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"La musique c’est comme la vie, ça se respire…"
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Tabarly : la foil histoire du trimaran Paul Ricard
Bernard RubinsteinLe 25/02/19
Partager :A l’ère des foils, on a depuis longtemps oublié qu’Eric Tabarly avait ouvert la voie en faisant construire, en 1979, le trimaran Paul Ricard équipé de plans porteurs. Trop lourd, ce dernier n’a jamais volé mais il a fait tomber le record de la traversée de l’Atlantique. Retour sur une saga qui a marqué son époque.
1974. UNE RENCONTRE IMPROBABLE
Alain de Bergh, l’architecte de Paul Ricard, responsable des calculs de structure chez Dassault Aviation, n’avait pas de raison légitime de rencontrer Eric Tabarly. Tout est parti de la volonté du patron de la société GMA, appartenant au Groupe Dassault, de diversifier son savoir-faire, l’usinage intégral, pour l’appliquer à la construction navale. Cette technique, largement développée dans l’aéronautique et consistant, pour obtenir la pièce finale, à fraiser des tôles épaisses pour les débarrasser du métal inutile. D’emblée, Alain de Bergh invite Eric Tabarly à visiter l’usine spécialisée dans cette technique, courante en aéronautique, qui sera plus tard mise œuvre pour réaliser le bras de liaison de Paul Ricard.
1975. LE FOILER FAIT LA UNE DES MAGAZINE
Ce n’est encore qu’un projet, une vision du foiler imaginée par Alain de Bergh. Mais il fait la une du magazine Neptune Nautisme du mois de novembre 1975. Les efforts des foils sont transmis par des jambes de force au mât aile par l’intermédiaire de haubans rigides constitués d’un tube profilé. Pour améliorer l’écoulement des filets d’air entre la grand-voile et le génois, l’ancrage de l’enrouleur peut se déplacer au vent sur un rail. Sur l’avant du safran, on note la présence d’un troisième foil. Prévu au départ pour la Transat anglaise en solitaire de 1976, Paul Ricard ne verra le jour qu’en 1979 et s’écartera notablement du projet de départ. A cause du matériau de construction, un alliage d’aluminium, et du peu de temps laissé par la construction.
WILLIWAW, LE PREMIER FOILER HAUTE MER
Imaginé par l’Américain David Kieper, Williwaw est connu d’Eric Tabarly. En 1969, ils se sont même confrontés en baie de San Francisco, Eric sur son trimaran Pen Duick IV, David sur son Williwaw sérieusement handicapé par un équipage trop nombreux. Ce dernier, réalisé à partir d’une plateforme dessinée par Arthur Piver, est doté de quatre foils à échelle en aluminium. Tous pivotent. Celui de l’arrière joue le rôle de safran tandis que les trois autres, un devant, deux latéraux, se relèvent selon les allures. A bord de son tri qu’il a construit lui-même, David naviguera près de 20 000 milles dont une longue croisière vers Hawaï.
1976. ELLE VOLE !
Eric barre assis sur une planche fixée sur la coque centrale constituée d’un flotteur de Tornado ©collection Bernard RubinsteinLe 25 août 1976, une maquette de l’Hydrofoil à l’échelle un tiers fait ses premiers essais à La Rochelle. C’est Jean Garrault, professeur à l’IUT de La Rochelle, secondé par les techniciens du département du Génie civil qui se sont chargés de sa réalisation. Sa coque centrale (6,90 m) est constituée d’un flotteur de Tornado, son bras d’un profil de mât. Les flotteurs sont en contreplaqué, tout comme les foils. A bord, par 12 noeuds de vent, Tabarly dépasse les 15 noeuds.
1979. VU A LA TELE
Le 17 janvier 1979, Eric Tabarly se lâche lors d’une émission télé diffusée durant le Salon nautique. Sa cible, la société Kronenbourg, qui a renoncé, malgré son engagement, à accompagner le futur hydrofoil. Un télespectateur amoureux de la mer et des bateaux réagit immédiatement. Il s’agit de Paul Ricard, qui décide de s’engager aux côtés du vainqueur de la Transat anglaise de 1976. Un partenariat qui durera cinq ans. C’est dans sa maison du Castellet que le patriarche et Eric Tabarly se rencontrent pour la première fois en compagnie d’Alain Juillet, directeur commercial de Ricard international et de René Baudinet, PDG du groupe. L’atmosphère est lourde. Paul Ricard croit aux monocoques, beaucoup moins aux multis, d’autant que la première participation de Marc Pajot à la Route du Rhum s’était soldée par un échec. Son cata portant les couleurs de Paul Ricard avait en effet été contraint à l’abandon.
