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Virtual Regatta Club House

tsi-na-pah

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Posts posted by tsi-na-pah

  1. Orthodromie

    www.fr.wikipedia.org/wiki/Orthodromie

     

    Sur une carte Mercator (type de projection la plus couramment utilisée aux latitudes basses et moyennes), la ligne droite est dite route loxodromique, elle coupe tous les méridiens selon un angle constant et le mobile n'a donc pas à modifier sa route pour aller d'un point à un autre (sinon pour éviter des obstacles), mais ce n'est pas le chemin le plus court sur la sphère terrestre.

    Sur la sphère terrestre, le trajet le plus court d'un point à un autre est la navigation par arc de grand cercle, dite route orthodromique. Sur une carte Mercator, cette route est une courbe (un grand cercle); son tracé s'effectue par tronçons loxodromiques successifs pour se rapprocher le plus possible de cette courbe et demande donc un calcul pour déterminer les corrections successives de route (appelée correction de Givry) à effectuer par rapport à la loxodromie.

    www.fr.wikipedia.org/wiki/Route_(navi

    • Thanks 1
  2. Lorsqu'on lance un itinéraire dans n'importe quel logiciel de navigation, « l'ETA » (Estimated time of arrival) est l'une des principales infos que l'on attend.

    Celle qui donne une estimation de l'heure d'arrivée, donc en fonction de la vitesse...

    il y a 9 minutes, Vannes56 a dit :

    ? Je ne comprend pas quel rapport avec la vitesse je suis a 8 nœuds et lui 8,8 nœuds. 

    Pratiquement 1 Nds d'écart... sur 24h ; 24 Nautiques...

  3.  

    Si Charlie Dalin creuse patiemment un écart conséquent en tête, Sam Davies a fait la bonne opération de ces dernières 24 heures. 10e, la navigatrice anglaise a recollé à Louis Burton dont elle voit les feux, sur la route Sud. Le groupe de chasseurs s'est dispersé pour débusquer le mouton à cinq pattes (route courte, vents favorables et lisibilité des fichiers météo). Portez vos gilets fluroescents : la battue est en cours. 

    www.www.vendeeglobe.org/fr/actualites

     

     

    20112509141922513.png

     

     

    • Thanks 1
  4. Toujours 4e au classement de 5 heures, et les yeux un peu écarquillés, comme tous les autres, devant les contradictions des fichiers météo, Kevin Escoffier (PRB) était à la vacation du matin, heureux, mais un brin soucieux face à ce bout de pain noir qui les attend, tartiné d'hésitations.

    « Je viens de changer de voile, je me fais un sandwich au pain bio et chocolat noir. Je ne suis pas très « sucre », mais un peu de chocolat noir, c’est sympa. On va voir à quelle sauce on va être mangé, je crois que ce sera avec du pain noir : on va avoir de la molle aujourd'hui.

    Cette nuit, il y avait 3 nœuds de vent et, dans un claquement de doigts, on prenait 20 nœuds, ça couchait le bateau. C’était sympa, ça donnait de l’ambiance… Ce n'est pas simple, il faudrait que je demande conseil à Jean (Le Cam), il a les ficelles. Pour moi qui fais du Sud, je vais peut-être avoir à faire de l’Est. Vu de l’extérieur, ce doit être sympa à suivre, non ? (il rit)

    Ce n'est pas simple de décider. Il y a un fichier qui me fait partir au 100° plein Est, et l'autre qui m’envoie plein Sud. Dans ces cas-là, il faut aller vite. J’ai fait quatre changements de voile depuis hier soir. J’essaie de faire marcher le bateau, et on verra bien. 

