE (MACSF, hors course)

    Samedi 27 février/dimanche 28 février
    - Alexia BARRIER (TSE - 4myplanet)

    Lundi 1er mars/jeudi 4 mars
    - Ari HUUSELA (STARK)

     

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