FÉVRIER 1979. UNE COURSE CONTRE LA MONTRE
Sur l’arrière du bras, les tubes d’aluminium qui serviront à la pose du carénage. ©collection Bernard RubinsteinConfiée aux Constructions mécaniques de Normandie implantées à Cherbourg, la réalisation de Paul Ricard débute en février 1979 et fait appel à de nombreux sous-traitants pour respecter les délais très courts de fabrication. C’est une société lilloise, la Générale de Mécanique, qui fabrique la poutre centrale en utilisant la technique de l’usinage intégral tandis que l’usine Marcel Dassault d’Argenteuil pratique l’usinage chimique pour les flotteurs. Les foils sont confiés à un spécialiste de l’aéronautique, Hurel Dubois. Enfin le mât, une aile constituée de tôles rivetées, est réalisé par un fabricant de gouttières brestois qui a déjà travaillé pour la société Dassault. Le 3 mai, Paul Ricard est baptisé en grande pompe sous la neige, mis à l’eau le même jour, neuf jours avant les premiers essais en rade de Cherbourg.
MAI 1979. PREMIÈRE SUR L’ATLANTIQUE
Le 26 mai, au terme d’essais ultra-courts, Paul Ricard prend le départ, à Lorient, de la Transat en double Le Point-Europe 1. Mené par Eric Tabarly et Marc Pajot, il vire en tête à la bouée des Bermudes mais l’équipage, privé de son grand spi, se fait passer à quelques milles de l’arrivée par le trimaran VSD. Paul Ricard termine deuxième à 5 mn et 42 s du tandem Gilles Gahinet et Eugène Riguidel. Si Paul Ricard a connu quelques problèmes liés à une période de mise au point ultra courte, il n’a pas été favorisé par les conditions météo. Pourtant, c’est avec quatre jours d’avance sur son poursuivant immédiat VSD qui fera une escale de treize heures que Paul Ricard vire la bouée des Bermudes. Mais en distance, il n’affiche qu’un bonus de 250 milles.
1980. DE NOUVEAUX FLOTTEURS POUR PAUL RICARD
Paul Ricard, deuxième version, au départ de la Transat anglaise. A la barre, Marc Pajot remplace Eric Tabarly, blessé lors d’une chute de ski ©collection Bernard RubinsteinC’est un Paul Ricard largement revu et corrigé qui s’aligne au départ de la Transat anglaise où Eric Tabarly, blessé par une mauvaise chute de ski, a cédé la barre à Marc Pajot. Il s’agit avant tout de lui faire subir une cure d’amaigrissement et de réduire les impacts violents de la mer sur la poutre de liaison. La première action se traduit par un nouveau mât plus léger – le précédent pesait près de 900 kg. La première poutre, qui assurait la tenue des flotteurs, est remplacée, son angulation diminuée tandis que les premiers flotteurs lenticulaires cèdent la place à des volumes plus porteurs qui évoquent les carènes d’hydravion.
Non classé, Marc Pajot coupe la ligne en cinquième position. Cette sixième édition de l’OSTAR, remportée par l’Américain Phil Weld sur Moxie va marquer un tournant dans l’histoire de la plus mythique des transats. Face au gigantisme révélé lors de l’édition précédente – la participation du 72 m d’Alain Colas – les Britanniques ont limité la longueur à 56 pieds.
JUILLET 1980. UN RECORD MYTHIQUE
© Dominique PipatLe 21 juillet 1980 Paul Ricard, équipé d‘une balise Argos, salue en catimini le phare d’Ambrose pour tenter de battre le record de Charlie Barr. Qu’importent les prévisions météo, Eric a décidé de ramener son tri en France. A Paris, le secret a été bien gardé puisque seulement six personnes et deux responsables de la radio Europe 1 sont dans la confi dence. La suite est connue.