    " Le meilleur couloir "

    Je suis plutôt content de ma 4e place ! Aujoud'hui, ce sont des places virtuelles puisque ceux qui sont plein Sud ont accepté de perdre. Je dois cette 4e place au début de course et à ces trois ou quatre jours qui n’ont pas été mal du tout. J’ai eu une bonne météo, puis j’ai pris un petit coup de mou dans le pot au noir, avec deux ou trois choix de voile à revoir, des soucis de calibration électronique également, et peut-être bien un peu de fatigue, parce que tout le monde a pris un coup dans les carreaux avec ce que nous ont réservé les premiers jours de course.

    Là, je profite de la molle pour changer un bout qui est usé prématurément, je règle aussi deux ou trois fuites sur des tuyaux de ballast – j’ai fait des réparations hyper propres ! – et on verra ce que je décide aujourd’hui. C’est l’heure du dernier coup à jouer avant Bonne-Espérance et la course de vitesse qui s’y annonce. L’enjeu, c’est comme en athlé : il faut s’organiser pour avoir le meilleur couloir ».

     

     

  5.  

    Je suis d’accord, il faut que le jeu reste accessible au néophyte de la navigation,  et pour cela il y a l’option voile auto et quelques part la ligne de projection. Après pour ceux qui ont ou qui pratique la voile, je navigue depuis l’âge de 7 ans, il y a comme une frustration avec le blocage des voiles en mode auto pendant 24h non négociable…

    Auparavant tu pouvais « enclencher » les voiles auto, en cas d’absence, ou pour une nuit douce et paisible.. Et reprendre la main sur la gestion de tes voiles à tout moment, et personnellement je trouvais cela bien conçue. 
    En cas d’absence : voiles auto. Et sitôt de retour à la barre reprise en main du choix de la garde-robe ! D’autant qu’à certaines TWA deux voiles sont possible… alors la machine (voile auto) n’arrête pas de changer d’avis et entraine donc des pénalités pour manœuvres… Pas franchement subtile…
    Le jeux est déjà bien « simplifié » il n’y a pas de riz à prendre dans la grande voile en fonction de la force du vent, il n’y a pas l’influence du courant et des vagues sur la marche de ton bateau… Mais pour ceux qui ont quelques connaissance en navigation il y a de la frustration, à ne pouvoir être maitre de ses choix de voiles…
    Imposer à l’ensemble le moins disant…

    Laissons le choix à chacun de naviguer comme il l’entend, c’est cela le plaisir en mer… Homme libre, toujours tu chériras la mer…


    Homme libre, toujours tu chériras la mer !
    La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
    Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
    Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

    Charles Baudelaire

     

    Restons libre de nos choix...
     

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  6. Il y a 23 heures, ricou200 a dit :

    qui est nantais

    moi

    Passe donc au "Dock Yard", dans le "hangar à Banane" sur l'île de Nantes, saluer le tôlier de la part des charpentiers de marine de Douarnenez...!

    201124060131497074.jpg

     

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    HokaHey !

  7. Le long des côtes de l’Afrique, Jérémie Beyou (Charal) glisse à belle allure et découvre une partition qu’il ne connaissait pas. « J’ai l’impression de découvrir mon sport », a-t-il dit, en substance, lors de la vacation du matin.

     

    Jérémie, on entend le sifflement du foil en arrière-plan. C’est bon signe, ça !
    « Ça va vite, ça siffle sur une route qui n'est pas classique. La météo m’a mis face à un choix : soit un décalage pour faire un grand tour dans l’Ouest, soit la route africaine, que j’ai choisie. La route africaine n’est pas facile techniquement, il y a les passages sous les îles, avec les dévents. J’ai trouvé cette nuit un bon couloir de vent, et j’en ai plus que prévu. Alors je laisse parler le bateau, qui est magique. Là, je ne suis jamais en dessous des 20 nœuds, c’est royal. Il a fallu faire quelques changements de voile, notamment du côté des Canaries où il y avait 30 nœuds, mais ce ne sont que des manœuvres en ligne, donc pas trop lourdes. J’ai fini de passer les Canaries, la mer s’est rangée, elle est plus agréable que lorsqu’elle était croisée, hier.