En 10 jours, 5 heures et 14 minutes, Paul Ricard, mené par Eric, Georges Calvé, Eric Bourhis et le cameraman Dominique Pipat, pulvérise le temps de la traversée détenu par la goélette Atlantic : 47 heures de moins, soit 10 jours 5 heures et 14 minutes pour parcourir 3 015 milles. A La Trinité-sur-Mer, une foule de bateaux spectateurs fait un triomphe à Paul Ricard. L’événement est national, d’autant que depuis deux jours, les dernières heures de course sont relayées en direct par le journaliste Philippe Gildas sur les ondes d’Europe 1.
OCTOBRE 1980. TROISIÈME A DAKAR
Le 19 octobre 1980, mené par Eric Tabarly, son frère Patrick et Eric Bourhis, Paul Ricard participe à la première édition de La Baule-Dakar, baptisée Course des Almadies. Confronté à des ennuis techniques (problèmes d’électroniques, de compas), il termine troisième de l’épreuve, malgré un passage en tête à la première marque de parcours située aux Açores. Paul Ricard rentre en France par cargo avant de faire son entrée, mi-janvier 1981, au Salon nautique, sur le parvis du CNIT. L’opération est spectaculaire. C’est par la voie des airs qu’un hélicoptère transportera le bras et les flotteurs jusqu’au CNIT.
1981. DE L’EAU DANS LE RICARD
Paul Ricard sous sa grand-voile à profil épais, rapidement mise hors service après le départ. ©collection Bernard RubinsteinTwo Star 1981. Présent en janvier sur le terre-plein du CNIT durant le Salon nautique, Paul Ricard a retrouvé la mer pour participer à la Transat en double anglaise Plymouth-Newport. Toujours à l’affût des innovations, Eric Tabarly a choisi d’équiper son trimaran, qui est désormais pourvu de dérives, d’une grand-voile à profil épais mise au point par le Rochelais Alain Chapoutot.Son poids – 180 kg – laisse dubitatif. Elle sera larguée en mer et récupérée par des pêcheurs avant d’être remplacée par une voile classique en Dacron. Après trois jours de course, une voie d’eau oblige Eric et son frère Patrick à abandonner.
1982. PREMIERE EN SOLITAIRE POUR PAUL RICARD
Le 7 novembre 1982, c’est un Paul Ricard revu et corrigé qui prend le départ de la deuxième édition de la Route du Rhum. Il est équipé d’un nouveau mât profilé tournant doté d’une vergue permettant de modifier l’angle d’incidence de la voile par rapport au profil. Sur l’avant, l’enrouleur de génois a disparu au profit de mousquetons. Après de graves problèmes électriques l’obligeant à s’arrêter à Camaret le lendemain du départ, Eric Tabarly est contraint d’abandonner au cinquième jour de course. Le support de winch en aluminium servant à la prise de ris et à orienter le mât s’est arraché. Paul Ricard met le cap sur La Trinité-sur-Mer.
1983. UN NOUVEL ABANDON
Deuxième édition de la Transat en double Lorient-Les Bermudes-Lorient. A bord de Paul Ricard, Patrick Tabarly a remplacé Marc Pajot, l’équipier de la précédente édition. Mais une nouvelles fois, des problèmes de vergue de grand-voile contraignent les Tabarly à abandonner.
1984. UNE NOUVELLE COQUE
la nouvelle coque centrale, plus longue en flottaison, affiche désormais une étrave droite. ©collection Bernard RubinsteinAu Trophée des Multicoques disputé en mai à La Trinité-sur-Mer, Paul Ricard s’est illustré en découpant, avec son foil, la coque d’un Muscadet. Par chance, l’incident ne fera pas de victime. Tout est oublié quand Eric s’engage dans la mythique Transat en solitaire anglaise qu’il a déjà remportée à deux reprises, en 1964 et 1976. Les transformations de Paul Ricard, confiées à l’architecte Xavier Joubert, se concrétisent par une nouvelle coque centrale plus longue en flottaison construite en aluminium par le chantier Pouvreau de Vix. Assemblé à l’Arsenal de Lorient, Paul Ricard est désormais équipé d’un mât classique plus léger que le mât aile. Au terme d’une course sans histoire, Tabarly termine à la troisième place d’une épreuve marquée par les pleurs de Philippe Poupon. Premier en temps réel, ce dernier devra céder la victoire à Yvon Fauconnier, gratifié de 16 heures pour avoir porté assistance à Philippe Jeantot.
1984. PREMIÈRE VICTOIRE EN COURSE
Eric a cédé sa place de skipper à son frère Patrick pour disputer la première édition de Québec-Saint-Malo. L’équipage est composé d’Olivier Le Diouris, Philippe Monnet et Jean-Jacques Grandchamp. En dépit de la rupture d’un câble sur le Saint-Laurent, Paul Ricard gagne en Classe II cette épreuve marquée par un final d’anthologie entre les deux maxis géants, Royale et Charente-Maritime.
RICARD EST A SEC
La Course de la Découverte, Benalmadena-Saint Domingue, disputée en équipage, sera la dernière du tri à foils disputée sous les couleurs de la société Ricard. La rupture d’un foil contraint l’équipage à abandonner. L’aventure Ricard s’achève. Elle aura duré cinq années.
1986. TABARLY DEMANDE ASSISTANCE
Seul point commun entre Côte d’Or et Paul Ricard, la coque centrale. ©collection Bernard RubinsteinLe 9 novembre 1986, pour la troisième édition du Rhum, Eric Tabarly prend le départ sur Côte d’Or II. Dessiné par Xavier Joubert, ce trimaran de 22,85 m a été reconstruit dans le chantier ACX de Brest à partir de la coque en alu de Paul Ricard qui a été rallongée pour l’occasion. Les deux bras, les flotteurs, les foils dont le profil se modifie par un vérin hydraulique, tout est en carbone. Après trois jours de course, Eric Tabarly demande assistance. L’avant du flotteur bâbord s’est brisé. Ironie du sort, Eric est récupéré par Pen Duick VI. Côte d’Or II, abandonné, sera retrouvé puis remorqué jusqu’à Brest.
Mais aussi...
Pen Duick V
le 1er voilier de course à ballastsUn prototype de 35’ conçu spécialement pour la course en solitaire de 1969 : la Transpacifique de San-Francisco à Tokyo organisée par la Slocum Society. Pen Duick V est le précurseur des monocoques de 60’ actuels avec ses ballasts, sa quille profonde et fine, ses élancements réduits au maximum ainsi que ses lignes arrières très larges et porteuses. La carène planante possède le même style de redan que les vedettes à moteur. Éric Tabarly remporte brillamment cette course en 39 jours et 15 heures avec 11 jours d’avance sur le second.
L'ancêtre des IMOCA
En septembre 1968, Éric Tabarly apprend dans une revue nautique la création d'une nouvelle course au large : une traversée du Pacifique en solitaire entre San Francisco – Tokyo et organisée par la Slocum Society. Mais cette course est réservée exclusivement aux monocoques entre 22 et 35 pieds (10,67 m), exit donc Pen Duick III et Pen Duick IV. Tabarly décide donc de construire un nouveau bateau, qui répond au programme de la course et qui sera à l'aise au portant, l'allure la plus adaptée au parcours.
Pour concevoir Pen Duick IV, le skipper travaille avec les architectes Michel Bigoin et Daniel Duvergie. C'est à ce duo que l'on doit le bateau de série Aïkido, un voilier de 10 m qui avait séduit Tabarly par son programme, avec une belle largeur et un bouchain longitudinal à la flottaison réduisant la surface mouillée au portant tout en augmentant la flottabilité dès les premiers angles de gîte.
Le bateau en aluminiun est construit aux Chantiers La Perrière à Lorient, comme Pen Duick III et IV et sera mis à l'eau le 4 janvier 1969.