    Cela doit vous réconforter de pouvoir enfin mettre du tempo...


     Ah, ça fait du bien. Moralement, j'ai des hauts et des bas. Là, je suis triste pour Alex (Thomson), parce que ça fait chier pour lui, ça fait chier de le voir ralentir. Il a une grosse réparation à faire, ce n’est vraiment pas cool. J’ai pensé à lui toute la journée. Je lui adresse mon soutien, j’espère qu'il va réparer et vite revenir dans la lutte. Mais quand je vois que je suis 3 000 milles derrière la tête, que je suis dans l’Atlantique Nord alors qu’ils sont en bas de l’Atlantique Sud, ce n’est pas facile à vivre. Je profite de ce que le bateau aille bien, et j’avance heure par heure. 

    Vous trouvez l’équilibre entre le besoin de remettre du charbon et la nécessité de préserver le bateau ?
    C’est compliqué, parce que ce ne sont pas des bateaux faciles à vivre. Pour les pousser, il faut de la motivation, et cette motivation vient de la concurrence. C’est elle qui te pousse dans tes limites. Dès que le bateau va à 16 nœuds, il siffle et tu dois remettre un casque. Et ça devient stressant. Ce n’est pas facile de pousser sauf si la concurrence est là ; il vaut mieux être au contact pour avoir envie de pousser. Il faut que je trouve un rythme soutenu parce que j’aimerais bien recoller à du monde avant les mers du Sud. Et quand ce n’est pas facile, je laisse le bateau faire.

    Vous avez reçu énormément de messages d’encouragement, beaucoup de marques de respect, dont celui de Jacques Caraës, le directeur de course, qui vous a écrit comme l’ami qu’il est… Cela vous réconforte ?
    Je n'ai pas eu tous les messages, on m’a partagé celui de Jacques. Jacques sait ce que je pense de lui… On se connaît depuis longtemps, il m'a appris les drisses, ce qu’il faut savoir pour faire du bateau en équipage, et en solitaire. Il est un excellent directeur de course.

    Je sais que je reçois des messages dans tous les sens, et c'est assez étonnant. Pourquoi tout ça alors que tu es dernier de la course ? Est-ce que je le mérite, au regard de mon classement ? Mais dans cette phase difficile, ça fait du bien, il faut s’en imprégner. J’essaie de ne pas trop mettre d'émotion, parce que sinon, si tu commences à penser à tout, tu ne fais plus rien. Mais ça fait du bien que les gens se soucient de moi et c’est toujours aussi dingue que les gens se passionnent ainsi pour cette course.

    Justement, des études montrent que le public se passionne plus pour votre histoire, le Vendée Globe, que pour le Tour de France cycliste.

    © Jérémie Beyou / Charal / VG2020
     C'est incroyable pour moi qui suis un grand fan du Tour ! Se hisser au niveau du Tour de France est exceptionnel. Je ne suis pas formaté pour l’aventure, pour ce que je vis actuellement, mais je me rends compte que ce qui apparaît d’abord comme une aventure technique, ce n’est finalement que de l’humain. Les gens sont passionnés par ça, et c’est légitime. Je me rends aussi compte que c’est dingue de connaître aussi peu un sport que j’ai pratiqué toute ma vie. J’ai fait de la voile toute ma vie et je ne la connais pas : je découvre une facette plus empreinte d’humain que je l’imaginais.

    Samedi, un de vos héros, Thomas Voeckler, était présent sur le plateau du Vendée Live. Dans sa carrière pro, Thomas a couru l’équivalent de neuf Vendée Globe. Cela vous laisse de la marge pour y revenir !
    (Il rit) Thomas est un sacré bonhomme, il a fait vibrer la France. C’est bien aussi que des gens de sa dimension s’intéressent à nous. "

     

    Dimanche soir, Alex Thomson (HUGO BOSS) a lâché la résine et les matières composite pour raconter par écrit, posément, ce qu'il traverse. Un message touchant et positif. 