Pour disposer d'une longueur maximale de flottaison, les élancements de la coque à bouchain sont réduits, la largeur est importante (3,50 m), ses lignes arrière sont larges et porteuses et sa carène possède un redan, comme sur les bateaux à moteur. Pour assurer la stabilité, Pen Duick V dispose d'une quille longue et profonde de 2,30 m avec une torpille de 400 kg en plomb, équipée d'un d'un trimmer sur le bord de fuite pour combattre la dérive. Enfin, pour renforcer la stabilité sans trop alourdir le bateau et compenser la gîte selon les allures, Tabarly a imaginé un système de ballasts destiné à recevoir du lest liquide. Il suffit de 20 minutes de pompe manuelle pour remplir les 500 litres d'eau de mer.
C'est en s'inspirant des Sand Baggers – voiliers américains très voilés qui compensent la gîte avec des sacs de sable placés au vent – que lui vient cette idée, que l'on retrouvera des années plus tard sur les monocoques des tours du monde BOC et du Vendée Globe.
Pour le plan de voilure, ce sera un gréement sloop mais innovant. Le skipper pourra passer – en solitaire – d'un plan de voilure de 63 m2 au près à 150 m2 au portant grâce à un dispositif spécialement développé. Des focs jumeaux de 65 m2 sont placés sur des étais à rouleaux et sont tenus au point d'écoute par des tangons télescopiques de 7,50 m.
Tabarly le visionnaire
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Oyez, oyez !
Cuisine, couture, chaleur...
et Douche !
pour un sprint final
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Oyez !
Merci pour tout ce boulot
et noyeux joël ! à toutes et tous !
Biz
Olivier
Cap sur l'étrave !
et
HokaHey !
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Il y a 10 heures, HELA a dit :
Le top aurait été de nous offrir sur un même plateau de jeu, non seulement ce petit trimaran jaune, mais aussi le monocoque géant de Michel Malinovski. On refait le match! Chacun son camp.
Mais aussi pourquoi pas faire revivre aussi Manureva d'Alain Colas, disparu au cours de cette course, souvenir, souvenir....
Il y a 8 heures, Téranga a dit :Ah oui, ça, ça aurait été une bonne idée !!
Et plutôt que les équipements,on choisit le bateau.
En attendant le trimaran de Birch pourra être équipé de foils, c'est ça le progrès.
Et avec la météo de l'époque... Autrement cela n'a pas grand sens...
Mais aussi...
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En attendant non pas Godot, mais Éole...
Mick61
www.spindrift-racing.com/fr/news/lequipage-du-maxi-trimaran-sails-of-change-reporte-son-depart/
L’équipage du maxi-trimaran Sails of Change reporte son départ
C'est en référence au Tour du monde en quatre-vingts jours de Jules Verne que le navigateur Yves Le Cornec en a l'idée en 1985. En 1990, sous l'impulsion de l'expérience réussie du Vendée Globe Challenge, et d'une évolution sans précédent dans la construction des multicoques, un collège de compétiteurs se réunit pour en définir les règles. L'objectif des 80 jours semble un défi réalisable. Un comité est chargé de garantir l'éthique de la compétition et le respect des règles. Il est composé de : Peter Blake, Florence Arthaud, Jean François Coste, Yvon Fauconnier, Gabriel Guilly, Robin Knox-Johnston, Titouan Lamazou, Yves Le Cornec, Bruno Peyron, Olivier de Kersauson, Didier Ragot. Ils fondent une association Tour du monde en 80 jours, présidée par Olivier de Kersauson. En août 1990, le cadre du défi est établi. Il s'agit de parcourir la distance minimale de la circonférence de la Terre à l'Équateur soit 21 760 milles marins (40 300 km) sur des navires propulsés par la seule force du vent. Deux ans plus tard, en octobre 1992, le Trophée Jules-Verne est présenté dans les salons des yachts clubs de France. Les premières tentatives ont lieu en 1993. Depuis sa création, jusqu'en décembre 2016, il y a eu en tout vingt-six tentatives dont huit seulement ont été couronnées du trophée.
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Monsieur repart ...
« Monsieur se déplace ?
– Oui, répondit Phileas Fogg. Nous allons faire le tour du monde. »
Passepartout, l’œil démesurément ouvert, la paupière et le sourcil surélevés, les bras détendus, le corps affaissé, présentait alors tous les symptômes de l’étonnement poussé jusqu’à la stupeur.
« Le tour du monde ! murmura-t-il.
– En quatre-vingts jours, répondit Mr. Fogg.
Ainsi, nous n’avons pas un instant à perdre.
– Mais les malles ?... dit Passepartout, qui balançait inconsciemment sa tête de droite et de gauche.
– Pas de malles. Un sac de nuit seulement.
Dedans, deux chemises de laine, trois paires de bas. Autant pour vous. Nous achèterons en route.
Vous descendrez mon mackintosh et ma couverture de voyage. Ayez de bonnes chaussures. D’ailleurs, nous marcherons peu ou pas. Allez. »
Passepartout aurait voulu répondre. Il ne put. Il quitta la chambre de Mr. Fogg, monta dans la sienne, tomba sur une chaise, et employant une phrase assez vulgaire de son pays : « Ah ! bien, se dit-il, elle est forte, celle-là !
Moi qui voulais rester tranquille !... »DÉPART JEUDI ...
« Actuellement, l’anticyclone des Açores, très puissant, est en train de redescendre vers les îles éponymes et la dépression située dans l’ouest du Cap-Vert se comble. La conjugaison de ces deux phénomènes renforce ainsi les Alizés à partir de jeudi, ce qui va nous permettre de descendre très rapidement vers l’équateur. En parallèle, une dépression située sur le Nord de l’Angleterre va descendre vendredi vers la Bretagne apportant beaucoup de mer et de vent. L’objectif est donc d’éviter cela en partant jeudi en début de soirée. Sur les routages, cette situation météorologique nous permettrait d’arriver à l’équateur dans les temps de notre propre record de 2019, en un peu moins de 5 jours. Ce qui est idéal pour un début de tentative ! Par la suite, nous avons encore des incertitudes concernant le Pot au noir qui peut nous bloquer plus de temps que prévu. Enfin, sur l’atlantique sud, nous surveillons une dépression au niveau du Brésil devant laquelle nous pourrions nous positionner afin de rejoindre le Cap de Bonne-Espérance dans des temps inférieurs à ceux de Francis Joyon en 2017. Aujourd’hui les temps a Bonne Espérance sont très bon, mais cela peut encore évoluer, la position de l’anticyclone de saint Hélène et le déplacement de la dépression ne sont pas bien calés: c’est encore loin dans le temps (J+10) ».
Mis à l’eau en 2007 sous le nom de Banque Populaire V, ce Maxi trimaran est à ce jour le plus grand multicoque de course au monde. Détenteur de multiples records dont le record de la traversée de l’Atlantique, ce bateau mythique poursuit son parcours hors normes au sein du Team Spindrift. En 2021 le Maxi Trimaran de Yann Guichard et Dona Bertarelli, Spindrift 2 prend son envol sous Sails Of Change
" En Mer, on ne dort que des yeux." Olivier de Kersauson
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Oyez, oyez !
Maxi Edmond de Rothschild, vainqueur Ultime de la Transat Jacques Vabre
Ce mardi 23 novembre, à 10 heures 16 minutes et 16 secondes en Martinique (15 heures 16 minutes et 16 secondes, heure métropolitaine), Franck Cammas et Charles Caudrelier ont franchi la ligne d’arrivée de la 15ème édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en première position de la catégorie Ultime. Le Maxi Edmond de Rothschild aura mis 16 jours 1 heure 49 minute et 16 secondes pour parcourir les 7500 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 20,51 nœuds, mais il a réellement parcouru 9262,13 milles à 24,01 nœuds.En attendant...Grouper, rassembler...- 1
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L'héritage du passé
pour préparer l'avenirTOWT - Transport à la voile est une société bretonne tournée vers l'avenir, spécialisée depuis 2011 dans le transport de marchandises à la voile. En s'appuyant sur l'héritage des routes maritimes et d'anciens voiliers de travail ou de répliques, TOWT remet au goût du jour un mode de transport écologique qui répond aux problématiques environnementales actuelles et futures. L'énergie vélique permet le transport de marchandises au niveau régional et international tout en limitant considérablement les émissions de CO2 comparativement aux modes de transports dits conventionnels.- 2
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Quant aux autres...
Empannage !
Oui, mais en douceur...!
Hâte-toi lentement
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le son est multidirectionnel et se déplace dans toutes les directions...
Alors déplaçons-nous...!