    « Cela a été un peu le choc au début, mais évidemment cela aurait pu être bien pire. C'est réparable et nous ne sommes pas encore dans l'océan austral. La première partie du travail consiste à faire un rapport sur ce qui s'est passé. C'est beaucoup plus facile aujourd'hui avec les communications. J'ai donc appelé Ross, mon directeur technique, qui a réuni le bon groupe de personnes - les concepteurs, les ingénieurs, notre équipe. Et, pendant qu’ils reçoivent et digèrent ces infos, je prends le temps de dormir pour de bon, sachant qu’un gros travail m’attend bientôt. Je me suis accordé environ six heures de sommeil pour être prêt.

    Ensuite, nous avons commencé à passer en revue le plan de réparation pour que je comprenne et l’assimile, et que je pose les bonnes questions.

    La première partie du boulot a consisté à stabiliser la coque, ce qui impliquait de couper, coller et boulonner. C'est fait maintenant, et tout a été laminé. Etape 2 : préparer le reste de la réparation. Je dois rassembler tous les matériaux et effectuer une grande partie de la découpe pendant qu'il fait encore jour. Il me reste encore quelques heures de lumière, je prévois donc de faire la découpe. Je n’ai pas besoin de la lumière du jour pour l’étape suivante puisque ça se passe à l'avant et qu'il fait sombre, là-dedans, de toute façon.

    C'est vraiment humide, c'est assez dur de bosser là-haut, dans la proue. Mais nous transportons pas mal de matériaux qui savent s’en accommoder, comme de la résine sous-marine, des colles qui peuvent supporter des conditions humides. Je ne suis pas sûr que beaucoup d’autres bateaux en transportent autant que nous.

    Le travail que je suis en train d’assurer est assez complexe, je ne peux pas me précipiter et je dois m'assurer que tout va bien. Je suis dans un rythme maintenant, donc je vais continuer aussi longtemps que possible.

    alex-thomson-hugo-boss-r-360-360.jpg

    Je suis déçu évidemment, mais c'est le Vendée Globe. C'est ce qu'il implique. Il faut être capable de gérer ce genre de choses. C'est pour cela que nous transportons ce matériel et ces outils et que nous sommes généralement très bons pour gérer ces choses. Dans ces situations, je suis habituellement en colère, triste et émotif, mais ce n'est pas le cas cette fois-ci. J'ai juste besoin de faire avec. Je suis sûr qu'à un moment donné, les émotions peuvent remonter mais, pour l'instant, il n'y a qu'une seule priorité : faire le travail du mieux que je peux. Je ferai tout ce qu'il faut pour rester dans la course ».

  8. il y a une heure, Yellow brick road a dit :

    Punaise je m'absente 12h et ça part en sucette ça tchatche technique. 

    .../...

     

    Point Technique, que cela cause,  mais météorologie, la science de l’Aero, du grec ancien ἀήρ. Préfixe indiquant un rapport avec l’air. La science de la technique du vent :. Soit l'étude expérimentale in situ des caractéristiques physiques et chimiques de la troposphère et de la stratosphère ! 
    Voilà… !


    Ici c’est dysfonctionnement venteux dont il s’agit. Il faut donc savoir si les vents s’agitent dans le bon sens, de la marche, aux heures précises, précisées précédemment plus haut, dans une intervention haute en couleur ! Mais comme nous sommes sous de hautes pressions, l’amiZez à souvent du mal à les engloutir, les chopiner, à les licher quoi ! (les pré-visions)

    il est plus à l’aise avec les basses que les hautes pressions atmosphériques, pas houblonhic, qui pourtant est un herbacée vivace, qui aussi, parfois, porte le nom de « bois du diable ».

    C’est donc cela nous sommes dans un combat entre houblons et son bois, provoquant de faite  diablerie météorologique...

    logique.

    Un bazard savant c't'affaire...

    Cap sur l'étrave...

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