"La musique c’est comme la vie, ça se respire…" Francis Zégut
HokaHey !
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Oyez, oyez !
450 M2, Vue sur mer...
Vue imprenable...
Visite guidée...
Idéal pour duo tonique, mais agréable en version solitaire..Avec lever de soleil comme on les aimes !
Voisins calmes et silencieux...
ROUTAGE ET RATIONNEMENT
19 novembre 2021 - 09h05
La flotte entière progresse vers la Martinique, en composant avec ces conditions particulières qui imposent rigueur, patience, persévérance et à présent rationnement. Si les plus rapides voient la porte de sortie avec une ETA prévue pour le Maxi Edmond de Rothschild ce 23 novembre en début de nuit les Class40 pointent tout juste leur étrave vers l’ouest.Empannages le long du DST en Ocean Fifty
Imoca, de part et d’autre de l’Atlantique
Le long du Brésil, une partie de plaisir en Ultime
Class40, le bon côté du Cap Vert
Les dates d'arrivée estimées en Martinique (au 19/11) :
Ultime : Maxi Edmond de Rothschild attendu le mardi 23 au soirée
Ocean Fifty : Primonial attendu dans la nuit du 23 au 24
Imoca : LinkedOut attendu le jeudi 25 en fin d’après-midi
Class40 : Redman attendu le mardi 30 dans l’après-midi
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Oyez, oyez !
Pantagruélique !
A Table !
Inventaire à la prevert
Ripaille puis café !
Et poubelle(de Eugène René Poubelle, préfet de la Seine de 1883 à 1896)
Sanglier à bord...!
... un raton laveur
une douzaine d'huîtres un citron un pain
un rayon de soleil
une lame de fond
six musiciens
une porte avec son paillasson
un monsieur décoré de la légion d'honneurun autre raton laveur ...
Jacques_Prevert
HokaHey !
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un seul et même sujet... c'est mieux, non ?
Cela a plus de force !
Florilége...
encore...!
et...
toujours...
.etc...
"une aiguille dans une balle de foin"..
perdu au milieu d'un grand ensemble
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Oyez, oyez !
Les mystères de l'ouest...
Elégance Civilisationnelle...
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L'art du bleu
HokaHey !
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Subtil et volatil, comme un songe, comme le vent, les zozios...
à tire-d'aile
HokaHey !
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Oyez, oyez !
Pot-au-Noir ...
et...
Du son dans les voiles !
A donf' !
A donf'... BOUDIOU qu'est ce donc ?
Ma Doué !
SUSPENSE À TOUS LES ÉTAGES
Après neuf jours de course, les premières étraves sont entrées dans l’hémisphère sud. Toujours menés par le Maxi Edmond de Rothschild, les Ultimes retrouvent des vitesses à la hauteur de leurs performances habituelles, alors que les Ocean Fifty ralentissent à mesure de leur entrée dans la zone de convergence intertropicale. Côté monocoques, les flottes se livrent à une véritable bataille. Le suspense est à son comble…
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HokaHey !
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2 fois 4 contrecarrés affiché sur son bateau
in Race technique
Posted
cervantes9
Bonjour,
En fait les itérations calculées par le moteur du jeu sur le serveur sont toutes les 5 min (à x h 00 min, x h 05 min, x h 10 min, …).
Mais, à partir de fichiers du cache de notre ordinateur, il y a un calcul de fait toutes les minutes pour positionner le bateau sur l’interface. Le serveur ne tient pas compte des positions intermédiaires aux minutes 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9 mises à l’écran par le calcul interne de notre ordinateur (il ne les connaît pas).
Donc il ne faut pas changer de cap sans arrêt proche d’une côte, les positions intermédiaires sont donc très trompeuses car non prises en compte par le serveur lors d’un changement de cap. Seule la dernière action manuelle entre t =0 + 1 s et t = 4 min 59 s sera considérée par le serveur comme étant réalisée à t = 0, ou t =5 + 1 s et t = 9 min 59 s comme étant réalisée à t = 5. Ce qui fait que sur notre interface on croit avoir passé un point de la côte, mais le serveur repart de la position à t = 0 min ou t = 5 min (et l’impression que le bateau recule).